La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute de Pierre Desproges, Philippe Pouchain, Yves Riou

La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute de Pierre Desproges, Philippe Pouchain, Yves Riou

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Lolita, le 12 juillet 2006 (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 209ème position).
Visites : 4 985  (depuis Novembre 2007)

Redécouvrir l'humoriste

Ce livre relate un entretien de Pierre Desproges avec Yves Riou et Philippe Pouchain en 1986 (année de ma naissance!!!).

J'avais envie de découvrir cet humoriste, qui a d'abord été journaliste puis reporter, puisque je le connaissais peu finalement et seulement de réputation.
Je n'ai pas du tout été déçue, le livre n'est pas ennuyeux, il regorge de minis anecdotes, de petites pensées propres à l'auteur sans fausses notes, drame et avec modestie.

C'est avant tout le titre qui m'a séduite et le livre poursuit dans ce ton bien à lui.

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inutile

2 étoiles

Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 2 septembre 2013

J'adore Pierre Desproges.
pourquoi faire paraitre cette interview sous forme de livre? il n'apporte rien qu'on ne sache déjà si on connait l'humoriste ou qu'on se fout de savoir si on ne le connait pas.
Vague impression que ce bréviaire est sorti pour surfer sur la vague d'un succès post mortem
Décevant.

Desproges par lui-même

8 étoiles

Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 54 ans) - 15 mai 2013

Dans cette entretien accordé à Yves Riou et Philippe Pouchain, Desproges parle un peu de lui et beaucoup du reste, que dire sur soi, c'est un pudique mais il s'avoue quand même exhibitionniste. Bien sûr, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans... etc... car à notre époque de modes si fugaces, quel ado pré-pubère décérébré par plusieurs années de vision assidue de la télévision post-socialiste connaît encore Monsieur Desproges ? Ils en sont plutôt aux sketchs d'Elie Seimoun, qui bien que je ne sois pas antisémite me répugne violemment par sa vulgarité. Lorie trouvera qu'il est si méchant Pierre Desproges, comme cette cervelle de linotte de Steevy.
L'unanimisme ambiant qu'il détestait gagne du terrain un peu plus chaque jour. Chacun y va de sa petite larme pseudo-humanitariste à bon escient pour guérir de sa mauvaise conscience en oubliant les pauvres les 11 autres mois de l'année, il y a de pseudo-savants pour analyser très sérieusement les trentenaires immatures d'un loft meublé avec beaucoup de mauvais goût. Certains sont prêts à baiser dans la piscine comme l'ont montré plusieurs castings se déroulant en ce moment pour plusieurs fournées de conneries réal-télévisuelles. J'ai regardé au moins une fois car comme vous tous, je suis un peu hypocrite ou voyeur, et comme vous tous je fais le jeu des marchands de crétinerie.
Hier soir encore, pendant une partie entre gens du beau monde -nous sommes tous au Rotary-, alors que j'étais en train de faire subir les derniers outrages à un vieux baron du gaullisme tout en triturant les mamelles d'une jeune militante écologiste du Marais mais néanmoins libérée sur le plan des perversions bourgeoises, je ne pouvais m'empêcher de penser à la mort, à la décrépitude qui guettait tous ces bourgeois libéraux libertaires cependant ouverts à José Bové. C'est ce qui me rapproche de Monsieur Desproges, la difficulté de ne pas voir la dérision chez les autres, ou moi.

Puisqu'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui...

8 étoiles

Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 14 août 2012

Puisqu'à la question " peut-on rire de tout ? " Desproges avait répondu « Oui, mais pas avec n'importe qui » et que Yves Riou et Philippe Pouchain ne sont pas n'importe qui, Pierre Desproges se livre comme probablement il ne l'a jamais fait auparavant.
Quelques thèmes abordés dans ce petit ouvrage, « La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute », paru en 1986 : les féministes, Guy Bedos, Moscou, la mort, le service militaire, Simone Signoret, l'acné, Coluche, la scène, le golf… et bien d'autres encore.
On retrouve bien entendu la verve caustique, voire cynique, du procureur du « Tribunal des flagrants délires »… Tour à tour dérangeant… Iconoclaste…drôle...

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