Vallauris Plage
de Nicolas Rey

critiqué par Berlingot, le 28 juillet 2006
( - 50 ans)


La note:  étoiles
été meurtrier
Franck Bastide, dans le parloir de la prison où il passera les 15 prochaines années, explique à sa jeune avocate commise d'office Candice, que le monde abrite deux catégories de femmes, les premières vous aiment et veulent vous sauver, les secondes vous les aimez de vous damner.
Farnck a aimé, et aime, à la folie, au meurtre, LA Femme, Arianne Backer.
Fatale malgré elle, belle sans y prêter attention, perdue, maladroite, troublante, démesurée en tout.
Sa voisine, son obsession, le bouleversement ultime de sa vie, comme celui d'autres tels Paul Fillacci, le seul homme qu'elle aime, son mentor l'innénarrable Major Crawford, ou le jeune Manuel qui pour un regard d'elle plonge dans l'inconnu.
Et tous les autres satellites qui gravitent autour d'elle, elle qui ne fait que passer, qui s'oublie et se perd dans mille bras et l'alcool pour mieux se haïr, se punir, ne pouvant s'abandonner à ceux de Paul résolument marié.
Vallauris Plage ne se raconte pas, on y plonge, on bascule dans la folie de ses héros.
Fous ? peut être...ou simplement vivants.
Car ils vivent !
Jusqu'à l'absolu, au grand n'importe quoi, de chaque parcelle de leurs corps, de leurs âmes.
Ils vivent comme ils aiment : passionnément.
Et tant pis pour les tièdes....