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Le temps passe pas
La nuit, le froid, la fumée
Le temps passe pas
Un mulot se faufile, il cherche à bouffer
Le temps passe pas
Les yeux plantés dans le béton, la main retournée
Le temps passe pas
Une dizaine de secondes, c'est comme des années
Le temps passe pas
Je pense, mes idées sont floues, toutes alcoolisées
Le temps passe pas
Le mégot qui fume encore, sur le pavé mouillé
Le temps passe pas
Des passants, leurs cris, leur joie, ma morosité
Le temps passe pas
J'imagine un feu, un toit, un peu d'intimité
Le temps passe pas
La pluie battante, violente, arrive jusqu'à mes pieds
Le temps passe pas
Les genoux pliés, je repousse mon carton, plus près du mur tagué
La nuit, le froid, la fumée
Le temps passe pas
Un mulot se faufile, il cherche à bouffer
Le temps passe pas
Les yeux plantés dans le béton, la main retournée
Le temps passe pas
Une dizaine de secondes, c'est comme des années
Le temps passe pas
Je pense, mes idées sont floues, toutes alcoolisées
Le temps passe pas
Le mégot qui fume encore, sur le pavé mouillé
Le temps passe pas
Des passants, leurs cris, leur joie, ma morosité
Le temps passe pas
J'imagine un feu, un toit, un peu d'intimité
Le temps passe pas
La pluie battante, violente, arrive jusqu'à mes pieds
Le temps passe pas
Les genoux pliés, je repousse mon carton, plus près du mur tagué
Oh ! Jolie pensée et joli poème pour ceux qui souffrent de ce froid, de l'exclusion, de la non-compréhension...
Les mots tombent, comme la pluie, violente, et nous forcent à réfléchir.
Bravo !
Les mots tombent, comme la pluie, violente, et nous forcent à réfléchir.
Bravo !
Ma belle, JEYre sensible, JEYre altruiste, des belles lignes sur un contexte plutôt "moche".
Le temps passe pas...le temps passe pas.
Cette vision de la personne qui s'affine, comme un réglage après chaque ligne.
"Les genoux pliés, je repousse mon carton, plus près du mur tagué".
La fin résonne dans ma tête et l'image d'un SDF me "guillotine".
Il y a une intensité dégagée comme ça, c'est...puissant et froid.
Merci pour cette petite pensée que tu nous accordes et à ces gens de l'ombre.
Le temps passe pas...le temps passe pas.
Cette vision de la personne qui s'affine, comme un réglage après chaque ligne.
"Les genoux pliés, je repousse mon carton, plus près du mur tagué".
La fin résonne dans ma tête et l'image d'un SDF me "guillotine".
Il y a une intensité dégagée comme ça, c'est...puissant et froid.
Merci pour cette petite pensée que tu nous accordes et à ces gens de l'ombre.
Excellent !
Cela ferait un beau texte à mettre en musique.
Cela ferait un beau texte à mettre en musique.
Dès ma 1ere lecture, Baby, j'ai aimé: il y a une profonde langueur mais qui, pour moi, est le reflet d'une plus profonde désespérance de l'ennui et du temps, ce temps si long, si long lorsqu'il n'est que le vide...le vide de vie...
Ah!oui, comme le dit Aria: un beau texte à mettre en musique.
Ah!oui, comme le dit Aria: un beau texte à mettre en musique.
Pas de la rigolade, cette "attente inutile". Non.
Le temps passe pas, ça m'a heurté au départ. Quand même JEyre, le temps passe pas, le temps passe pas ... un peu grossière la faute. Et puis répétitions, comme un refrain, et ça ne passait pas, ce "ne" qui manque ... Avant d'arriver à la fin, je me suis dit "ouh elle n'est pas bien JEyre, là. Elle ne va pas fort" ...
Et puis la chute. Plus dure fut-elle. Avec ce "temps passe pas" qui prend une autre dimension. Le coup au plexus. C'est près de chez nous. Surement pas loin ...
Un beau manifeste, JEyre. De l'humanité en vrai.
Le temps passe pas, ça m'a heurté au départ. Quand même JEyre, le temps passe pas, le temps passe pas ... un peu grossière la faute. Et puis répétitions, comme un refrain, et ça ne passait pas, ce "ne" qui manque ... Avant d'arriver à la fin, je me suis dit "ouh elle n'est pas bien JEyre, là. Elle ne va pas fort" ...
Et puis la chute. Plus dure fut-elle. Avec ce "temps passe pas" qui prend une autre dimension. Le coup au plexus. C'est près de chez nous. Surement pas loin ...
Un beau manifeste, JEyre. De l'humanité en vrai.
"Le temps passe pas" a beaucoup plus d'impact que "Le temps NE passe pas", il me semble...
Il y a plus de rythme, il y a l'allitération avec les p.
Il y a plus de rythme, il y a l'allitération avec les p.
Merci d'avoir lu et commenté, je suis touchée. :)
Je l'ai classé arbitrairement en "poésie", pour sa forme, sa construction ...
Ah oui, un très beau texte à mettre en musique!!
Complètement d'accord avec Aria sur le rythme sans le "ne".
Complètement d'accord avec Aria sur le rythme sans le "ne".
8 heures, il fait encore noir; 18 heures, il fait déjà noir, et même depuis mon vélo, je "les" vois, le matin, qui dorment encore et le soir, qui attendent, qui attendent...
JEyre, une envie de venir te faire un coucou. Non, toujours pas de printemps, pas plus auprès de mon feu de cheminée que chez toi. Un feu qui manque tant dans ce texte d'une grande sensibilité. Je trouve la forme adaptée au fond. Texte triste et réel.
Il me faudra aller voir tes autres écrits, un de ces jours... Bizh !!
Il me faudra aller voir tes autres écrits, un de ces jours... Bizh !!
Bravo JEyre ! C'est très joli ! Tu illustre bien le fait que la magie de l'écriture poétique transforme la triste laideur du quotidien...bonne continuation ! J'attend avec impatience d'autres œuvres :)
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