Le petit grain de café argenté
de Guillaume Tavard

critiqué par Aliénor, le 17 février 2006
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Un café sans saveur
Guillaume, jeune Français en quête d’un sens à donner à sa vie, débarque à Londres et enchaîne les petits boulots.
Il finit par atterrir chez Fresh, chaîne de restauration rapide où il va apprendre à confectionner des sandwiches en un temps record, puis des cappuccinos au poids idéal.
Durant toute une année, le lecteur assiste à sa progression au sein de l’entreprise, à ses journées ennuyeuses à servir des clients désagréables, et à son désir exprimé quotidiennement de vouloir faire autre chose.
Comme lui, ses collègues ne rêvent que de quitter Fresh sans se décider à franchir le pas, et attendent toute la semaine le vendredi soir pour pouvoir aller se saouler tous ensemble dans un bar appartenant à l’entreprise.

Ce roman était annoncé comme une « critique sociale croquante », je n’ai rien vu de tel. Guillaume n'est pas heureux danx cette entreprise qui entend régenter sa vie, mais il ne se révolte pas, ne prend pas position. Résultat, ce livre est surtout mortellement ennuyeux. J’ai eu du mal à aller au bout de ses 250 malheureuses pages, et d’ailleurs je me demande, après la lecture, pourquoi je suis allée au bout. 250 pages où il ne se passe rien, c’est beaucoup ! Si l’on aime les romans de style « journal », peut-être peut-on être séduit. Mais pour moi ce livre est sans aucun intérêt, qu’il s’agisse du style ou de l’histoire.