Madlands
de K. W. Jeter

critiqué par Elric, le 4 juin 2001
(Boussu - 49 ans)


La note:  étoiles
It's a Mad Mad Mad Land
Disciple de Philip K. Dick (il vient d’ailleurs de signer une suite au célèbre « Blade Runner » du Maître), Jeter écrivit dans les années 70 une série de romans cyber-punk âpres et violents, volontiers teinté d’érotisme malsain avant de se reconvertir dans le thriller horrifique.
Au début des années 90,
il retourna à ses premières amours et « Madlands » témoigne des obsessions personnelles de l'auteur pour les drogues, les évangélistes, la technologie et l’irruption progressive de l'inconscient collectif humain dans une réalité altérée par l'esprit.
Malheureusement, après un début prometteur, Jeter s’enlise lui-même dans le dédale d'une intrigue excessivement tortueuse et le récit tourne à vide en multipliant les retournements de situations et les surprises jusqu’à une fin plutôt précipitée et aussi peu convaincante qu'incompréhensible. Décevant de la part d'un romancier de ce calibre.
Faussement original 4 étoiles

Ce roman déçoit. Celui qui ne connait rien de son auteur et n’est aucunement familiarisé avec le Cyberpunk, pourrait le trouver intéressant ou même original. Mais le lecteur qui a déjà lu « Docteur Adder » ou « Horizon vertical » ne trouvera dans ce roman qu’une réplique appauvrie des œuvres précédentes de l’auteur. Mêmes thèmes, même type d’univers, même type de personnages, intrigues analogues…

ArzaK - - 45 ans - 20 janvier 2004