Infidèle de Howard Roughan

Infidèle de Howard Roughan
( The up and comer)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Dsonigo, le 25 avril 2006 (Inscrit le 25 avril 2006, 41 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 245ème position).
Visites : 4 562  (depuis Novembre 2007)

Un "Douglas Kennedy-Like"

Un bon Polar, qui se laisse vraiment bien lire, avec des rebondissements quand il faut, des intrigues assez réalistes pour s'imaginer être à la place du héros...

Comme dans un roman de Douglas Kennedy, le héros est un avocat brillant à qui tout réussit, jusqu'à ce qu'une erreur vienne lui chambouler sa petite vie douillette.

C'est à mon sens plus grinçant que Kennedy, car le héros, s'il n'est pas un monstre, n'est pas un ange non plus, et n'inspire guère de pitié.

Donc en résumé, l'auteur a bien appliqué les leçons d'un bon polar, ce qui en fait un petit livre agréable à lire, qui ne laissera pas des souvenirs impérissables certes, mais qui vous permettra de passer quelques heures bien sympathiques à suivre les pérégrinations de Philip Randall.

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Les éditions

  • Infidèle [Texte imprimé] par Howard Roughan trad. de l'américain par Élisabeth Peellaert
    de Roughan, Howard Peellaert, Élisabeth (Traducteur)
    10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
    ISBN : 9782264036261 ; 2,29 € ; 17/06/2004 ; 309 p. ; Poche
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Et si le meurtre était la solution à nos problèmes?

8 étoiles

Critique de Zorrewind (, Inscrit le 7 août 2009, 56 ans) - 10 août 2009

Le livre tourne autour d’une idée qui nous a tous traversé l’esprit un jour ou un autre: et si le meurtre était la solution de nos problèmes? Ainsi, lorsque notre héros, ambitieux, sans scrupule, parvenu, se retrouve dans une situation délicate, il décide de se débarrasser de celui qui veut lui nuire. Mais les choses ne se passent pas comme il l’espérait. L’idée n’est pas neuve et a déjà été exploitée à loisir avec parfois un réel succès comme dans Le contrat ou Le couperet de Donald Westlake (adapté au cinéma par Costa Gavras). Une histoire sans temps mort donc et avec son lot de rebondissements. Une intrigue qui n'a rien d'original mais un style et un rythme qui en font un roman des plus palpitants. Voilà comment on pourrait qualifier Infidèle, premier ouvrage de Howard Roughan, publicitaire reconverti en auteur à succès. La première partie de l'ouvrage est on ne peut plus classique. Le lecteur nage alors en plein trip à la Bret Easton Ellis avec des descriptions précises, malicieuses et froides parce que dénuées du moindre sentiment. La vie de notre héros carriériste bascule alors progressivement dans le cauchemar. La chronique jet set bascule dans le mauvais thriller. Le rythme s'accélère. Le ton s'emballe. L'action aussi. Comme dans un roman de Douglas Kennedy, le héros est un avocat brillant a qui tout réussit, jusqu'à ce qu'une erreur vienne lui chambouler sa petite vie douillette. C'est beaucoup plus grinçant que chez Kennedy, car le héros n'inspire guère de pitié. Ce thriller palpitant: rappelle un peu Le bûcher des vanités – pas seulement pour son héros antipathique pour qui on finit par éprouver de la compassion – et est pareillement mené tambour battant. Très bien construit, il tient son lecteur en haleine jusqu'à son terrible dénouement. Flirtant avec habileté sur les genres, Infidèle tient à la fois du thriller, du conte moral, du récit de moeurs et du portrait sociologique. Une belle leçon de vie pour les uns. Un récit captivant pour les autres et surtout un coup de maître signé par un auteur dont on attend de lire les romans suivants. Entre Bret Easton Ellis et Chuck Palahniuk, il faut désormais compter avec Howard Roughan.

De la rotondité des bouches d'égout

7 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 56 ans) - 3 août 2007

Tout roule pour Philip : bien marié, super boulot, bien dans sa peau et des tas d’amis. On devrait le mépriser pour avoir besoin des sensations procurées par « son échelle de risques » : tromper sa femme, défendre celle de son patron devant le tribunal, jouer gros au poker, tout ça peut coûter beaucoup, bien sûr, mais finalement ça ressemble assez à des jeux puérils. Fais-moi peur que je me sente vivant, tout ça. Mais le gaillard est attachant, a le sens de la formule, nous raconte tout ça sur un rythme vif et entraînant, ma foi, on se laisse faire, on veut bien même ne pas évoquer tout ce à quoi ça ressemble quand même beaucoup.
Et puis, bien sûr, la chaîne se grippe, l’engrenage commence, et notre Philly va tout perdre, tout merder, et se retrouver tout seul. Enfin, presque. Allez, toujours une petite main tendue.
Rien de bien neuf sous le soleil, peut-être, mais correctement construit, agréablement amené et méchant juste comme il faut : un bon moment.

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