L'instinct maternel
de Barbara Abel

critiqué par Ddh, le 18 juillet 2006
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Amour et/ou instinct maternel
La maternité est le plus bel hommage que l’on puisse faire à une femme. L’instinct maternel a déjà une connotation moins flatteuse : il en ressort un concept propre à l’animal. Mais, si l’on s’en réfère au comportement de Jeanne dans le livre, il devient carrément bestial !!!
Voilà un policier où les enquêteurs de la police n’ont pas le premier rôle : original mais intéressant. Le personnage d’avant-plan revient à une femme éconduite qui sombre petit à petit dans la démence et directement dans la suite une jeune femme, l’amante, se débat avec beaucoup de courage pour sa survie et celle du bébé qu’elle attend. Les policiers ne sont que des auxiliaires qui aident pour que « tout est bien, qui finit bien » !
L’atmosphère est créée car l’espace dans lequel évolue tout ce petit monde est un univers clos ; il pourrait se tenir sur une scène de théâtre comme l’aime l’auteur.
L’intrigue se développe en crescendo avec des rebondissements inattendus mais logiques en fonction des caractères des personnages bien typés.
Barbara Abel nous visualise les intérieurs par une description précise et harmonieuse : on pourrait filmer la scène.