Haute plaine
de Karla Kuban

critiqué par Eireann 32, le 30 novembre 2005
(Lorient - 76 ans)


La note:  étoiles
Les malheurs de Sophie.
Roman d’une écrivain(e) américain(e) qui semblerait être son premier traduit en français. Nous sommes dans les années 1970. La vie d’une ferme américaine est très bien rendue, ainsi que les pensées des gens en cette époque de guerre du Vietnam.
Sophie a 16 ans, elle vit dans le Wyoming (au fin fond du Wyoming !)dans le ranch familial. Familial, pas vraiment : le père est parti, un jour pour des raisons inconnues et son frère est soldat avec une partie de la jeunesse de la petite ville.
Sophie est enceinte d’un des bergers mexicains. Ses disputes avec sa mère lui font quitter son monde familier. Par l’intermédiaire de sa grand-mère, elle entreprend de rechercher son père.
Sophie n’est pas sûre d’aimer le père de l’enfant ; sa vie, ce sont les grands espaces, son cheval Pablo et la liberté d’une vie à la campagne. Sa mère est un personnage étrange, proche du mystique, buvant plus que de raison, pas vraiment une source de paix et d’amour.
Sa quête du père lui semble la seule solution à sa solitude affective Mais son père est un être brisé, rongé par un souvenir atroce, il vit à la limite de la folie dans le plus grand isolement, oubliant dans l’alcool et les champignons hallucinogènes une époque de sa vie.
Ecriture agréable, sans problème, il ne restera pas dans ma mémoire, Une petite déception, je ne me suis pas réellement senti impliqué par la vie de Sophie, un livre très superficiel à mon goût.