Rita Gorr & Ernest Blanc : Les Telramund de Bayreuth
de Georges Farret

critiqué par Richard, le 27 décembre 2005
( - 78 ans)


La note:  étoiles
grandes voix
L’ouvrage que georges Farret a écrit sur Rita Gorr et Ernest Blanc est destiné principalement aux amateurs de lyrique, nostalgiques d’une certaine époque.

J’ai eu le plaisir d’écouter et de voir sur scènes ces voix aujourd’hui oubliées. Il faut avoir vu Ernest Blanc acclamé par un public surchauffé, obligé de bisser ses airs principaux (notamment un Escamillo de Carmen) pour savoir à quel point cet artiste a été important dans l’art lyrique. Premier baryton français à chanter à Bayreuth, ce toulonnais aura été l’un des plus grand telramund (méchant dans Lohengrin l’opéra de Wagner).

Rita Gorr mezzo soprano belge aura laissé plus de traces de sa gloire passée, des enregistrements considérés encore aujourd’hui comme la référence dans le type d’ouvrage concerné sont au catalogue de tous les distributeurs de musique classique.

Ils s’agissaient de deux grandes et belles voix, mais également de deux personnalités intéressantes qui vivent aujourd’hui une paisible retraite.

L’ouvrage de George Farret raconte la carrière de ces deux chanteurs, les moments forts, les rencontres importantes. Il comprend également un chronologie et une discographie détaillée.

Ce genre de document a la vertu de réduire l’oubli dans lequel tombe des artistes qui ont été importants, mais que les modes ont remplacés. Un moment sympathique de nostalgie.