Fruits Basket, tome15
de Natsuki Takaya

critiqué par Elyria, le 20 juin 2006
( - 32 ans)


La note:  étoiles
triste avec des petites pointes d'humour
commençons par l'histoire rapide des 14 tomes précédent, Tohru est une jeune fille vivant seule dans une tente, un jour, elle est invitée à vivre chez les soma: deux garçons de son âge y résident et un adulte, mais elle découvre qu'ils sont habités par une malédiction qui les transforme en un des douze animaux du zodiaque lorsqu'ils tombent dans les bras de quelqu'un de sexe opposé. Au fil des 14 tomes, Tohru fai peu à peu la connaissance des êtres maudits de cette famille, elle décide de briser cette malédiction. Ce tome est très important dans la série car on y découvre des choses à propos du chef de famille, Akito.


Une histoire émouvante , triste car elle nous révèle certains pans de la cruauté ou de l'amour humain. De plus le scénario est bouclé de main de maître: on commence à voir la boucle se boucler, même si on sait qu'on en est encore loin, Natsuki sait finir et écrire une série, ça se voit et ça fait du bien.
De plus, cette série est un chef d'oeuvre car en plus de nous faire passer du rire aux larmes, il nous fait plonger dans la culture japonaise en douceur.

Je dirai qu'il est à lire bien sûr mais surtout à "étusierer" j’entends pas là chercher le message caché en lui, car c'est cela qui est magnifique en ce livre!!
La solitude de la souris 9 étoiles

Suite à un évènement qui lui rappelle son enfance, Yuki va se remémorer le passé, notamment sa jeunesse auprès d'Akito qui, comme on pouvait s'en douter, aurait pu en traumatiser plus d'un. Mais ce ne sont pas les seuls souvenirs qui remontent à la surface car on va aussi découvrir la toute première rencontre entre Yuki et Torhu et même si l'on en connaissait les grandes lignes on était loin de tout savoir et notamment l'importance que cela a eu pour le jeune garçon. Encore une fois l'auteur nous livre une histoire très triste car le pauvre Yuki en a bien bavé avec Akito. On se demande parfois si l'auteur ne va pas justement dans l'excès tellement ses personnages ont tous vécu des situations qui feraient pleurer les pierres, mais heureusement Natsuki Takaya fini toujours par apporter quelques touches d'espoir à ses récits, prenant souvent la forme de Torhu comme ici. Même s'il apparait depuis le début on connait donc enfin l'histoire personnelle complète de Yuki et, comme d'habitude, cela ne manque pas d'émotion et l'on ressent beaucoup d'empathie envers le malheureux.

Cependant le passé de Yuki ne prend que la moitié du tome, le reste étant consacré à la préparation et à la représentation du spectacle de la classe de Torhu, Kyo et Yuki pour la fête du lycée. Il s'agit d'une adaptation théâtrale de Cendrillon, mais la distribution ayant été tirée au sort la plupart des rôles ne correspondent pas du tout aux caractères de leurs interprètes. Il est donc décidé de remanier le script afin de pallier ce problème, ce qui va donner un résultat des plus surprenant et une représentation que les spectateurs ne sont pas près d'oublier. Cette seconde partie est donc beaucoup plus orientée vers l'humour, ce qui n'est pas plus mal car le lecteur a bien besoin d'un peu de légèreté. Cette version "améliorée" de Cendrillon m'a ainsi fait beaucoup rire, de plus un très beau travail a été réalisé sur les costumes ce qui donne des pages vraiment très belles.

Ce tome, scindé en deux grandes parties, permet vraiment de montrer les deux facettes principales de cette série, avec Yuki nous avons la tristesse et avec Cendrillon le rire et chacune des deux histoires comporte son lot de moments marquants. Un très bon volume donc où l'on bascule souvent entre rire et larmes mais dont l'histoire est toujours aussi prenante.

Koolasuchus - Laon - 34 ans - 20 mars 2017