Une rose en hiver
de Alexandre Astruc

critiqué par Sahkti, le 5 juillet 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Histoire d'amour sur fond de protestantisme
Un écrivain protestant croise le chemin d'une jeune fille qui veut devenir pasteur. Entre les deux, une relation spirituelle se noue, devenant de moins en moins platonique, jusqu'à l'issue finale pour Salomé et la révélation, sorte de transfiguration, pour l'écrivain qui retrouve un certain chemin de foi.

Un roman qui ne m'a guère emballée, partagée que j'étais entre le trop de place pris par l'histoire d'amour et une érudition certaine de la part de l'auteur qui aurait souvent tendance à trop le faire savoir, noyant ainsi son texte de détails et de références. Si le protestantisme et la quête de la foi sont omniprésents dans ce roman, je déplore que les sentiments humains passent à l'avant plan et qu'il faille attendre la fin pour enfin toucher à l'ultime initiation, celle de la découverte de soi à travers la mort de l'autre.
L'écriture de Astruc est certes belle et élégante, mais ce livre ne m'a que peu apporté, voilà, ça arrive.