Les défis du troisième millénaire
de Ervin Laszlo

critiqué par Richard, le 30 janvier 2006
( - 78 ans)


La note:  étoiles
pour un monde meilleur
Ervin Lazlo est un des plus illustres philosophes contemporains. Conseiller du directeur général de l’UNESCO, membre associé du Club de Rome, il est aussi le président fondateur du Club de Budapest. Ce club est composé d’écrivains, d’artistes, de scientifiques et de philosophes, (permis ses membres il y a le Dalaï Lama, Mikhaïl Gorbatchev, Elie Wiesel …) Le Club de Budapest a pour vocation, de réfléchir aux grands enjeux planétaires et de proposer sinon des solutions clé en main au politique, mais tout au moins des axes de solutions. Dans « les défis du troisième millénaire » Ervin Lazlo exhorte l’homme politique, le dirigeant d’entreprise comme le citoyen ordinaire à une prise de conscience collective sur la nécessité d’inventer d’autres modes de développement et ainsi relever les défis du troisième millénaire».

Après un première partie « constat », dans laquelle il inventorie notamment l’évolution des ressources mondiales et leur répartition « la pauvreté du monde n’est pas un état stable et stationnaire : elle ne cesse d’empirer ». Il décrit ce qu’il lui semble être les axes d’une évolution favorable de notre monde : « penser globalement et vivre de façon responsable – élever les visées des gouvernements nationaux au-delà des électorats locaux et des lobbies, adopter une déontologie environnementale efficace… ».

« Les défis du troisième millénaire » est l’ouvrage d’un homme sage, raisonnable, réfléchi, créatif. On sent que les idées qu’il développe sont de bonnes idées pour le développement harmonieux de notre monde. On ressent aussi de la frustration, tant les peuples, les états du monde sont éloignés de la démarche qui est proposée