Obstinément peindre
de Antoine Émaz, Monique Tello

critiqué par Sahkti, le 7 décembre 2005
(Genève - 49 ans)


La note:  étoiles
La peinture de Monique Tello
Une soixantaine de (belles) pages pour faire connaissance avec l'oeuvre de Monique Tello. Peinture abstraite, rude, qui frappe le regard et interpelle d'emblée. Antoine Emaz le souligne, cette peinture doit avant tout attirer l'oeil avant de faire travailler l'esprit. C'est en effet ce qui se passe. Alternance de tonalités sombres, contraste du trait épais noir sur fond blanc, mélange osé de couleurs opposées... tout est là pour créer un choc et pousser le regard du spectateur à pénétrer ces toiles, à y percevoir la beauté cachée sous d'épaisses couches de couleur.
Une rencontre à vivre, à contempler, à méditer. J'aime cette peinture sombre dans laquelle il faut fouiller pour y trouver ce que l'on cherche, loin des standards qui offrent du tout cuit sur un plateau. Travail partagé entre l'artiste et celui à qui elle offre son oeuvre.

Quelques reproductions visibles sur le site de l'éditeur:
http://letempsquilfait.com/Pages/Parutions/…