Bridge Road
de Mamadou Mahmoud N'Dongo

critiqué par Sahkti, le 30 mars 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Haine raciale
Un sombre jour de 1928, Clarence Brown est assassiné. Un crime racial. Ni plus ni moins. Une histoire mise en lumière suite à un malentendu sur un quai de métro. Détour sur paris. Paris où il y a Elodie. Il y a Javier aussi. Inutile de résumer plus en détails ce roman découpé en trois chapitres et qui fait s'entrecroiser des portraits et des visages, avec un fil conducteur: la banalité du crime, son entrée dans notre quotidien, sur fond de haine raciale aux Etats-Unis.
Cela ressemble à une enquête avec des faits, des suppositions, des témoins, des rumeurs, un contexte sordide... Le passé chasse le présent et la peur monte au visage.
Un roman assez dur de Mamadou N'Dongo, qui comporte certaines longueurs et quelques maladresses, une impression par instants d'écriture trop rapide et peut-être une trop grande implication dans le sujet. Mas la force de celui-ci est là, bien présente au coeur et à l'esprit et les années ont beau passer, on sait que la haine ne disparaîtra jamais.