Le chaud et le froid (un poème et sept nouvelles ...)
de Ernest Hemingway

critiqué par Jules, le 8 juillet 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Quelques très bonnes nouvelles
Ce livre contient neuf nouvelles qui sont toutes reprises dans le volume édité par Gallimard et qui reprend toutes les nouvelles de l'auteur.
Simplement, vous pourriez ne pas avoir envie d'acheter ce gros volume…
Dans « Un voyage en train », Jimmy et son père quitte le bord du lac où ils habitent et vont traverser le Michigan. Jimmy n’a pas envie de partir, mais son père lui dit : « Il le faut » et cela lui suffit. Dans leur wagon il y a deux « assassins » menottés que l'on emmène vers la ville pour qu'ils y soient jugés. L'un ou l'autre aurait tué un Italien. L’enfant va observer tout ce qui se passe…
La seconde, « le Garçon » est un peu une suite de la première. Le voyage se poursuit. Le père déclare à son fils : « Rien de rien ne fait la différence, Jimmy. Tout ce que tu peux obtenir dans cette vie, c’est un point de vue. »
Dans « Cafard au carrefour », Hemingway nous raconte un épisode de son avancée en France avec les troupes de libération. Ils y tirent les cyclistes allemands comme à l’exercice et n’en sont pas bien fiers !.
« Etrange contrée » est une nouvelle dans laquelle le narrateur traverse le Sud des Etats-Unis en voiture avec une fille. Il se pose des questions sur la guerre d’Espagne, où il pense qu’il devrait aller, ainsi que sur l’écriture. C’est dans cette nouvelle qu'il nous raconte comment Hadley son ancienne femme a perdu un bon nombre de ses manuscrits. Il dit : « En les écrivant j'avais ressenti toute l’émotion et toute la connaissance que j'en avais et que je pouvais exprimer et je les avais récrites et récrites jusqu’à ce que tout soit dedans et m'ait complètement quitté. »
Dans « le Chaud et le Froid », Hemingway décrit toute l'horreur que représente la guerre et dit que nous ne pouvons vraiment la comprendre que si nous l’avions vécue.