Bruit de fond de Don DeLillo

Bruit de fond de Don DeLillo
(White Noise)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Saule, le 16 juillet 2001 (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 58 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 280ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 9 676  (depuis Novembre 2007)

Surprenant, hilarant, brillant... j'ai adoré

Lire Bruit de Fond de Don Delillo est une expérience à part; le genre de livre où on doit s'arrêter toute les quelques pages pour bien réaliser ce qu'on vient de lire.
On est surpris (constamment), on rit énormément, ça donne à réfléchir même si il n'est jamais évident de voir ce que l'auteur veut nous dire. L'écriture est brillante, super agréable à lire, bref c'est génial.

L'intrigue est assez mince, en fait, mais c'est un peu secondaire chez Delillo. La première partie décrit de manière très marrante la vie familiale et académique de Jack, professeur dans une petite ville universitaire. On a droit à quelques scènes incroyables, dialogues familiaux surréaliste, scènes d'achats au supermarché local... et aussi la visite à LA GRANGE LA PLUS PHOTOGRAPHIEE DU MONDE, en réalité une grange banale, si ce n'est que des panneaux gigantesques jalonnent la route à intervalles réguliers pour l'annoncer; il suffit de ça pour que des cars entier de touristes s'agglutinent pour prendre des photos.

Suite à un accident, un nuage toxique survole la petite ville, ce qui donne lieu à une évacuation provisoire. Pouvoir des médias : les enfants disent ressentir les symptômes au fur et à mesure qu'ils sont annoncés à la radio. Encore plus surréaliste : un organisme gouvernemental de simulation d'évacuation profite de l'accident pour tester sa simulation. Malheureusement l'évacuation réelle n'est pas comme elle devrait être, un représentant collé à son ordinateur commente : "La courbe d'insertion n'est pas aussi régulière que nous le voudrions. Il y a un excédent de probabilités. De plus, les victimes ne se trouvent pas du tout à la place où elles devraient être en cas de véritable simulation." .

Dans le même style, plus loin dans le roman, Jack interroge sa fille à propos d'une simulation à laquelle elle a participé: - Les sauveteurs ne sont jamais arrivés, Nous avons attendu un temps fou en gémissant. - Il seront là, crois-moi, le jour où il le faudra vraiment. - Oui, mais ce sera trop tard".

Dans la troisième partie, Jack, qui a été exposé un court moment au nuage toxique, développe une angoisse de la mort, tout comme sa femme qui elle prend un médicament expérimental permettant de lutter contre la peur de mourir. Tout ce qu'il s'était construit pour se mette à l'abri de cette peur de mourir - vie professionnelle, famille - est inopérant.

Un roman riche donc, avec de nombreux thèmes développés: les dangers de la surmédiation, du progrès technologique, une description ironique des américains moyens, leur comportement d'achats, leur croyance absolue dans les médias, et l'angoisse qui nait de la peur de mourir... Ce livre est probablement le plus indiqué pour découvrir l'oeuvre de Don Delillo même si son premier Americana, tout en étant moins accessible, reste mon préféré. Et puis ce qu'il y a de bien avec Delillo, c'est qu'on n'est plus jamais seul après l'avoir lu, ses personnages partageront toujours un peu notre vie.

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Angoisse existentielle

10 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 68 ans) - 22 décembre 2014

Paru en 1985, ce roman met en scène une famille américaine reconstituée. Lui est professeur d’université chargé d’un cours sur Hitler et elle donne des leçons de maintien en plus de faire la lecture à un vieil aveugle. Au début, il ne se passe pas grand-chose, on fait connaissance avec la famille et on suit leurs petites occupations du quotidien. Mais au fur et à mesure de la lecture, l’atmosphère s’alourdit, on sent une tension monter, une étrange menace plane, des événements bizarres surviennent dont cet enfant qui n’arrête pas de pleurer pendant plusieurs heures et ce nuage toxique qui menace la ville forçant l’évacuation de plusieurs résidents. Du coup, le quotidien de la famille de Jack et Babette est bouleversé et plus rien ne sera vraiment comme avant.

Conseil aux futurs lecteurs : lisez ce roman jusqu’à la fin même si le début vous semble légèrement ennuyeux car la fin en vaut la peine. Delillo place un dialogue très intéressant entre Murray et Jack au sujet de la peur de la mort et Jack se lance dans une entreprise de vengeance assez rocambolesque. Mais il ne faut pas raconter, il faut le lire.

Je retrouve un peu de David Lodge dans le style de cet auteur dont j’ai lu « L’homme qui tombe » avant ce livre. J’ai nettement préféré celui-ci donc je vous le conseille pour aborder l’œuvre de Don Delillo. Cette façon de décrire le quotidien, les petites habitudes, les rituels familiaux est tout à fait savoureuse mais ne vous y trompez pas, l’auteur nous réserve une fin assez surprenante. J’aime bien ce climat d’étrangeté, cette atmosphère angoissante distillée tout au long du récit comme si la banalité et la routine rassurantes n’étaient en fait qu’un leurre, une façon de refouler les angoisses existentielles intérieures des protagonistes qui doivent bientôt faire face à une menace extérieure bien plus grave.

Le style de Delillo m’enchante lorsqu’il décrit des scènes familiales comme les soirées devant la télé le vendredi, les dialogues entres les membres de la famille, la commande au service à l’auto, l’odyssée de Wilder à bicyclette. Il nous projette à l’intérieur de ces scènes d’une façon que je qualifierais de géniale. Le lecteur est fortement sollicité à tout point de vue : odeurs dans l’automobile lorsque la famille déguste son repas de poulet frit, angoisse devant le danger couru par l’enfant à bicyclette et ce périple épouvantable de Jack à la fin…

Mais outre le style, les symboles abondent. Bref, un livre génial qui aborde des thèmes profonds dont l’angoisse du vieillissement, la peur de l’inconnu et l’inéluctabilité de la mort.

Prescience

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 3 avril 2011

Difficile de définir le bruit de fond dont parle Don Delillo. Il y en aurait de plusieurs natures. Symboliques comme matériels.
Nous sommes dans l’Amérique contemporaine (Delillo l’a écrit en 1984). L’Amérique ; les USA. Celle du rêve américain, celle des pollutions dévastatrices, celle des attentats sanglants. Jack est professeur d’Université, et sans être brillant, il a déniché un filon, il a « inventé » le créneau Hitler et il est devenu LE spécialiste universitaire d’Hitler. Ca lui fournit prestige, sécurité de l’emploi et sécurité matérielle. Il a eu une vie sentimentale compliquée - il en est à son quatrième mariage – mais il a trouvé sa stabilité avec Babette. Il vit aussi avec un nombre extravagant d’enfants, des siens, des de Babette, sans compter des qui sont partis avec ses ex et reviennent à l’occasion. Plus famille recomposée, tu meurs !
Don Delillo en profite donc pour développer sur cet aspect particulier des familles dans le monde occidental, pour développer l’inanité de notre mode de vie basée sur la consommation (de grands passages dans les supermarchés, un must manifestement dans notre société), pour développer d’autres aspects sociétaux mais ce n’est pas là où Don Delillo veut en venir, ou pas que.
C’est qu’un drame va se dérouler, un drame écologique ; un accident ferroviaire provoque la fuite d’un gaz dangereux au dessus de la petite ville. Et Don Delillo gère très bien cet aspect inquiétant de l’évènement lui-même, et de ses suites, surtout, car des suites on peut en attendre n’est-ce pas ?, surtout quand les effets de ce gaz sont mal connus et qu’on ne connait pas son action à long terme sur ceux qui ont été contaminés. Et Jack y a été, contaminé. Davantage que sa famille il y a été exposé sans abri ni protection. Et Jack va se mettre à gamberger, sérieusement. Penser à la mort, il ne va plus faire que cela. Et s’apercevoir qu’en fait il en était de même de Babette, depuis déjà un temps certain. Qui est allée beaucoup plus loin puisqu’elle a mis sa vie et son couple en danger pour participer à l’expérimentation humaine d’une pilule qui chasserait la peur de la mort. Vous imaginez cela ?!
Le tout est traité à la Don Delillo. C'est-à-dire déroutant au possible, avec un minimum de queue et de tête – encore que là, dans un format roman on arrive à le suivre, à le coincer. Enormément d’incidences sur chaque sujet, chaque idée. Ca semble lui plaire de semer dans l’esprit du lecteur de petites graines de questions effleurées (vous vous débrouillerez bien tout seul avec ça ?), mais ça, ce n’est pas spécifique à « Bruit de fond » !
Un peu d’approximation psychologique dans le traitement de personnages d’enfants, qui semblent bien vite mûrs chez Don Delillo, mais un roman plus qu’honorable et certainement un bon passage pour aborder cet auteur tout de même particulier !

Bla bla bla

4 étoiles

Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 57 ans) - 8 janvier 2011

Jack travaille dans l'université d'une petite ville de la côte est.
Il vit avec sa femme Babette et leur nombreux enfants issus de différents mariages avec des conjoints dans le genre … typique des années 1970.
Jack est un historien spécialiste d'Hitler et du troisième Reich. Son fils aîné, adolescent contestataire, s'appelle Heinrich (c'est le prénom d' Himmler !) et perd ses cheveux.
Un jour, un accident ferroviaire provoque un nuage toxique qui aboutit à l'évacuation d'urgence de la ville. Contaminé, Jack va désormais vivre dans une certaine obsession morbide. Il découvre que sa femme vit avec la même névrose, et l'a trompé avec l'inventeur d'une substance qui fait oublier la peur de la mort...

A travers cette famille recomposée, l'auteur décrit avec une douce ironie et un goût prononcé pour l'absurde la fade vie quotidienne de l'Amérique moyenne, et la difficulté à trouver un sens à tout cela.
« Bruit de fond » a été écrit au milieu des années 1980, époque du Reaganisme triomphant. Delillo y règle son compte à la société occidentale de l'époque, où tout n'est que consommation, médiatisation, passe-temps absurde et fuite de la réalité ( cela n'a pas changé...). La génération des baby boomers, passée de l'idéalisme révolutionnaire, à une vie matérialiste sans saveur et à la peur stérile de la mort en prend aussi pour son grade.
L'allure générale du récit est un faux rythme où s'accumulent des descriptions de scènes banales. De temps en temps un chapitre révèle une écriture puissante et vive. Pour retomber ensuite dans la même tempo lancinant.

C'est le premier roman de Delillo que je lis. J'ai bien sûr été attiré par des critiques élogieuses ainsi que par son prestige.
C'est pourquoi j'ai été énormément déçu, et pense carrément que tout cela a une réputation très surfaite.
Oui, il s'agit d'un récit d'ambiance plus que d'action. Oui, quand il se lance Delillo sait développer des passages d'un surréalisme impressionnant.
Mais je me suis horriblement ennuyé, confronté à trop de « bla bla » et épuisé par une histoire qui n'avance pas. Pourquoi faire subir cela au lecteur bienveillant?
Il existe tant de romans américains contemporains plus riches, aboutis et passionnants qu'on peut donc éviter sans regrets la lecture de ce « Bruit de fond ».

L’attente

5 étoiles

Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 56 ans) - 5 janvier 2009

Dans le vrombissement d'une vie ordinaire, Jack, Babette et leurs enfants exécutent les gestes élémentaires à l'accomplissement des devoirs que leur confère leur statut de vivants parmi les morts. Les déambulations sans fin dans les rayons des supermarchés où tout les appelle, les interpelle, sont comme une sempiternelle danse entre la raison et les pulsions. A l'image de ces magazines et la télévision d'où s'échappent des flots de mots qui entretiennent les peurs et les ignorances. Il y a la mort qui navigue dans l'esprit de Jack et Babette, manipulant la chimie des neurones dans un voyage sans escale vers les angoisses liées à la disparition, du retour à la poussière.

Il y a ce nuage toxique qui s'abat sur la ville, si au début c'est l'incompréhension et l'attente qui semble être de mise, très vite c'est une immense confusion qui s'instaure lorsque l'ordre d'évacuation est enfin proclamé. Un long cortège de fuyard s'étale sur les routes. Les réfugiés demeurent attentifs aux nouvelles qui fusent de toute part, tandis que Jack pense avoir été exposé aux retombées de nuage toxique.

Autorisé à regagner leur demeure, Jack entrevoit plus que jamais sa fin imminente. De son côté Babette semble ailleurs, perdue dans une solitude morbide. Les enfants s'inquiètent de son état. Alerté, Jack tente de découvrir ce qui lui arrive, sentant que l'existence même de leur couple en dépend.

Roman intéressant et étrange à la fois, l'auteur engage une série de réflexions sur la nature complexe des individus en proie aux doutes quant au sens à donner à leur existence. Et pourtant ils ont réussi à reconstituer une famille malgré les nombreux échecs passés. Jack est un professeur reconnu pour son talent et Babette est apte au bonheur. Mais tout échappe au contrôle des sens ; la vie fuit inexorablement tandis que les vibrations intérieures maintiennent chaque jour en éveil le sentiment qu'il faudra partir.

Manque de substance...

8 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 53 ans) - 16 juin 2007

L’écriture est agréable, certes, le thème de l’Amérique moyenne est toujours un plaisir de lecture, certes, la linéarité parsemée de fantaisie reste un must, certes et enfin, la structure imaginative du récit est admirablement construite… mais… !

… mais, bon sang, Don, quand tu lances des idées, des pistes, des réflexions, ça te dérangerait de développer un peu !? J’ai vraiment eu l’impression au cours de ma lecture, somme toute agréable, qu’il avait collectionné une série de phrases pêchées de-ci de-là au hasard de ses lectures, et qu’il les ressortait à la meilleure convenance de ses chapitres. C’est un rien frustrant ! Exemples :

- […] les cellules familiales les plus fortes existent précisément dans les sociétés les moins développées.

- […] la peur est la conscience de soi à un niveau plus élevé. […] Si l’on parvient à faire en sorte que la mort soit moins étrange, moins insaisissable, la lutte du moi face à la mort s’estompera, ainsi que votre peur.

- […] pas pour se détendre, ni pour s’amuser, ni pour voir du pays. Ils [les gens] prennent des vacances pour échapper à la mort qui se cache dans la routine.

Intéressants concepts, mais ils s’arrêtent là ! Don ne prend pas la peine de développer, ni un chapitre, ni une page, ni même une phrase de plus que celle écrite ci-dessus ! Vous ne trouvez pas ça un peu court vous !?

Et pourtant, il en est capable ! Un peu plus loin, vers la fin du livre en fait, il nous écrit quand même deux pages sur le thème de la croyance des religieuses. Il présente une discussion avec une religieuse qui ne croit plus, mais qui continue à faire semblant de croire, car c’est son « métier », elle est là pour soulager ceux qui ne croient pas et qui affichent leur non-croyance, elle est là, parce qu’elle représente l’ancien régime, le diable, Dieu, les anges et tout le toutim, elle est là comme symbole et fondement, piliers qui étaient nécessaire « avant ». Elle croit parce que les gens qui ne croient pas en Dieu ont malgré tout besoin de croire en quelque chose, alors, tant qu’à faire, ils croient en ceux qui croient en Dieu… C’est pas mal comme idée et c’est sur deux pages, c’est toujours mieux qu’une ligne…

Bref, Don a du talent, mais ne serait-il pas un peu paresseux !? Ou alors, c’est un usurpateur qui pique des idées aux autres, mais qui ne peut en développer qu’une sur quatre… noooooon, là je médis, je préfère ma première hypothèse ! Allez, ça vaut quand même un 15/20.

Méfiez vous des champignons !

8 étoiles

Critique de Léonce_laplanche (Périgueux, Inscrit le 22 octobre 2004, 87 ans) - 13 septembre 2005

Jack est universitaire. Il a décroché la timbale le jour où il a créé le Département d’étude sur Hitler : ça plait et ça marche !
Il vit avec Babette et les nombreux enfants issus de leurs mariages respectifs. Bref, une famille de la classe moyenne américaine composée uniquement d’éléments foldingues, déjantés mais sympas.
L’analyse de la vie quotidienne est acérée, tout en restant bienveillante et surtout pleine d’humour, c’est un régal. Sont mis en cause, la surmédiatisation, la surinformation, la consommation, les phobies écologistes, diététiques, médicamenteuses…
Plus tard, à la suite d’un accident de train, un nuage toxique se répand sur la ville qui doit être évacuée. Malheur à qui sera contaminé ! Jack commence à s’inquiéter pour sa propre personne.

A l’exception d’une fin bien peu convaincante, ce roman possède de nombreuses qualités : lecture jubilatoire, beaucoup de rythme, c’est vif et pétillant. Ecrit en 1985, ce texte est également prémonitoire de certaines catastrophes récentes.
Un bon livre, qui a me semble-t-il, bénéficié d’une excellente traduction.

récit trop linéaire

5 étoiles

Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 50 ans) - 12 janvier 2004

Contrairement à Saule, "Bruit de Fond" ne m'a pas enthousiasmé outre mesure.
Ce qu'il y a d'assez remarquable avec Don Delillo, c'est que sa façon de raconter les histoires varie en fonction des romans. Dans "Bruit de Fond", il la joue linéaire et compréhensible, et Dieu sait si ce n'est pas toujours le cas chez lui. Ici, l'histoire se suit sans surprise, et même si les péripéties de cette famille américaine frôle souvent (volontairement) le grotesque, il n'en reste pas moins que la suite des événements est logique : pas d'ellipse, pas de motivation obscure.
Personnellement, ce que j'aime chez Delillo serait plutôt dans le veine de "Body Art" ou des "Joueurs" : des dialogues obscurs qui ne se répondent pas forcément l'un à l'autre, des ellipses, des motivations, des personnages dont la raison d'être n'apparaît pas clairement.
Evidemment, quelle que soit la forme, le fond reste toujours plus ou moins identique : le vide des vies modernes, les médias, l'économie, l'opacité du pouvoir... mais pour moi tous ces sujets ont d'autant plus d'impact qu'ils trouvent une forme qui s'accorde avec eux, et en ce qui me concerne, ce n'est pas le cas dans "Bruit de Fond".

Une très bonne critique

9 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 44 ans) - 18 juillet 2001

Bravo pour le rendu de Saule, il m'a donné l'envie de lire ce roman! Il a trouvé le moyen d'attirer l'attention sur les qualités de ce livre qui doit, je n'en doute pas, être très bon... Très bien écrit!

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  Delillo pour Pendragon 16 B1p 27 janvier 2009 @ 20:20

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