Animamea
de Richard Canal

critiqué par Madmath1420, le 12 avril 2006
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Du space opéra à la Française
On pourrait croire que dans un pays où le dernier prix Goncourt est remporté par un auteur qui décrit sur deux cent cinquantes pages son nombril, les livres de science fiction ne peuvent pas exister. Comment regarder vers les étoiles quand on a les yeux rivés sur son bide.
Et pourtant Thomas Day, David Calvo et surtour Richard Canal nous montrre le contraire.

Publié en 1987 aux éditions Fleuves Noirs, ce livre a été réédité il y a deux ans et demi aux éditions Imaginaires sans frontière.

L'histoire: dans le futur deux hommes et un orphelin se mettent à la recherche d'Animamea, la planète sur laquelle vont les âmes après la mort.
Le premier chanteur d'un groupe de rock mythique des années 2600 est à la recherche de son fils disparu. Le second milliardaire blasé part à la quête de la planète avec un orphelain qui est la clé du mystère. Les deux histoires fonctionnent alternativement avant de se rejoindre.

Bref il est réjouissant de voir ce livre qui après près de vingt ans réapparaît sans avoir pris une ride (sauf peut être le prénom d'un des protagonistes qui n'est pas sans évoquer un présentateur de TV des années 1980).