La chambre de Naomi
de Jonathan Aycliffe

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 24 novembre 2005
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
La chambre des horreurs
Alors que la vie d’un professeur semble être sans failles, sa petite fille se fait enlever et est retrouvée assassinée, à la veille de Noël. L’épreuve sera déchirante pour cet homme et sa femme, d’autant plus que la disparition sera accompagnée par la présence d’apparitions dans leur demeure familiale, celles de deux autres petites filles, mais aussi la leur, se manifestant dans les photographies d’un reporter qui bosse sur le fait divers. L’enquête pour élucider le mystère s’avérera houleuse et forte en terreur pour notre narrateur.

L’auteur de ce roman est un de ces écrivains multi-genre, mieux connu sous le pseudonyme qu’il emprunte pour ses thrillers - Daniel Easterman. Avec ce titre, il s’est sculpté une niche dans le monde de l’horreur avant de devenir le secret le mieux gardé des fanatiques du surnaturel.

Non sans rappeler « Le Tour d’écrou » de Henry James, mélangé à « The Shining » de Stephen King, l’histoire de fantômes élaborée par Aycliffe a un pouvoir d’immersion surprenant. Le rythme est d’une efficacité redoutable et ne laisse aucune chance au lecteur de respirer. D’excellents frissons, un récit solide, donc une belle réussite.