La proie du remords
de Jonathon King

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 4 janvier 2006
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Pris Edgar pour un 1er roman policier
En se réfugiant dans les marais de la Floride, Max Freeman croyait avoir tiré un trait sur sa carrière de policier, achevée abruptement lorsqu’il avait abattu un délinquant de 12 ans pendant un vol à main armée. Pendant une randonnée dans son canoë, il fait la macabre découverte du corps d’un enfant, le troisième en série. Son passé fait alors de lui un suspect. Comme si les choses ne pouvaient aller pire, le tueur tente aussi de le liquider.

Comme Michael Connelly (son endosseur), King est issu du milieu journalistique. Toutefois, on ne parle pas du même niveau de qualité. L’intrigue est simple, elle ne s’attarde pas sur les pistes à suivre, ne provoque pas de grands frissons. L’accent semble avoir plutôt été placé sur l’action - notre héros frôlera la mort à de nombreuses reprises – et l’ambiance, celle des Everglades, humide et pesante.

En somme, un polar moyen, typique de la production américaine habituelle.