Grandir
de Gilles Leroy

critiqué par Morganedetoi, le 8 juillet 2006
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Un portrait au vitriol sur la famille
Nous sommes dans les années 70.
Willy, le narrateur, nous décrit les séjours qu'il passe à la campagne aux côtés des cousins Vitti, des cousins de sa mère. Lui, son père, surnommé "le play boy" et "Nush" sa mère y passent la plupart de leurs week-end. L'occasion pour Willy de nous décrire l'état des relations entre les deux familles qui ne sont pas toujours au beau fixe et l'incompréhension qui règne entre les deux familles. En effet tout oppose les deux familles:les cousins Vitti vivent à la campagne et sont ouvriers dans une cristallerie alors que la famille de Willy vit à la ville et mène une existence plus bourgeoise. L'auteur en profite pour faire une critique du monde ouvrier.
Le récit se construit autour de quatre moments clés en ce qui concerne les relations entre les deux familles: le premier correspond au mariage de franck vitti, l'ainé des vitti. Un évènement sans précédent pour les ouvriers Vitti. Les relations sont encore au beau fixe entre les deux familles.
Trois ans et demi plus tard tout a changé: Will le narrateur a maintenant 17 ans. Play boy et Nush ont divorcé et Will se cherche. L'incompréhension commence à se développer entre les deux familles. De plus , la cristallerie licencie à tout va les cousins vitti se retrouvent au chômage.
Sept ans plus tard, on marie un autre des fils Vitti et Will est désormais homosexuel et est bien décidé à enfin s'opposer à cette famille qu'il hait tant...
En résumé, ce livre dépeint de façon critique la famille, les incompréhensions qui y règnent, les jalousies, les rancoeurs. Il décrit également le choc des cultures entre les deux familles que tout oppose.
L'auteur en profite également pour aborder avec justesse l'homosexualité.
Quel ennui ! 3 étoiles

Abandon page 84

On s'ennuie ! ... le style d'écriture n'est pas très agréable

Maylany - - 43 ans - 31 janvier 2009


Bof 3 étoiles

Un autre roman initiatique commun avec une approche généalogique. Les dialogues sont presque absents, les interactions entre les personnages sont rares. Il s’agit de portraits des membres d’une famille assez banale finalement. Du roman-savon avec un peu plus de classe. Mais, je ne suis pas allé jusqu’au bout.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 54 ans - 2 novembre 2006


Pas convaincu 2 étoiles

J’avais acheté ce bouquin un peu par hasard, suite à une critique de blog. Je m’attendais juste à un bouquin gay, en fait. Parce que j’achète un peu comme ça, selon le thème. Parfois des bouquins gays, parfois des bouquins en anglais, parfois du polar, parfois du je-connais-pas-mais-on-verra-bien.

L’histoire de ce jeune garçon qu’on revoit dans trois moments de sa vie, enfance, adolescence, jeune adulte, était gentille, portrait un peu froid d’une société moyenne, dans la France des années 70. La verrerie, les banlieues, la pauvreté, la noce. Bon c’était sympa, mais ça ne m’a pas convaincu. Passe encore.

J’ai eu beaucoup de mal, par contre, avec le style de l’auteur. Je suis probablement formaté à un genre, je n’en sais rien à vrai dire, mais ces phrases longues et indigestes, ces apparitions de mots entre < et >, sans logique, comme les seules traces d’un délire en pleine écriture, ça ne l’a pas fait.

Globalement je me suis forcé pour finir ce bouquin, parce que je voulais, comme pour tous, lui laisser sa chance. Je crois qu’il a quelque chose de fort, quelque chose de bien, quelque chose que vous pourriez aimer. Mais ça ne fait pas mouche chez tout le monde.

BONNEAU Brice - Paris - 39 ans - 5 octobre 2006