Que cent fleurs s'épanouissent
de Feng Jicai

critiqué par Laudine, le 24 octobre 2005
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Qui n'a pas rêvé de réaliser son rêve ?
Une de mes plus belles rencontres dans la littérature !
Hua Xiayu a commis une seule faute : celle de réaliser son rêve, devenir un peintre respectable. Malheureusement Hua Xiayu ne vit ni à la bonne époque ni dans le bon pays.
Voici un récit bouleversant sur la Chine de Mao qui évoque avec une grande délicatesse la magie de l'art, le bonheur de la création et qui dénonce l'intolérance impitoyable de la Révolution culturelle.
Dés le début de l'histoire
Que nos coeurs s'ouvrent 8 étoiles

Feng Jicai est né en 1942 à Tianjin, dans la province du Hebei, où il vit toujours. Après des études à l'institut des Beaux Arts de Pékin, il a d'abord été peintre et pris dans le mouvement de la Révolution culturelle, jusqu'à se décision de devenir écrivain, en 1978. "Je trouvais une sorte de consolation à peindre, dit-il, jusqu'au jour où je me suis aperçu que mon style perdait de sa vigueur. Alors je me suis mis à écrire... Ecrire c'est ma voie. Cela m'est indispensable."
Depuis il a fait paraître plus d'une dizaine de romans et nouvelles ainsi que des essais sur l'art. Il dirige une association d'écrivains chinois et c'est aussi un ardent défenseur du patrimoine culturel et populaire de son pays.

Présentation éditeur: "Quelle faute a bien pu commettre Hua Xiaju, élève de l'Institut d'Art de Pékin et peintre promis à un avenir brillant, pour se retrouver du jour au lendemain dans une fabrique de céramique au fin fond de la Chine? S'il le savait...
Sans comprendre pourquoi, il va être humilié, battu, trahi, envoyé dans un camp de rééducation, son amour va être brisé!!!! Heureusement l'art et la création joue un très grand rôle ici, grâce à eux, il va pouvoir tout accepter, et repartir sur ses deux pieds!!
"Même anéanti par le plus profond des désespoirs, l'homme ne peut se résoudre à quitter la vie.""


C'est un récit bouleversant sur la chine de Mao, et de la révolution culturelle. Avec beaucoup de poésie et de délicatesse, l'auteur nous fait vivre le bonheur de la création par le biais de l'art.

Marinette - laon - 43 ans - 8 novembre 2005