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Forums  :  Vos écrits  :  Mont Saint Michel

Aladine 06/07/2004 @ 23:41:03
Tistou t'es en 16/9ème, comme au cinéma…


?

Monique 06/07/2004 @ 23:42:08
Ecran large Aladine; ça te le fait pas à toi ?
t'as des grosses lunettes à la monture très très large sur les côtés ???

Yali 06/07/2004 @ 23:42:30
Tistou t'es en 16/9ème, comme au cinéma…


?

T'es aveugle ?

Monique 06/07/2004 @ 23:43:31
J'arrête les enfants, je sens que je vous fatigue.
Bonne nuit...

Benoit
avatar 06/07/2004 @ 23:44:25
Enfin elle s'casse...

Benoit
avatar 06/07/2004 @ 23:48:34
Moi aussi, je me retire dans mes pénates.
Bonne nuit et à demain si Dieu le veut.

Aladine 06/07/2004 @ 23:50:41
Tistou t'es en 16/9ème, comme au cinéma…


?

T'es aveugle ?


en un sens, oui....

Aladine 06/07/2004 @ 23:52:13
J'arrête les enfants, je sens que je vous fatigue.
Bonne nuit...


bonne nuit, Mo
Bonjour Mo

Aladine 06/07/2004 @ 23:53:45
tistou
t'es où ?

Tistou 07/07/2004 @ 12:32:02
C'est vrai que c'est pénible ce ... 16/9ème. Moi ça me fatigue et ne me donne pas envie de lire.
Du vécu? Evidemment, et on pourrait y incorporer au jeudi évoqué dans le texte, le "Je t'ai trompé" antérieur. Comme je l'ai déja écrit, je me sens incapable (pour l'instant?) d'écrire du fictif. Alors ça me gêne. Je me dis ; indécence? En tous cas ça fait du bien, dans le genre autothérapie, en espérant que ce ne soit pas trop chiant. Mais bon, le lecteur n'est pas obligé non plus de se persuader que c'est du vécu. Après tout, quelle est la part de vécu, de fiction pure, ou de "vécu fictif" ("fiction vécue si vous préférez) dans ce que chacun écrit?
Faut être fou pour s'infliger ça! Non, et désolé pour les adeptes du Marathon si je les fais passer pour fou. C'est mon état actuel qui me conduit au noir (écoutez "out of the blue and into the black", de ... Neil YOUNG évidemment!). Boucler un Marathon, c'est quelque chose de fabuleux, surtout si on s'est cru incapable de le faire avant, avant d'y croire et d'essayer. Moi j'ai pleuré à l'arrivée de mon premier. Dans notre monde de confort et de moindre effort, c'est une hygiène de vie qui m'est indispensable. Pour la tête et pour mon corps. Il y a une certaine jouissance à constater que son corps peut accepter des efforts et pouvoir abattre les kilomètres sans y penser. (Tiens ce matin encore, et j'en ai ramené 1 livre et 2 CD). Donc, non, ce n'est pas un monde de masos. Mais un monde où l'individu accepte de donner de l'attention à son corps, à faire des efforts pour lui.
Je suis effaré de voir la noirceur de mes écrits. Alors, est-ce la situation actuelle? Est ce ma tendance à l'introspection? Cela dit quand je vois dans quel registre évoluait des gens aimés (aimés de moi) tels que Thomas BERNHARD, William FAULKNER ou CELINE, je me dis que je ne suis pas en mauvaise compagnie! Me comparerais-je à eux? Non peut être pas quand même, rassurez vous!!!!
Je me sens fondamentalement incapable d'écrire un texte aussi léger que celui d'Aladine, ou des choses simples, sous un angle neutre ou optimiste comme Yali. Alors encore une fois, situationnisme ou fondamentalisme?
Triste, ouais. Vous aurez pu comprendre pourquoi ces derniers temps ... Mais ça changera, je ne peux vivre éternellement dans le malheur. Alors Tristounet, pourquoi pas.
Enfin des tranches de FORET NOIRE? Monique, si tu veux continuer à fréquenter les lacs vosgiens, tu as peut être intérêt à te pencher sur l'utilité, aussi, d'une activité sportive pour compenser. Ecoute un "vieux" de 47 ans qui a vécu tout cela et qui pensait lui aussi, que le marathon était un concept impossible. Je te conseillerais donc une activité ... tiens, au hasard, la course à pied! Et ça ne veut pas forcément dire marathon. N'oublie pas que nos ancètres se sont mis debout sur 2 pieds, dans la steppe, sortant de la forêt, pour pouvoir identifier les cadavres d'animaux, et à courir pour pouvoir arriver avant la fin de la curée. En courant, on recherche nos racines. On n'a pas toujours vécu avec une auto greffée au cul!
Où suis-je? La réponse qui me vient à l'esprit, c'est ; dans ma peau. Et ce n'est déja pas si mal. La bonne question, c'est plutôt ; où serai-je? C'est la problématique qui me préoccupe et m'accapare ces temps ci!

Monique 07/07/2004 @ 12:46:49
Tistounet, juste un mot sur l'activité sportive... Je préfère 100-1000-10000 fois partir d'en bas et arriver en haut, au bord de ce petit lac enserré dans son écrin de sapins sombres pour m'y tremper les pieds, manger un sandwich puis repartir, sac à dos vide, retrouver ma voiture pour rentrer chez moi, plutôt que de partir du point 0 et faire subir pendant 4 heures à tout mon organisme ces milliers de chocs et micro-chocs jusqu'à ce que j'aperçoive, non pas émerveillée mais détruite la banderole de l'arrivée au 42è km. C'est juste une question de goût, et j'admets totalement qu'on puisse aimer ça, partir de nulle part pour arriver n'importe où, même si je ne comprends pas. Ma voiture (j'ai des larges scratchs dans le dos, c'est plus pratique pour s'en détacher...) ne me sert que pour aller d'un point à un autre. Un volant, un moteur et quelques roues me suffisent, et je comprends d'ailleurs aussi que d'autres s'en servent de façon sportive.
Bref, on est loin de parler de la forme de ton texte, on est plutôt au fond...
Je pète la forme, cela dit, merci

Yali 07/07/2004 @ 14:19:22
Je ne vois là aucune gène (Pardon, j’ai un 21 pouces) pour le 16/9, ni d’indécence dans ce que tu écris, ou alors nous le sommes tous. À part chercher en soi pour écrire, je ne connais d’autre source ? Je ne reviendrais pas sur le sport, mes parents pratiquent le marathon depuis des années, la course à pieds est même souvent l’excuse au voyage, ils ont fini, je crois, par m’en dégoûter tout à fait, pas du voyage, vous l’aurez compris. Je n’aime pas l’effort lorsqu’il n’est pas intellectuel. Même si tu n’emploie pas le mot Tistou, j’ai remarqué que ce que cherche avant tout un coureur, c’est la sorte d’ivresse qui le gagne au dépassement de soi. Ai-je tort ? Cette sort de transe qui te gagne également à l’écriture, enfin, c’est ainsi que je vis la chose.
Des écrits optimistes moi ? Bon Dieu, ça me colle à la peau. Serait-ce le ton, le style, l’angle, ou une nature décidément joviale ? Suis pas joviale, de fait, je ne peux l’être, nombre de mes confrères au style d’apparence légère ont finalement trouvé une gâchette de fusil en place de leur stylo, et dans la grande majeur partie des cas, au matin. Pourquoi le matin ? M’est avis que c’est pour ne pas voir la fin de la journée… J’ai remarqué, lisant ici et là, que les auteurs ayant une prépondérance à la noirceur croyaient en la vie. Un exemple : Tistou se fait larguer, il va se faire un marathon, il s’entretient pour durer, il se fabrique un lendemain, un peut-être… Yali se fait larguer, il reste au bistrot, il s’entretient pour finir. Ha ! y’a pas de la démonstration là ;-)
Optimiste ?

Tistou 12/07/2004 @ 11:07:47
j’ai remarqué que ce que cherche avant tout un coureur, c’est la sorte d’ivresse qui le gagne au dépassement de soi. Ai-je tort ? Cette sort de transe qui te gagne également à l’écriture, enfin, c’est ainsi que je vis la chose.

Exact, et c'est la première fois, en écrivant sans titre, que je retrouvais cette sorte d'état où l'on se sent, non pas ivre, mais en phase avec ....? Je vous envie Monique et toi de vivre ça si souvent, à en juger par votre production régulière.

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