Quand tu aimes, il faut partir
de Alina Reyes

critiqué par Sahkti, le 3 avril 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
A survoler
Quand un livre ne nous plaît pas, on se demande toujours si il faut en parler ou bien ne réserver ses commentaires qu'à des éloges. Pourquoi ne jamais parler de ce que l'on n'a pas aimé?
Comme ce texte de Alina Reyes.
Heureusement c'est court (90 pages), sinon l'ennui qui en découle ferait partir en courant. Dur dur... Le récit d'une femme qui revient sur sa vie, ses amours, sa relation avec Oscar. Que cette femme est ennuyeuse et comme elle s'aime !
Alina Reyes possède pourtant une verve incisive qui aurait pu rendre son personnage moins moelleux et moins guimauve, une femme qui se serait battue au lieu de se complaire sur sa petite vie, une femme qui aurait renversé les barrières de l'amour au lieu de se lover dans les bras du souvenir devant l'odeur d'un café brûlant au coin du feu.
On retrouve pourtant son talent pour décrire les ambiances et les atmosphères, sa facilité à décrire l'intérieur des âmes mais que ce récit manque de tonus. Cette femme part, revient, entre les deux il ne se passe que blabla et autocritique avortée. Aucun intérêt.
Une lecture que je ne conseillerai pas ou alors vite fait bien fait.