Un chat nommé Darwin
de William Jordan

critiqué par Catinus, le 18 novembre 2005
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Acharnement thérapeutique
William Jordan, professeur à l'université de Californie se laisse séduire par un chat abandonné. Il le prénomme Darwin. Tous deux s'apprivoisent mutuellement et coulent des jours heureux.
Jusqu'au jour où Darwin tombe gravement malade, frappé par un virus. Commence alors le récit de divers soins prodigués tant à domicile qu'à l'hôpital.
Hélàs, ce combat tourne à l'acharnement thérapeutique car W. Jordan - comme tout un chacun - croit à une guérison, mais qui s'avère, au fil du temps, comme de moins en moins probable.
Viennent s'ajouter des considérations d'ordre scientifique et moral ( sans compter les références à Dieu, encore ! ).
Quel gachis ! Sans le savoir évidemment, tout ce qu'arrive à faire l'auteur, c'est de prolonger inutilement les souffrances du pauvre chat.

Perso, j'ai eu de nombreux chats. J'ai commis des erreurs - par bétise -. Mais maintenant, plus question de ces tromperies niaises et infantiles. Tenter le maximum de ce qui relève de l'acceptable. Sinon, paix à leurs âmes !