Littérature => Arabe (199 livres critiqués)



couverture

Une femme à Alger : Chronique du désastre de Fériel Assima

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

« Le vent de la haine s’est levé ce jour-là »

7 etoiles
Alger, 1995, le FILS sème la terreur, brutalise les femmes, endoctrine les enfants, assassine ceux qui s’oppose à sa volonté, l’émeute gronde, les commerçants ferment leur échoppe, les militaires répriment avec violence et brutalité. « Il y a longtemps que les rues se remplissent d’hommes. Qu’elles se vident de leurs femmes », Fériel Assima élève...

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Les désorientés de Amin Maalouf

critiqué par Tanneguy - (Paris - 84 ans)

Pourront-ils se réorienter ?...

10 etoiles
…et se réapproprier l’Orient ? C’est finalement la question que pose Amin Maalouf dans ce roman remarquablement construit, écrit avec finesse et précision. Sa réponse, ou plutôt les éléments de réponse qu’il propose ne reflètent guère l’optimisme ; mais il garde espoir. Adam, le personnage principal, a quitté le Liban (l’auteur parle du...

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Khâtem - une enfant d'Arabie de Raǧāʼ ʿĀlim

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Sensualité et spiritualité

8 etoiles
Un texte d’une langue spirituelle et poétique, sensuelle et charnelle, directement surgi du fond des « Mille et une nuits », qui laisse une place primordiale aux sons, aux odeurs, aux couleurs, aux caresses, à la nature originelle, au vent de la musique et à l’eau de la pierre précieuse. Certains le datent du début...

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Badawi de Mohed Altrad

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 72 ans)

S'ARRACHER OU SE TRAHIR ?

8 etoiles
A quel prix se paye la conquête de la liberté ? Cette dernière doit-elle passer par l’effacement de sa vie, de ses origines, de ses racines ? Mohed Altrad, dans son roman : « Badawi » pose cette question, sans que celle-ci ne revête jamais un caractère inactuel ou passéiste. Un jeune bédouin, Maïouf, est en...

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Le Poète de Gaza de Yishai Sarid

critiqué par Ronanvousaime - (49 ans)

polar en israël

7 etoiles
Un bon bouquin, bien écrit (traduit), trépidant, qu'on ne lâche pas. Qui parle de l'absurdité de la haine et de la difficulté à sortir du cercle vicieux. Le dénouement ne brille pas par son réalisme mais on s'en moque dans la mesure où on adhère au reste, à l’histoire,...

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Chronique des branches de Adonis

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

UNE QUÊTE DE L’INSAISISSABLE…

8 etoiles
On ne présente plus le libanais ADONIS, de son vrai nom Ali Ahmad sa’îd, animateur de revues, essayiste, enseignant, véritable chantre du «Printemps arabe », et surtout, poète le plus célèbre du moyen Orient, dont le nom revient tous les ans parmi les grands favoris pour le Prix Nobel de Littérature, et avec encore plus...

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L'auberge des pauvres de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Saumar - (Montréal - 90 ans)

Illusion et réalité

8 etoiles
Dès les premières pages du roman, le narrateur Larbi Bennya, surnommé Bidoun, nous informe qu’il est un homme contrarié. La cause en est la routine de son couple usé par l’habitude. Universitaire qui aime écrire, il s’inscrit à un concours dans lequel il devra rédiger un texte sur Naples. Sur les lieux, il découvre L’auberge...

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Matin de roses de Naguib Mahfouz

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 54 ans)

Portraits

4 etoiles
Ce livre regroupe trois textes. Deux courts, un long. Celui qui donne son titre au livre est un étrange kaléidoscope des habitants d’une rue au Caire. Maison par maison, on visite chacun des personnages. Mahfouz nous raconte une tranche de leur vie, leur position dans la famille. Ils ne sont pas extraordinaires ou singuliers. Il...

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Neiges de marbre de Mohammed Dib

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 54 ans)

La petite fille venue du froid

7 etoiles
Dernier volet de la trilogie nordique, ce roman a comme décor le climat neigeux des pays d’Europe du Nord. Le narrateur est un traducteur exilé de son pays du Sud et marié avec une femme russe. Sa relation avec sa petite fille Lyyl est particulière. Père et fille parle leur propre langage, mais sont capables...

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Rue Darwin de Boualem Sansal

critiqué par Pascale Ew. - (56 ans)

Affronter ses origines

9 etoiles
Yazid voit sa mère s’éteindre dans un hôpital de Paris où se sont réunis ses frères et sœurs venus de tous les coins du monde, sauf le plus jeune, Hédi, perdu quelque part dans un camp d’entraînement pour Mujahidins. Cette occasion lui fait revivre ses origines empreintes de mystères qu’il n’a jamais cherché à percer. Il...

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Exils de Nuruddin Farah

critiqué par Tistou - (67 ans)

Bienvenue dans l’enfer somalien

8 etoiles
« Quel effet ça fait de vivre en ville ? demanda Jeebleh. - Le danger a son odeur, répondit Af-Laawe. Le problème c’est qu’entre l’instant où on le flaire et celui où survient la mort, il est trop tard. - Que veux-tu dire ? - Le danger, je le sens, c’est tout. - Je ne...

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Pays d'aucun mal de Acherchour El-Madhi

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Un récit embrouillé et une écriture maladroite

2 etoiles
Ce livre, que je me suis astreint à achever (car il est court), a été pour moi une énorme déception. Le 4ème de couverture, extrêmement bien rédigé, semblait promettre une vraie expérience d’écriture par un poète algérien apte à saisir les nuances et les non-dits d'un retour au village natal (Tasta-Guilef), après des années d'errance....

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Variation sur le thème d'une dictature africaine, tome 3 : Sésame, ferme-toi de Nuruddin Farah

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

DICTATURE SOMALIENNE, CLAP DE FIN!

6 etoiles
Après « Du lait aigre-doux » et « Sardines », le grand écrivain Somalien, Nuruddin FARAH referme donc avec « Sésame ferme-toi » sa grande trilogie « Variations sur le thème d’une dictature africaine», toujours largement et librement inspirée de la vie du dictateur Maxamed Siyaad BARRE qui régna sans partage sur la Somalie pendant...

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Sardines de Nuruddin Farah

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

LE SORT ACCABLANT DES FEMMES SOMALIENNES

5 etoiles
Medina est une jeune mère de famille vivant à Mogadiscio. C’est une femme moderne, et libérée qui a fait des études universitaires. Ancienne journaliste, maîtrisant de nombreuses langues, elle traduit aujourd’hui des livres étrangers en Somalien. Elle ne lutte pas de manière très active contre la dictature en place dans son pays, bien que celle-ci...

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Identité inachevé de Adonis

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Eloge de la Révolution, qui explique l'ambiguité d'Adonis face aux Printemps arabes

9 etoiles
Ce livre se présente sous la forme d'une dizaine de monologues, où Adonis (l'un des plus importants poètes vivants, dont le nom est de plus en plus fortement évoqué pour le prix Nobel de littérature) parle librement de la société arabe, des relations ambiguës entre l'Orient et l'Occident et du libre épanouissement de l'individu. Le...

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Hôtel Saint-Georges de Rachid Boudjedra

critiqué par Elya - (Savoie - 34 ans)

La guerre d'Algérie et les français

8 etoiles
Rachid Boudjedra est un écrivain d'origine algérienne prolifique que je ne connaissais pourtant pas jusqu'alors. Il a écrit pas moins d'une trentaine de romans depuis 1969. Hôtel Saint-Georges, paru en 2011, est donc son roman le plus récent. Il raconte en filigrane les infamies de la guerre d'Algérie, qui semblent, selon le point de vue...

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Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed

critiqué par Papyrus - (Montperreux - 64 ans)

De la Somalie à L'Angleterre, histoire d'un destin

9 etoiles
Nadifa Mohamed, jeune auteure d’origine somalienne, raconte dans ce beau roman l’histoire de son père, un enfant soldat, qui a traversé une partie de l’Afrique et du XXe siècle sur les traces de son propre père parti du village familial chercher "fortune" au-delà des frontières du "Somaliland". Nous allons donc suivre au fil des pages, les...

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La nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Frunny - (PARIS - 58 ans)

Les conteurs s'installent en dernier !

10 etoiles
Avec ce roman , Tahar Ben Jelloun livre la 2 ième partie de " L'enfant de sable " ( 1985 ) Ce n'est plus Ahmed , mais Zahra qui prend la parole et nous conte sa version des évènements. Zahra (Ahmed) est une enfant à l'identité trouble et vacillante. Une fille masquée par...

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Eloge de la haine de Khaled Khalifa

critiqué par Elya - (Savoie - 34 ans)

Ennuyant

4 etoiles
Quelle déception ! Il ne manquait pas grand-chose pour faire de ce roman un très « beau » témoignage des abominables altercations qui ont eu lieu entre les islamistes radicaux Syriens et le gouvernement du pays et son despotisme. L’écrivain ne prend pas parti, les violences, l’horreur et la bêtise humaine sont présents des deux...

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Les figuiers de Barbarie de Rachid Boudjedra

critiqué par Lectio - (74 ans)

Alger-Constantine

8 etoiles
Les deux hommes se connaissent depuis l'enfance. Nés à Constantine, ils sont de cousinage plus ou moins lointain, mais tel n'est pas le lien qui les unit. Fils d'un haut fonctionnaire de police, l'un connait une jeunesse aisée au sein d'une famille unie à l'abri du besoin. L'autre, fils d'une mère répudiée et d'un père...

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Du lait aigre-doux de Nuruddin Farah

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

TRAGEDIE SOMALIENNE

5 etoiles
Le récit se déroule en Somalie dans la ville de Mogadiscio. Le pays est sous le joug d’une dictature sans concessions, menée d’une main de fer par le «Général». (Aucun autre nom ne le désignera tout au long du livre). Nous suivons, le destin tourmenté de deux frères jumeaux Soyann et Loyann. Tous deux ont...

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Les enfants de Béthanie de Saʿīd Abū al-Rīš

critiqué par AmauryWatremez - (Evreux - 54 ans)

Une terre sans peuple pour un peuple sans terre...

7 etoiles
Voilà quel était le slogan livré aux juifs se réfugiant en Palestine à partir de la construction du Foyer National Juif en 1919, et après la Shoah, c'était l'expression pour beaucoup d'entre eux d'un formidable espoir. Il fuyait l'antisémitisme et les fascismes naissants pour recréer une terre promise et une nouvelle société qui leur permettraient...

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Le silence des rives de Leïla Sebbar

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

« Qui me dira les mots de la mère ?»

8 etoiles
Dans un récit elliptique comme une rapsodie orientale qui déroulerait son ellipse sur les deux rives de la Méditerranée, Leïla Sebbar évoque le sort de ce peuple déchiré, de ces femmes qui sont restées au bled pour attendre des maris qui ne reviendront sans doute jamais, de ces maris qui ne peuvent plus revenir mais...

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Tombeau pour New York de Adonis

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

LE POETE DE LA RUPTURE

8 etoiles
ADONIS (Ali Ahmed Saïd ESBER de son vrai nom, Libanais d’origine Syrienne), est le poète de la rupture avec la tradition poétique arabe, rupture définitive et consommée, il faut le dire. Il s’agit ici d’une poésie aux rythmes rapides, des poèmes courts en demi-teintes, des poèmes en prose, où disparaissent les frontières de l’histoire de...

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Niloufar de Ron Leshem

critiqué par Mithrowen - (La Chaux-de-Fonds - 35 ans)

Portrait de la jeunesse iranienne

8 etoiles
Ron Leshem, auteur israélien, nous propose ici son deuxième roman: Niloufar. Le roman raconte l'arrivée de Kami, jeune iranien provincial venu faire ses études d'ingénieur à Téhéran. Il va loger chez sa tante, Zahra, une ancienne actrice et chanteuse tombée dans l'oubli après la révolution islamique et ses censures sur l'art. Dans l'immeuble, il va...

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L'équation africaine de Yasmina Khadra

critiqué par CHALOT - (Vaux le Pénil - 76 ans)

Un hymne splendide et émouvant

10 etoiles
« L'équation africaine » roman de Yasmina Khadra Un hymne splendide et émouvant Chaque œuvre de cet auteur est un événement littéraire. Celui ci s'inscrit dans la lignée des précédents et notamment de « l'Olympe des infortunes ».... Le lecteur est invité à découvrir un Continent, tel qu'il est et à rencontrer ses différents acteurs dans leurs diversités. C'est...

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L'homme du Livre de Driss Chraïbi

critiqué par Camarata - (72 ans)

« Mène nous vers le chemin de l’équilibre… »

10 etoiles
Un très beau roman de fiction sur la vie du prophète MOHAMMED (ou Mahomet), il se lit dans un souffle, comme dans un songe grâce à une poésie lyrique, fulgurante, cosmique, à des descriptions colorées et sensuelles, à la luxuriance d’un pays aux traditions millénaires. Mohammed homme doux, rêveur et timide est l’époux de la riche...

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Nedjma de Yacine Kateb

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Etoile filante

8 etoiles
Dans ce texte qui s’enroule comme une rapsodie quatre jeunes Algériens trouvent un travail, dans le bled à proximité de Bône, mais le perdent très vite pour cause de violence envers le chef du chantier et de meurtre d’un riche entrepreneur lors du mariage de celui-ci avec la fille du chef molesté. L’un en prison,...

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Le mécanicien des roses de Hamid Ziarati

critiqué par Camarata - (72 ans)

Sa fille,son bouton de rose, sa liberté, broyée par la répression

10 etoiles
Ce roman raconte la vie d’une famille iranienne sur plusieurs générations. il est construit sur 5 récits chronologiques, dont le sujet est tour à tour un des membres de cette famille. Le pivot central, le dénominateur commun étant le personnage de Reza . Reza jeune homme aventureux et curieux déterminé à fuir l’enfermement de son...

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Le pays sans ombre de Abdourahman A. Waberi

critiqué par Carmen - (77 ans)

Quelques nouvelles magnifiques mais terribles

8 etoiles
Chacune des 17 nouvelles de ce recueil participe à l’élaboration du portrait à mille facettes du pays de l’auteur. Pays réel, pays imaginaire, pays rêvé que nous découvrons à travers des contes, des légendes, des récits construits comme des chansons aux refrains lancinants, des morceaux de poésie pure ou des extraits de témoignages poignants...

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L'imposture des mots de Yasmina Khadra

critiqué par Carmen - (77 ans)

Quand Yasmina Khadra a révélé qu'il était un homme

8 etoiles
Lorsque paraît « L’écrivain », le roman autobiographique de Yasmina Khadra, le public et les médias stupéfaits découvrent que la femme courageuse qui avait osé parlé de l’Algérie, son pays déchiré, est en réalité un homme, de surcroît un officier de l’armée algérienne. L’œuvre connaît le succès auprès des lecteurs et obtient la médaille de Vermeil...

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L'automne des chimères de Yasmina Khadra

critiqué par Carmen - (77 ans)

Le Commissaire Llob tire sa révérence

8 etoiles
Le commissaire Llob revient dans son village natal pour accompagner son ami d’enfance, un artiste peintre, aux funérailles de son frère égorgé par les intégristes. A son retour, son patron l’attend et l’informe de sa mise à la retraite d’office. Son dernier roman, Morituri, a mis en cause de puissants personnages de la mafia algérienne...

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La Rose de Blida de Yasmina Khadra

critiqué par Carmen - (77 ans)

Un amour de jeunesse

7 etoiles
Ce petit roman aurait pu constituer un épisode de L’écrivain paru quelques années plus tôt. Mohammed Moulessehoul a treize ans quand, en sortant de la prison de l’école dans un état lamentable, il aperçoit dans la cour une jeune femme ravissante, « presque irréelle ». Il en tombe amoureux et ne pense plus...

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Les Humeurs de Marie-Claire de al-Ḥabīb al- Sālmī

critiqué par Camarata - (72 ans)

-Elle est dans mon cœur. Elle y sera toujours

10 etoiles
Apres avoir fini ses études à Paris, Mahfouz jeune tunisien d’origine modeste, choisit de rester en France en travaillant la nuit dans un hôtel. Il fait la connaissance de Marie –Claire une pure parisienne de Ménilmontant. Après une période d’observation ils décident de vivre ensemble. C’est un changement considérable pour Mahfouz , deux expériences commencent,...

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Les fils de la médina de Naguib Mahfouz

critiqué par Poignant - (Poitiers - 57 ans)

Légendes du Caire

10 etoiles
L'histoire légendaire d'un quartier du Caire sert de support à ce roman puissant, profond, agréable et exotique, tout en paraboles. Dans un contexte de ruelles tumultueuses où se côtoient des marchands ambulants, des boutiquiers, des mendiants, des fumeurs de haschisch, des conteurs et bien sûr d'innombrables gamins, Naguib Mahfouz décrit les aventures de héros mythiques (Gabalawi,...

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Anthologie poétique (1992-2005) : Edition bilingue de Mahmoud Darwich, Elias Sanbar (Traduction), Fārūq Mardam bayk (Préface)

critiqué par Soldatdeplomb4 - (Nancy - 34 ans)

Texte poignant et vertigineux

9 etoiles
Il est bien commode de faire des écrivains des hommes de paix, et c'est le cas de Mahmoud Darwich qui fut affublé à raison du surnom de "poète de la paix". Cependant, la paix qu'il appelle n'est pas totalement naïve et gratuite, loin de là. Il ressort de ses poèmes du ressentiment à l'égard de...

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Le premier amour est toujours le dernier de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Sissi - (Besançon - 53 ans)

Histoires d'amour, histoires cruelles, histoires sensuelles.

7 etoiles
Le rapport entre les hommes et les femmes, qu’il soit amoureux ou sexuel, est le thème central de ces quelques vingt nouvelles, qui se déroulent pratiquement toutes au Maroc, de nos jours ou quelques années plus en arrière. Les femmes que l’on croise dans ce recueil sont manipulatrices, trahies parfois, terriblement excitantes ; elles revendiquent le...

couverture

Le jour où Nina Simone a cessé de chanter de Darina al- Joundi, Muḥammad Qāsimī

critiqué par Sanchan - (40 ans)

Un témoignage poignant, difficile, et humain

6 etoiles
Le témoignage est un genre qui ne m'a jamais vraiment attiré. Darina Al-Joundi était une parfaite inconnue pour moi avant qu'on me mette ce livre entre les mains. Cette jeune femme libanaise, née dans un milieu intellectuel aisé, nous raconte son enfance sous les bombes, les attentats, les massacres lors de la guerre du Liban. Elle...

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Le palais du désir de Naguib Mahfouz

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)

ah les femmes...

10 etoiles
Le Caire, à l'aube de l'indépendance. Encore anglaise, mais pour peu de temps, l'Egypte du début des années 20 hésite entre le repli identitaire et l'ouverture vers le monde occidental. Au travers du conflit des générations au sein de la famille d'Ahmed Abd-el-Gawwad c'est toute la classe moyenne égyptienne qui est décrite, vue du côté...

couverture

Sin, tome 2 : Les gardiens de l'arbre de Noureddine Séoudi

critiqué par Orphé - (33 ans)

Un monde imaginaire qu'on souhaiterait ne jamais quitter

9 etoiles
Dans son premier tome, "Le dernier poète", Noureddine Séoudi nous avait fait pénétrer dans son monde poètique et épique, d'une richesse extraordinaire pour qui connaît les mythes et légendes d'orient. Cette richesse est à l'origine de la grande critique que l'on pouvait faire à ce premier opus, c'est-à-dire le manque des appendices concernant les personnages...

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Taxi de Khaled Al Khamissi

critiqué par Ori - (Kraainem - 88 ans)

Humour amer dans les taxis du Caire …

7 etoiles
Une cinquantaine de dialogues entre le narrateur et différents chauffeurs de taxis apportent au lecteur un précieux témoignage de ce qu’est aujourd’hui la vie quotidienne du "petit peuple" dans la capitale égyptienne. Par delà l’humour désespéré émaillant la plupart des propos des taxi-men interrogés, l’on réalise à quel point le citoyen égyptien se bat de manière...

couverture

Le pain nu de Mohamed Choukri

critiqué par Krityaros - (31 ans)

Un livre qui ne dit que la vérité

8 etoiles
Voilà un livre qui mérite beaucoup plus de succès, "Le Pain Nu" de l'écrivain marocain Mohamed Choukri a été un des premiers livres arabes à parler des sujets tabous dans la société nord-africaine de l'époque des années 30 aux années 50. Ce roman prend une forme autobiographique en racontant l'enfance de l'auteur, un enfant...

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L'Histoire du scorpion qui ruisselait de sueur de Akram Musallam

critiqué par Sahkti - (Genève - 49 ans)

Derrière le miroir, la Palestine

9 etoiles
Akram Musallam, dont c'est ici –si je ne me trompe pas- le premier roman traduit en français, est palestinien et journaliste. Dans ce texte court et dense, il livre de puissantes métaphores de la situation actuelle en Palestine grâce aux images de scorpion qui hantent ce livre. Tout commence avec une rencontre fugace, une parisienne croisée...

couverture

Rêve d'envol de Hayat el- Yamani

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)

mektoub

10 etoiles
Peut-on échapper à son destin? Et si le destin était fait de tous les hasards de la vie, et de tous les efforts que l'on fait pour s'arracher à la terrible fatalité de l'enfance? Lorsque le frère ainé meurt, alors qu'il venait d'être accepté à l'école de gendarmerie (une aubaine pour toute la famille), quoi...

couverture

L'Olympe des infortunes de Yasmina Khadra

critiqué par Septularisen - (Luxembourg - 56 ans)

YASMINA KHADRA COMME VOUS NE L'AVEZ ENCORE JAMAIS LU!

8 etoiles
L’Olympe des infortunes est un terrain vague (sorte de «cour des miracles») à la périphérie d’une ville, coincé entre une décharge et la mer. Là vit un peuple de vagabonds, de clochards, de laissés-pour-compte qui se font appeler les Horr. Ils vivent, ou plutôt survivent, en marge de la société de consommation qu’ils considèrent comme mauvaise....

couverture

La petite fille des eaux de Collectif

critiqué par Imani - (Toulouse - 43 ans)

une collaboration réussie pour un roman écrit à 10 mains.

10 etoiles
Pour dire l'indicible d'une réalité perdurant dans certains pays africains, c'est à dire l'esclavage moderne des enfants, des auteurs ont pris la plume. La petite fille des eaux n'est autre que Sitè, une jeune fille vivant dans une cité lacustre du Bénin. Devant la dureté de la vie qui s'abat sur sa famille, le père de...

couverture

Les filles de Riyad de Rajaa Alsanea

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

« Choisis celui qui t’aime, pas celui que tu aimes. »

7 etoiles
Pendant un an, tous les vendredis soir, une jeune saoudienne inonde la toile de ses mails qui scandalisent la bonne société locale parce qu’ils racontent l’histoire de quatre copines qui rêvent d’épouser un jeune homme qui les aime et les respecte. Ces mails se présentent toujours de la même façon : une citation, sur l’amour...

couverture

Contes des mille et une nuits de Antoine Galland (Traduction), Jindra Čapek (Illustration), Renáta Fučíková (Illustration)

critiqué par Ngc111 - (38 ans)

Écoutez Shéhérazade

8 etoiles
Qui ne connaît pas les contes de 1001 nuits? Tout le monde en a entendu parler mais je pense que finalement peu de gens les ont vraiment lus. L'on pense connaître certaines de ces histoires comme Aladdin ou Ali Baba mais nous ignorons par exemple que la lampe d'Aladdin n'est pas le seul objet pouvant...

couverture

A la recherche de Walid Masud de Ǧabrā Ibrāhīm Ǧabrā, France M. Douvier (Traduction)

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

« Personne n’est jamais sûr de ce que le destin lui réserve »

9 etoiles
« … Encore un autre corbeau, et un autre encore, corbeaux, corbeaux, où que mon regard se porte je ne vois que des corbeaux, horribles chocs lorsqu’ils s’écrasent contre les vitres, voilà que même le vent du désert porte des relents de mort. » Ce funeste présage figure sur la cassette que les amis de...

couverture

Sîn, tome 1 : Le dernier poète de Noureddine Séoudi

critiqué par Orphé - (33 ans)

Du nouveau sous le ciel de la fantasy

10 etoiles
Dans la pléthore de romans de fantasy, il en est beaucoup dont l'intérêt réside uniquement dans la beauté d'une couverture soignée et leur intérêt s'arrête à cette page très souvent. Tel n'est pas le cas pour ce premier tome de cette trilogie qui nous plonge dans un univers déroutant peuplé de djinns, de tinnins (dragons),...