Wilt, tome 2 : Comment se débarrasser d'un crocodile, de terroristes et d'une jeune fille au pair
de Tom Sharpe, Christine Guérin (Traduction)

critiqué par Oxymore, le 25 novembre 2005
(Nantes - 52 ans)

La note: étoiles

Drôle mais tiré par les cheveux

Je n'avais lu que le premier volet de Wilt auparavant donc mon opinion de Sharpe n'était pas très affûtée. Le premier m'avait beaucoup amusé et j'avais apprécié le style de Sharpe. Dans cette suite, même si l'humour reste très présent, le style s’essouffle nettement et la vraisemblance du scénario laisse franchement à désirer. Je sais que ce n'est qu'une grande farce mais tout de même, j'ai eu l'impression que Sharpe avait bricolé cette histoire à la va-vite. Du coup, Wilt 2 est bourré de quiproquos poussifs qui peinent à nous arracher un sourire; en outre l'écriture est à mon goût vraiment faible, je ne recherche pas un style forcément recherché mais là je l'ai trouvé limite littérature enfantine. Bref si on enlève les pseudos analyses socio-criminelles des mouvements terroristes, l'ensemble est assez plat.

Les crocodiles votent extrême gauche
Papa de quadriplées démoniaques, professeur promu à la tête de son département et vivant maintenant dans un quartier chic on croirait la vie de Wilt devenue, à peu près, normale. C'est compter sans, et d'une, son imposante femme qui s'est mis en tête de louer une de leurs chambres à une étudiante allemande et, de deux, le don remarquable du couple à tourner des évènements banals en une succession de catastrophes ahurissantes. Chaotiques et délirant, des gags dingues allant crescendo, Tom Sharpe nous entraine dans une aventure démente où l'on a bien du mal à rester sain mentalement. Bien mieux que le premier tome, en tout cas ! Oburoni - Waltham Cross - 41 ans - 9 mai 2011

Bof !
Il faut absolument avoir lu « Wilt 1 » avant d’attaquer le tome 2. Depuis la dernière fois, Henry Wilt a eu de la promotion, sa femme Eva lui a donné des quadriplées, ils ont une grande maison dont ils louent un étage à une jeune femme allemande qui s’avère être une femme dangereuse…Voilà pour le décor. J’avais plutôt été déçue par le premier Wilt ; celui-ci m’a paru globalement moins bon. C’est dommage parce que ça démarre en trombe mais ensuite ça s’enlise dans les invraisemblances. Pour lire à la plage, ça peut passer ! Aria - Paris - - ans - 19 mai 2006