Littérature => Asiatique (889 livres critiqués)



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Les petites épiceries de mon enfance de Mekyeong Lee

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Boutiques en dessins

8 etoiles
Ayant quelque peu délaissé la peinture qu’elle a étudiée à l’université, pour élever ses enfants, Lee Mekyeoung éprouve le besoin de reprendre la plume – elle dessine à la plume et à l’encre acrylique – après avoir visité une petite épicerie lors de l’une des premières sorties qu’elle effectue avec son deuxième enfant. Le charme...

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Un Paradis de Keyi Sheng

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Exploitation des mères porteuses

9 etoiles
Elle n’est pas tout là Wenshui, Pêche pour ses collègues, 168 pour l’administration de l’établissement où elle a été recueillie, elle est un peu simplette, son monde se résume à sa mère disparue, son enfance, les loubards qui l’ont maltraitée et les petits animaux, les oiseaux, les papillons, surtout son petit chien Mascotte le seul...

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La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

L'art de la correspondance

8 etoiles
Ito Ogawa qui nous avait émus avec son précédent ouvrage « Le restaurant de l’amour retrouvé », publie en ce mois d’août, en France, ce roman qui se déroule lui aussi dans le milieu commercial. La gastronomie qui ne laisse pas indifférente l’héroïne de ce nouveau roman, est très présente dans ce texte aussi. L’auteure...

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Fille de joie de Kiyoko Murata

critiqué par Catinus - (Liège - 72 ans)

Education d'une fille de joie

8 etoiles
Au début du vingtième siècle, Ichi, quinze ans, est vendue par ses parents au tenancier d’une maison close. A travers ce roman, nous allons la suivre dans sa nouvelle vie. L’auteur s’attache surtout à nous décrire son éducation intellectuelle donnée par des professeurs qui tentent de lui procurer un statut, des clés, pour se libérer...

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Histoire du poète qui fut changé en tigre de Atsushi Nakajima

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

Fantastique

10 etoiles
Ce recueil de contes et nouvelles comprend les récits écrits par Nakajima dans les six mois qui précédèrent sa mort prématurée en 1942 à trente-trois ans. J'avais déjà lu de cet auteur un très beau récit biographique sur les derniers temps de Robert-Louis Stevenson : "La mort de Tusitala". L'auteur, élevé dans une famille d'érudits confucianistes, connaissait...

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Le dragon, les tigres, le chien suivi de Hors du jardin dévasté de Pa Kin

critiqué par Henri Cachia - (LILLE - 62 ans)

Anarchie et poésie...

8 etoiles
Ba Jin, issu d'une famille de hauts fonctionnaires et de riches propriétaires terriens, il se retrouve dès l'âge de 13 ans orphelin de père et de mère et confié à l'éducation traditionnelle chinoise, qu'il ne goûte guère. Il lui préfère la littérature et s'intéresse très vite à l'anarchisme qu'il découvrira dans quelques revues. Dès l'âge...

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Konbini / La fille de la supérette de Sayaka Murata

critiqué par Catinus - (Liège - 72 ans)

Hyper japonais / 100 % banzaï

9 etoiles
Keiko Furukura est employée dans un konbini, soit une supérette. Malgré son zèle et son abnégation dans l’entreprise, son entourage lui reproche plusieurs choses et pas des moindres, là-bas, au pays du soleil levant : elle a trente-cinq ans, célibataire, donc toujours pas mariée, sans enfant, même pas un amant ( elle n’est pas du...

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Le faucon errant de Jamil Ahmad

critiqué par SpaceCadet - (Ici ou Là - - ans)

Passage parmi les tribus du Pakistan

8 etoiles
Originaire du Pendjab, c'est à titre de fonctionnaire d'état que Jamil Ahmad a passé une grande partie de sa vie dans les régions frontalières du Pakistan. Régions isolées, parfois inhospitalières, elles se sont pourtant avéré riches en enseignements pour Jamil Ahmad car d'un poste à l'autre, il consigne dans ses carnets les observations et...

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La toile du paradis de Maha Harada

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

La passion de Rousseau

9 etoiles
En 2000, à Kurashiki au Japon, Orie Hayakawa est surveillante au musée d’art Ohara mais personne ne sait que c’est une grande spécialiste de la peinture moderne et notamment du Douanier Rousseau. Elle est revenue au pays quand elle était enceinte de la jolie adolescente eurasienne qui partage désormais sa vie. Un jour, son patron...

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Noir et blanc de Junichirô Tanizaki

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Crime parfait

9 etoiles
Ce roman de Tanizaki, publié au Japon en 1928, n’avait jamais été traduit en France avant que les Editions Philippe Picquier éditent la présente version en ce début de mai. Ce roman raconte l’histoire d’un écrivain certainement talentueux mais très peu assidu à son travail, il préfère rechercher la compagnie des jolies femmes, notamment les...

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Généalogie du mal de You-jeong Jeong

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Entre le soldat blanc et le soldat bleu

8 etoiles
Un matin d’hiver, entre cinq et six heures du matin, à Gundo, ville nouvelle dédiée aux loisirs au sud de la Corée, dans le vaste duplex de sa mère qui coiffe un building de bureaux, Yujin s’éveille péniblement d’un sommeil comateux. Il ne se souvient de rien mais il se sent emprisonné comme dans une...

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Instantanés d'Ambre de Yôko Ogawa

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Reflets dans un oeil d'or

10 etoiles
Sur le thème de l'immense capacité de l'enfance à contourner une réalité cruelle par le pouvoir infini de l'imagination, qu'elle associe ici à celui du désir de perpétuation des êtres et des choses aimés au-delà de leur disparition - thème récurrent dans son œuvre - Yôko Ogawa, par la grâce de sa plume, nous fait...

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Toutes les nuits du monde de Chi Zijian

critiqué par Fanou03 - (* - 48 ans)

Deux magnifiques récits, pudiques et touchants

7 etoiles
[i]Toutes les nuits du monde[/i] est composé de deux magnifiques récits, pudiques et touchants, deux récits qui se font échos, de façon troublante : celui d’une petite fille laissée, le temps d’une année, à la campagne chez ses grands-parents et qui se lie d’amitié avec une vieille dame marginale; puis celui d’une veuve qui s’en va...

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Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa

critiqué par Darius - (Bruxelles - - ans)

Nana, un chat de gouttière

6 etoiles
J’ai un faible pour la littérature japonaise, mais j’avoue que ce roman m’a laissé sur ma faim. On y raconte les mémoires d’un chat, à vrai dire un chat errant qui se fait adopter par un jeune homme dénommé Satoru. Pour une raison inconnue, Satoru doit lui trouver une autre famille, mais on en ignore la...

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Ohan de Chiyo Uno

critiqué par Fanou03 - (* - 48 ans)

La double inconstance

8 etoiles
Si il y a bien des romans particuliers, c’est ceux mettant en scène un personnage principal qui n’a rien pour provoquer l’empathie du lecteur, ou tout du moins son identification. Je pense ainsi par exemple à Humbert Humbert de [i]Lolita[/i] ou encore au nazi Rudolf Lang[/i] dans [i]La Mort est mon métier[/i]. Ces récits provoquent...

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La péninsule aux 24 saisons de Mayumi Inaba

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Au rythme de la nature

8 etoiles
A l’automne de sa vie, une Tokyoïte divorcée décide de quitter provisoirement la ville quand sa meilleure amie se suicide, elle se rend dans la presqu’ile de Shima, une péninsule sur la côte pacifique dans la région de Nagoya, où elle passait ses vacances avec sa famille quand elle était plus jeune. Fatiguée, ébranlée par...

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Riz de Su Tong

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Noirceur et fatalité

7 etoiles
Su Tong, l'un des écrivains les plus en vue de la littérature chinoise contemporaine, s'est surtout fait connaître chez nous pour son roman "Epouses et concubines" adapté à l'écran par le réalisateur Zhang Yimou. "Riz", publié en Chine en 1991, décrit le parcours ascensionnel et la chute d'un homme, Wulong, dans un univers violent et corrompu,...

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Ma très chère grande soeur de Ji-young Gong

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Soeur tout de même

8 etoiles
« Bongsun a encore disparu, m’a annoncé ma mère… Mon Dieu elle a déjà eu quatre enfants de pères différents…. » Bongsun c’est la jeune fille recueillie par la famille de la narratrice alors qu’elle n’était qu’une enfant mal traitée par une famille d’accueil, c’est elle qui a pour bonne partie élevé celle qui est...

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Bonsoir, la rose de Chi Zijian

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Un intérêt historique plus que littéraire

5 etoiles
Récit doux-amer qui au final ne m'aura laissé qu'une absence de saveur, "Bonsoir, la rose" n'est pourtant pas sans présenter des aspects tout à fait dignes d'intérêt. Le roman a en effet pour cadre la ville d'Harbin porteuse à plus d'un titre d'une identité propre. Chacun d'entre nous a probablement, peut-être sans le savoir, vu des...

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Les aventures des quatre derviches de Mir Amman

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Quatre derviches dans la nuit

7 etoiles
« Donne-moi actuellement à boire, ô échanson ! un vin généreux, afin que mon esprit ne soit jamais émoussé. Il me faut un vin très capiteux, car je vais mettre le pied dans l’étrier du voyage ». Chaque chapitre du récit des aventures des quatre derviches commence par une requête de ce type, c’est une...

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Pour quelques milliards et une roupie de Vikas Swarup

critiqué par Ellane92 - (Boulogne-Billancourt - 48 ans)

deux roupies mais pas plus !

5 etoiles
Sapna est vendeuse dans un magasin d'électroménager de Dehli. C'est son travail qui permet de faire vivre Ma, sa mère, et qui paie les études sa jeune soeur, qui ne rêve pourtant que de décrocher une candidature dans une émission de télé-réalité pour devenir une vedette. Entre midi et deux, elle va prier au temple...

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L'idiote de Ango Sakaguchi

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Deux nouvelles, au ton dur et âpre, dans le Japon agonisant sous les bombes

10 etoiles
Ce recueil est composé de deux nouvelles (dont la deuxième est très courte), qui mettent en scène des anti-héros marginaux englués dans les horreurs du Japon de la seconde guerre mondiale. Même si le contexte des récits peut faire songer à Kawabata, qui a aussi beaucoup écrit sur l’effondrement du Japon traditionnel et sur la...

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Mes chats écrivent des haïkus de Brigitte Allioux, Shinbô Minami

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Chats écrivains

8 etoiles
Le 6 octobre dernier, j’écrivais à propos de ma lecture du livre de Takashi Hiraide, « Le chat qui venait du ciel » : « Les écrivains nippons semblent beaucoup aimer les chats, ils en parlent souvent dans leurs textes, et certains comme Hiraide et Nosaka leur ont carrément consacré un livre… ». Juste après...

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Les chroniques de Zhalie de Yan Lianke

critiqué par Tistou - (67 ans)

Mythoréalisme, dit-il …

9 etoiles
Dans une préface, « Chine, littérature et mythoréalisme » (d’après une formulation imaginée par Brigitte Duzan), Yan Lianke se montre étonnamment disert et clair sur la difficulté qu’il rencontre, sur celles que rencontrent les auteurs chinois, dès lors qu’ils veulent se montrer un tant soit peu critiques du mode de fonctionnement du régime actuel ou...

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Heaven de Mieko Kawakami

critiqué par Sentinelle - (Bruxelles - 54 ans)

Sujet complexe, éprouvant et dérangeant

8 etoiles
C'est le deuxième roman que je lis de Mieko Kawakami et je suis toujours aussi surprise par le manque de facilité que j'ai à lire ses romans, avec cette impression de lire beaucoup mais d'avancer peu. C'est vraiment une sensation très étrange que j'ai du mal à comprendre : je suis comme engluée dans ma...

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Leçons de grec de Han Kang

critiqué par Nathavh - (59 ans)

Sensibilité, sensualité de la langue

9 etoiles
J'avais beaucoup apprécié "La végétarienne" , attirée par la littérature asiatique, l'envie de retrouver la plume d'Han Kang était grande. Je me suis à nouveau régalée. Lui est un professeur de grec ancien. Adolescent il avait quitté la Corée pour l'Allemagne. Atteint d'une maladie dégénérative, il perd progressivement la vue. Il décide alors...

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Parce que je déteste la Corée de Mélanie Basnel, Kang-myoung Chang, Lim Yeong-Hee

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Le choix de Kyena

7 etoiles
Kyena, jeune femme de vingt-sept ans, n’imagine pas son avenir en Corée. Elle dit : «… je n’ai pas d’avenir en Corée. Je ne suis pas sortie d’une grande université, je ne viens pas d’une famille riche, ne suis pas aussi belle que Kim Tae-hui. Si je reste en Corée, je finirai ramasseuse de détritus...

couverture

La vie du bon côté de Keisuke Hada

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Vivre pour vivre

7 etoiles
Dans une ville nouvelle de la banlieue de Tokyo, Kento, un jeune homme de vingt-huit ans souffreteux, sujet au rhume des foins, vit avec sa mère qui fait bouillir la marmite et son grand-père âgé de quatre-vingt-sept ans. Le vieil homme répète sans cesse qu’il souhaite mourir doucement et rapidement pour ne plus gêner les...

couverture

Mariage contre nature de Yukiko Motoya

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Quand l'amour fleurit

8 etoiles
J’ai déjà lu l’an dernier un autre roman de Yukiko Motoya « Comment apprendre à s’aimer » qui évoquait les difficultés relationnelles apparaissant au fil du temps entre les époux ou les amis, il semblait conclure qu’il suffirait peut-être que soyons tous un peu plus tolérants pour que les frictions et autres contrariétés cessent de...

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Homme du Sud, Femme du Nord de Chao Wang

critiqué par Catinus - (Liège - 72 ans)

Un visage de la Chine Nouvelle

7 etoiles
Une nouvelle qui conte l’histoire tout simple d’un ouvrier chinois qui travaille sur des chantiers de la Chine Nouvelle et d’une marchande ambulante. « Des Zhao Jie, des travailleurs migrants, il y en a, en Chine entre 80 et 120 millions : paysans ou jeunes diplômés ruraux du secondaire, sans avenir en tous cas,...

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Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa

critiqué par Nathavh - (59 ans)

Magnifique

10 etoiles
Merci à Julie de m'avoir proposé de la rejoindre dans sa lecture et d'en faire une LC. J'avais acheté ce titre à sa parution et il attendait sagement son tour. C'est un joli coup de coeur. Sentarô est gérant de DORAHORU, il est marchand de "dorayaki" , une pâtisserie japonaise. Il s'agit de deux crêpes (genre...

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Sous une pluie d'épines de Vu Tran

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Amour à mort

8 etoiles
Tran Vu a quitté le Vietnam alors qu’il n’était encore qu’un grand adolescent, à bord de l’un de ces bateaux qui ont constitué les boat people, ce peuple fuyant le pays après la défaite des Américains en défiant l’océan en grappes humaines entassées dans des rafiots de fortune au risque de leur vie. Après avoir...

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L'aiguillon de la mort de Toshio Shimao

critiqué par FROISSART - (St Paul - 76 ans)

L'aiguillon de la mort, critique de Patryck Froissart

10 etoiles
Toshio, écrivain, mène une double vie tranquille, organisée, avec d’une part Miho, son épouse depuis dix ans, et ses deux enfants Shinichi et Maya, avec d’autre part sa maîtresse, désignée tout au long du récit par le syntagme « la femme », depuis à peu près autant de temps. Tout se passe bien jusqu’au jour où...

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Jeune fille à l'ouvrage de Yôko Ogawa

critiqué par Catinus - (Liège - 72 ans)

De qualité inégale ...

7 etoiles
Dix nouvelles de qualité inégale. A pointer : « Aria » : chaque 12 février le jour anniversaire de sa tante, un neveu rend visite à sa parente dans la montagne japonaise. « Transit » : une japonaise est allée en France, le pays de son grand-père juif qui vient de décéder. « La crise du troisième mardi »...

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Pour être enfin libre : Du prix Nobel à l'exil de Shirin Ebadi

critiqué par Colen8 - (82 ans)

Un jour, peut-être, et à quel prix !

8 etoiles
Après la monarchie iranienne si peu soucieuse des droits de l’homme, le régime extrémiste instauré par la Révolution de 1979 n’a pas tardé à faire bien pire. Déjà magistrate de haut rang, Shirin Ebadi s’est d’abord vu refuser l’exercice de son métier réservé dorénavant aux hommes. Révoltée par l’exécution d’enfants et reconvertie en avocate elle...

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Poésie chinoise de l'éveil: A l'infini du ciel de Auteur inconnu

critiqué par Page - (Rennes - 35 ans)

La poésie est l’exercice de l’éveil

10 etoiles
Alors que quasiment plus aucun ouvrage n’utilise plus la transcription phonétique de l’École française d’Extrême-Orient depuis un demi-siècle, c’est celle-ci qui nous est imposée ici, ce qui empêchera le lecteur de trouver sur internet le moindre renseignement sur les écrivains cités (ou un autre extrait de leur œuvre), ce qui est regrettable. Ainsi la citation,...

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La philosophie du porc et autres essais de Xiao bo Liu

critiqué par Colen8 - (82 ans)

Vaincre par le courage de la vérité

8 etoiles
Synonyme de richesse en Chine le cochon est le symbole de l’abondance. La philosophie du porc est le titre d’un essai du dissident chinois Liu Xiaobo parmi la sélection publiée ici revenant à Jean-Philippe Béjà universitaire et sinologue. Sur une vingtaine d’années jusqu’en 2009 Liu Xiaobo dénonce le cynisme des dirigeants en faveur de l’enrichissement...

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Des hommes sans femmes de Haruki Murakami

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

Des nouvelles du maître japonais

7 etoiles
Ce recueil de nouvelles a pour fil rouge des histoires d'hommes qui vivent ou qui ont vécu auprès de femmes dont ils se trouvent soudainement séparés. Ces chroniques d'hommes qui ont été séparés souvent de manière brutale, voire violente nous mènent ainsi sur les traces d'un homme qui cherche à savoir pourquoi sa femme disparue l'a...

couverture

Les mensonges de la mer de Kaho Nashiki

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Le chemin au bout du sentier

8 etoiles
C’était avant la guerre, Akino était encore étudiant en géographie humaine, science qui, au Japon, semble déborder sur bien d’autres disciplines : l’anthropologie, l’ethnologie, l’éthologie, l’écologie, l’histoire, …, quand il a décidé de passer ses vacances sur la petite île d’Osojima au sud de Kyushu, la plus méridionale des quatre grandes îles qui constituent l’archipel...

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Notre histoire. Pingru et Meitang de Rao Pingru

critiqué par Colen8 - (82 ans)

Héros ordinaires

10 etoiles
Dès l’ouverture avant même d’avoir tourné la moindre page on se laisse emporter par cet objet précieux qu’on a dans les mains tellement cette histoire vraie de Pingru le vieil homme qui se souvient suscite d’émotion. Il y a la simplicité naïve du couple de héros purs et sincères qu’il forme avec son épouse Meitang,...

couverture

Comment ma femme s'est mariée de Hyun-wook Park

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

A trois c'est trois fois mieux

7 etoiles
Elle supportait le Barça, il supportait le Réal, il travaillait comme commercial dans une entreprise à Séoul, elle venait de terminer un chantier informatique dans cette même compagnie. Elle n’était pas vraiment jolie, elle était désirable, il n’avait pas encore tenté sa chance, c’était le dernier jour, la dernière nuit, celle on l’on boit jusqu’au...

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Sous le ciel de l'Altaï de Juan Li

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Solitude immense

8 etoiles
A l’extrême limite occidentale de la Chine, aux confins du Kazakhstan, sur les plateaux de l’Altaï, Li Juan a passé sa jeunesse avec sa mère, sa grand-mère et sa petite sœur, elles étaient couturières, elles fabriquaient des habits pour les bergers nomades qu’elle suivaient dans la transhumance de leur troupeau de moutons montant vers les...

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Les belles de Halimunda de Eka Kurniawan

critiqué par SpaceCadet - (Ici ou Là - - ans)

Une saga à l'indonésienne

7 etoiles
Apprécié dans son pays depuis près de deux décennies, ça n'est que récemment, avec la traduction et la publication de son second roman, "L'homme-tigre", qu'Eka Kurniawan s'est fait connaître à l'étranger. Dans la foulée de ce premier succès, "Beauty is a Wound" (1), originalement publié en 2002, arrive bientôt dans les librairies anglo-saxonnes. ...

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Volcano de Shūsaku Endō

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 68 ans)

Le mal ne dort jamais

9 etoiles
Jimpei Suda, un spécialiste japonais en météorologie et sismologie ayant passé de longues années à étudier le volcan situé près de la ville où il réside doit faire face à sa retraite et à une maladie grave. Malgré de nombreux signes annonciateurs d’une éruption imminente, le vieil homme persévère à nier une telle possibilité habité...

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Le Clan du sorgho rouge de Mo Yan

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Epopée violente et colorée dans la Chine des années 30.

9 etoiles
Voici donc la version complète d'une œuvre dont la seule première partie ( sur les cinq qu'elle comporte ) avait auparavant fait l'objet d'une traduction française sous le titre " Le clan du sorgho " ( voir critique sur CL: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33201 ). Epopée violente et colorée, riche en péripéties, dans le contexte tourmenté d'une Chine ravagée...

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Relations secrètes: Réflexions insolites sur les relations entre la Chine et l'Occident au fil des siècles de Li Jingze

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Chine et Occident : je t'aime moi non plus

8 etoiles
Passionné par l’approche de l’histoire proposée par Fernand Braudel, Li Jingze a entrepris ce vaste récit, entre essai et histoire, pour essayer de comprendre et de faire comprendre comment deux grands empires pensant dominer le monde, n’ont jamais pu se comprendre eux-mêmes et ne se comprennent peut-être encore pas très bien. il a remonté le...

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L'ignare de Shuntarō Tanikawa

critiqué par Pjb33 - (Bordeaux - 72 ans)

un maître

10 etoiles
D’après l’éditeur de ce très beau livre (superbement imprimé à la façon traditionnelle, comme toujours chez Cheyne), et la traductrice et préfacière, Tanikawa (né en 1931) serait "le poète vivant le plus populaire et le plus aimé aujourd’hui dans l’archipel nippon". En tout cas, cette sorte d’anthologie publiée sous le titre d’un des poèmes, "L’ignare",...

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Lignes d'ombre de Amitav Ghosh

critiqué par Tistou - (67 ans)

Des « lignes d’ombre » comme autant de frontières arbitraires

8 etoiles
Des frontières arbitraires ! Quel pays mieux que l’Inde et ses voisins, Bangla Desh et Pakistan, peuvent en revendiquer. La Partition que le colon britannique instaura au moment de son retrait va en créer des lignes d’ombre ! Et pas qu’un peu ! Et des sanglantes ! Amitav Ghosh, bengali qu’il est, est plus naturellement tourné...

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L'hiver dernier, je me suis séparé de toi de Fuminori Nakamura

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Les feux de l'amour

8 etoiles
Etonnant ce livre japonais, on dirait un roman policier mais il n’y a personne pour mener l’enquête, les informations arrivent par bribes et le narrateur n’est pas toujours le même, le « je » du texte peut se rapporter à différentes personnes en embrouillant le lecteur insuffisamment attentif. On découvre souvent l’identité du narrateur à...

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Un moment à Pékin, Tome 1 : Enfances chinoises de Lin Yutang

critiqué par Pascale Ew. - (56 ans)

Saga familiale chinoise

5 etoiles
Ce livre a été écrit en 1939. Il est le premier tome d'une série. L'histoire parle des riches familles pékinoises Yao et Tseng en 1900, décrivant au passage les us et coutumes de l'époque, les bonnes manières en cours, etc. Cela commence comme un roman d'action - car Moulane, une des filles Yao, disparaît lors de...