Aurélia, suivi de Pandora
de Gérard de Nerval

critiqué par Babsid, le 19 mai 2006
(La Varenne St Hilaire - 36 ans)


La note:  étoiles
Quelle folie!
Deux nouvelles s'entremêlent dans cette édition. La première, Aurélia, est nettement plus consistante que la seconde, Pandora.

Pandora et Aurélia sont de chair et de sang, de lumière et d'horizons: la première évoque un monde de théâtre, la seconde nous plonge dans une quête au-delà de la vie, à la recherche d'une figure mystique et salvatrice.
Plus qu'un voyage, c'est une véritable odyssée!

Gérard de Nerval était une âme torturée. Toute sa vie, il n'a cessé de courir après une image féminine. Sa mère morte en couches, une femme qui en épouse un autre...
Cette quête se retrouve dans son oeuvre.
Mais cette dernière est aussi marquée par la folie de Nerval...

A travers son regard, nous vivons ses hallucinations, nous partageons ses mystères.
Lire Gérard de Nerval, c'est voguer vers l'inconnu. Après, rien n'est plus comme avant.
Ce livre, cette atmosphère vous transportent plusieurs jours après les avoir quittés.

Vous pensiez être dans le réel? Erreur, le réel n'est que la fusion du rêve et de la vie!