Elle et lui ont le blues. En somme un soir comme tous leurs autres soirs.
Comme chaque soir ils ont tenté de faire barrage à leur chagrin de tous les soirs.
Ils ont ouvert leur porte à des potes, des éclopés comme eux. Ensemble ils ont refais le monde, ils ont bouffé et bu et puis bu et encore bu.
Comme chaque soir ils se sont tombés dans les bras, et se sont joués la grande scène des amants incompris.
Comme chaque soir ils ont hésité entre sortir faire les imbéciles ou rester sagement là où ils étaient.
Mais ce soir là, aucun de leur stratagème pour traverser la nuit ne fonctionnait. Ils restaient avachis, l’un en face de l’autre, aucun des deux n’avait la force d’aller repêcher l’autre.
- Ma douce ?
- Oui ?
- Tu vois ce tuyau ?
- Lequel ?
- Celui qui aboutit juste à côté du lit.
- Oui?
- A l’origine il était relié au gaz.
- Et puis après ?
- Il est toujours relié au gaz.
- Et puis après ?
- Je l’ai toujours considéré comme ma bouée de sauvetage.
- Ah bon ?
- Je l’ai laissé pour le soir où je toucherais le fond. Y’a qu’à tourner le machin.
- Ah bon ?
- Ce soir je touche le fond.
- Ah oui ?
- Je veux tourner le machin.
- Ah oui ?
- Tu dois partir.
- Non.
- Tu veux rester ?
- Ben oui.
- Tu en es sûre ?
- Ben oui.
- Tu sais ce que cela signifie ?
- Je sais.
- Je vais tout fermer, tourner le bidule, et éteindre la lumière.
- C’est ça, éteins.
Il ferme tout, il tourne la manette, il éteint la lumière, il s’allonge à ses côtés.
- Tu dors ?
- Presque.
- Je t’aime.
- Idem.
- Alors, on se retrouve de l’autre côté ?
- C’est ça.
- A tout à l’heure ma chérie, ma douce, ma belle.
- A tout à l’heure.
Il se tait un moment.
- Tu dors ?
- Presque.
- Tu ne crois pas qu’on devrait laisser un mot d’explication ?
- Pas spécialement.
- Moi, je crois qu’il faudrait laisser un truc.
- Bof !
- Je vais le faire. T’as rien à dire ?
- Non.
Il allume, cherche du papier, un stylo. Il gribouille un machin et laisse le papier en évidence.
- Tu dors ?
- Presque.
- Tu ne crois pas qu’on devrait faire un rapide ménage dans nos papiers ? Y’a des trucs persos.
- M’en fous.
- T’as rien à balancer toi ?
- Non.
- Ben tu sais, on va leur faire de la peine, s’agit pas de les scandaliser en plus. T’en penses quoi ?
- Rien.
Il farfouille dans ses papiers, en balance certains.
- Tu dors ?
- Presque.
- Voila j’ai terminé.
- Bon.
- Tu ne crois pas qu’on devrait mettre un peu d’ordre dans la chambre, y’a un sacré foutoir. T’en penses quoi ?
- Too late.
- Quand même, ils vont dire que nous vivions comme des porcs.
- Rien à foutre.
- Tu ne crois pas qu’on devrait téléphoner à quelqu’un. Faudrait prévenir de pas toucher aux interrupteurs.
- Rien à cirer.
- Là t’es égoïste. Faut pas embarquer des innocents avec nous.
- M’en fout.
- Là, t’es vraiment égoïste. Toi, t’as décidé de partir, c’est pas le cas des autres. T’en penses quoi ?
- Rien.
- Qu’est ce que t’as aujourd’hui ? Je ne te reconnais plus.
Elle se lève.
Elle le fixe, elle est furieuse.
- Il me prend que j’essaye de dormir, mais y’a pas moyen avec toi.
Ils se regardent, puis ils se regardent.
Ils rient, ils rient à ne pouvoir s’arrêter.
- Allez imbécile, arrête tout le machin, aère et viens te coucher.
- J’arrive ma douce.
Faites moi l’aumône d’une réaction. Merci.
Comme chaque soir ils ont tenté de faire barrage à leur chagrin de tous les soirs.
Ils ont ouvert leur porte à des potes, des éclopés comme eux. Ensemble ils ont refais le monde, ils ont bouffé et bu et puis bu et encore bu.
Comme chaque soir ils se sont tombés dans les bras, et se sont joués la grande scène des amants incompris.
Comme chaque soir ils ont hésité entre sortir faire les imbéciles ou rester sagement là où ils étaient.
Mais ce soir là, aucun de leur stratagème pour traverser la nuit ne fonctionnait. Ils restaient avachis, l’un en face de l’autre, aucun des deux n’avait la force d’aller repêcher l’autre.
- Ma douce ?
- Oui ?
- Tu vois ce tuyau ?
- Lequel ?
- Celui qui aboutit juste à côté du lit.
- Oui?
- A l’origine il était relié au gaz.
- Et puis après ?
- Il est toujours relié au gaz.
- Et puis après ?
- Je l’ai toujours considéré comme ma bouée de sauvetage.
- Ah bon ?
- Je l’ai laissé pour le soir où je toucherais le fond. Y’a qu’à tourner le machin.
- Ah bon ?
- Ce soir je touche le fond.
- Ah oui ?
- Je veux tourner le machin.
- Ah oui ?
- Tu dois partir.
- Non.
- Tu veux rester ?
- Ben oui.
- Tu en es sûre ?
- Ben oui.
- Tu sais ce que cela signifie ?
- Je sais.
- Je vais tout fermer, tourner le bidule, et éteindre la lumière.
- C’est ça, éteins.
Il ferme tout, il tourne la manette, il éteint la lumière, il s’allonge à ses côtés.
- Tu dors ?
- Presque.
- Je t’aime.
- Idem.
- Alors, on se retrouve de l’autre côté ?
- C’est ça.
- A tout à l’heure ma chérie, ma douce, ma belle.
- A tout à l’heure.
Il se tait un moment.
- Tu dors ?
- Presque.
- Tu ne crois pas qu’on devrait laisser un mot d’explication ?
- Pas spécialement.
- Moi, je crois qu’il faudrait laisser un truc.
- Bof !
- Je vais le faire. T’as rien à dire ?
- Non.
Il allume, cherche du papier, un stylo. Il gribouille un machin et laisse le papier en évidence.
- Tu dors ?
- Presque.
- Tu ne crois pas qu’on devrait faire un rapide ménage dans nos papiers ? Y’a des trucs persos.
- M’en fous.
- T’as rien à balancer toi ?
- Non.
- Ben tu sais, on va leur faire de la peine, s’agit pas de les scandaliser en plus. T’en penses quoi ?
- Rien.
Il farfouille dans ses papiers, en balance certains.
- Tu dors ?
- Presque.
- Voila j’ai terminé.
- Bon.
- Tu ne crois pas qu’on devrait mettre un peu d’ordre dans la chambre, y’a un sacré foutoir. T’en penses quoi ?
- Too late.
- Quand même, ils vont dire que nous vivions comme des porcs.
- Rien à foutre.
- Tu ne crois pas qu’on devrait téléphoner à quelqu’un. Faudrait prévenir de pas toucher aux interrupteurs.
- Rien à cirer.
- Là t’es égoïste. Faut pas embarquer des innocents avec nous.
- M’en fout.
- Là, t’es vraiment égoïste. Toi, t’as décidé de partir, c’est pas le cas des autres. T’en penses quoi ?
- Rien.
- Qu’est ce que t’as aujourd’hui ? Je ne te reconnais plus.
Elle se lève.
Elle le fixe, elle est furieuse.
- Il me prend que j’essaye de dormir, mais y’a pas moyen avec toi.
Ils se regardent, puis ils se regardent.
Ils rient, ils rient à ne pouvoir s’arrêter.
- Allez imbécile, arrête tout le machin, aère et viens te coucher.
- J’arrive ma douce.
Faites moi l’aumône d’une réaction. Merci.
Salut Gerie. Une réaction ? Un avis et quelques remarques. Pour ma part, c’est le genre d’histoire que j’affectionne, donc, je ne reviendrais pas là-dessus.
La cadence est bonne (serait excellente s’il n’y avait des sauts de lignes que je ne m’explique pas?). La répétition des mots, dans le contexte, sert habilement à alourdir l’ambiance, à signaler la routine du quotidien.
L’attaque de texte me gêne personnellement beaucoup : «Elle et lui ont le blues», elle est isolée, semble être là pour dire et non pour raconter. Et vu que tu prends la cadence du «comme» derrière, je crois qu’il serait plus efficace d’attaquer par là : «Comme chaque soir…» d’emblée nous serions dans la routine. Et puis inutile de préciser déjà que c’est un couple vu qu’on le comprend juste en dessous en attaque de dialogue : «Ma Douce.» Et si je me permettais… Allez, je me permets : les dialogues sont très bons, très cadencé, on y est, et puis d’un coup, tu décomposes le mouvement à la manière d’une lampe stroboscopique : «Il ferme tout, il tourne la manette, il éteint la lumière, il s’allonge à ses côtés.». Là c’est le côté construction scénaristique qui me gêne, je ne suis plus en lecture mais je prends note des événements successifs. À mon sens, il faudrait les lier. Même très simplement, je crois que ça fonctionnerait mieux :«Il ferme tout ; la manette, la lumière, et vient s’allonger à ses côtés.» par exemple.
Bon, je voulais juste te souhaiter la bienvenue Gérie, te dire que j’avais passé un bon moment à lire ton texte et j’en rajoute à qui mieux mieux…
Bref, bienvenue.
La cadence est bonne (serait excellente s’il n’y avait des sauts de lignes que je ne m’explique pas?). La répétition des mots, dans le contexte, sert habilement à alourdir l’ambiance, à signaler la routine du quotidien.
L’attaque de texte me gêne personnellement beaucoup : «Elle et lui ont le blues», elle est isolée, semble être là pour dire et non pour raconter. Et vu que tu prends la cadence du «comme» derrière, je crois qu’il serait plus efficace d’attaquer par là : «Comme chaque soir…» d’emblée nous serions dans la routine. Et puis inutile de préciser déjà que c’est un couple vu qu’on le comprend juste en dessous en attaque de dialogue : «Ma Douce.» Et si je me permettais… Allez, je me permets : les dialogues sont très bons, très cadencé, on y est, et puis d’un coup, tu décomposes le mouvement à la manière d’une lampe stroboscopique : «Il ferme tout, il tourne la manette, il éteint la lumière, il s’allonge à ses côtés.». Là c’est le côté construction scénaristique qui me gêne, je ne suis plus en lecture mais je prends note des événements successifs. À mon sens, il faudrait les lier. Même très simplement, je crois que ça fonctionnerait mieux :«Il ferme tout ; la manette, la lumière, et vient s’allonger à ses côtés.» par exemple.
Bon, je voulais juste te souhaiter la bienvenue Gérie, te dire que j’avais passé un bon moment à lire ton texte et j’en rajoute à qui mieux mieux…
Bref, bienvenue.
Je ne me sens pas suffisamment qualifié pour te dire ; c'est bien ou c'est nul. D'autant que ce qu'on écrit sort quand même de nos tripes, il y a beaucoup (tout?) de nous là dedans, et c'est à manipuler avec précaution.
Par contre, je peux te dire que j'ai senti quelque chose passer quand je l'ai lu et c'est comme ça que personnellement je fonctionne. C'est sûrement pour ça d'ailleurs que je n'ai pu saquer LES MOTS de SARTRE. Exercice de style, vain mais pas vingt sur vingt.
C'est certainement important ce que tu as écrit et tu peux en être fière. Si tu en as l'envie, ou le besoin, c'est évident qu'il faut continuer. Mais ton texte m'a touché et il est présent dans ma tête.
Par contre, je peux te dire que j'ai senti quelque chose passer quand je l'ai lu et c'est comme ça que personnellement je fonctionne. C'est sûrement pour ça d'ailleurs que je n'ai pu saquer LES MOTS de SARTRE. Exercice de style, vain mais pas vingt sur vingt.
C'est certainement important ce que tu as écrit et tu peux en être fière. Si tu en as l'envie, ou le besoin, c'est évident qu'il faut continuer. Mais ton texte m'a touché et il est présent dans ma tête.
J'ai aimé aussi Gerie. La situation est pitoyable, dérisoire et si simple finalement. Vite lu mais marquant en si peu de mots et de temps.
2 critiques négatives : le titre me déplaît, puis, la fin prévisible, de plus en plus prévisible au fur et à mesure de la lecture, mais comment faire autrement ? Je ne sais.
Si c'est un premier essai il faut continuer !
2 critiques négatives : le titre me déplaît, puis, la fin prévisible, de plus en plus prévisible au fur et à mesure de la lecture, mais comment faire autrement ? Je ne sais.
Si c'est un premier essai il faut continuer !
Yali, les personnes qui postent leur texte sur ce forum devraient te remercier pour ta non complaisance, ta non indifférence. Tu t’impliques, tu trouves le temps, tu prends le temps, tu analyses et tu tentes de comprendre. C’est rare, c’est généreux. Merci donc.
Tristou, en postant ce texte je me suis dit que si j’arrivais à susciter l’ombre d’une ombre d’intérêt, je m’entête dans mon orgueil d’essayer de tenter d’écrire. Tu me donnes l’envie de continuer si malgré les maladresses de mon écrit quelque chose est restée dans ton esprit.
Monique, le titre me déplait à moi aussi, une proposition peut être ?
Tristou, en postant ce texte je me suis dit que si j’arrivais à susciter l’ombre d’une ombre d’intérêt, je m’entête dans mon orgueil d’essayer de tenter d’écrire. Tu me donnes l’envie de continuer si malgré les maladresses de mon écrit quelque chose est restée dans ton esprit.
Monique, le titre me déplait à moi aussi, une proposition peut être ?
Gerie, t'es en décalage horaire ? Si oui où ?
Décalage horaire ? Non, seulement noctambule pratiquante.
ça aurait pu… Un autre texte pout bientôt ?
Monique, le titre me déplait à moi aussi, une proposition peut être ?
"Nous ne dormirons pas ensemble"...
Pourquoi Monique « nous ne dormirons pas ensemble » ? Ils continuent à (entre autre) dormir ensemble.
En aucun cas ils ne se séparent. Ils ont voulu partir ensemble, ils veulent rester ensemble. En résumé ils se noient et surnagent accroché l’un à l’autre.
Ce n’est pas très « sain » ? Oui peut être, mais ils fonctionnent comme ça.
En aucun cas ils ne se séparent. Ils ont voulu partir ensemble, ils veulent rester ensemble. En résumé ils se noient et surnagent accroché l’un à l’autre.
Ce n’est pas très « sain » ? Oui peut être, mais ils fonctionnent comme ça.
Pourquoi ? Mais cela m'a semblé évident que ce soir là, particulièrement, il allait s'avérer impossible, impensable, improbable qu'ils "dorment" ensemble, même si la volonté y était au départ pour ce qui était du sommeil normal, puis du sommeil définitif. On voit assez vite que lui n'allait pas se résoudre à aller au bout de son idée, alors qu'elle est résignée;
c'est un titre juste pour ce bout de vie, pas forcément pour tout ce qu'ils ont vécu ou ont encore à vivre ensemble et que je n'essaye pas d'imaginer. Un titre instantané, comme une photo. Me comprends-tu ?
c'est un titre juste pour ce bout de vie, pas forcément pour tout ce qu'ils ont vécu ou ont encore à vivre ensemble et que je n'essaye pas d'imaginer. Un titre instantané, comme une photo. Me comprends-tu ?
Oui, maintenant je comprends, je n’avais pas compris ton titre ainsi, je retiens donc pour l’instant ta proposition. Merci Monique.
On peut sans vendre l’histoire, simplifier et poétiser : «Dormir…»
Yali : tu trouves que "dormir" est vraiment plus poétique que "nous ne dormirons pas ensemble" ? Bon, l'auteuse décidera...
Là où tu as raison, c'est que mon titre vend l'oeuvre et je n'y avais pas pensé. Cela dit, je répète que la fin est un peu téléphonée, donc, ça minimise...
Mais ce n'est pas le titre l'important, ce qui compte c'est ce dialogue bien enlevé que je n'ai pas pu lâcher, on sent qu'il faut aller au bout, j'ai eu envie de savoir si la fille allait finir par s'impliquer ou non, si lui renoncerait, je pensais qu'une explosion accidentelle lui éviterait de continuer à tergiverser, bref, j'ai malgré tout été bien accrochée. A suivre ?
Là où tu as raison, c'est que mon titre vend l'oeuvre et je n'y avais pas pensé. Cela dit, je répète que la fin est un peu téléphonée, donc, ça minimise...
Mais ce n'est pas le titre l'important, ce qui compte c'est ce dialogue bien enlevé que je n'ai pas pu lâcher, on sent qu'il faut aller au bout, j'ai eu envie de savoir si la fille allait finir par s'impliquer ou non, si lui renoncerait, je pensais qu'une explosion accidentelle lui éviterait de continuer à tergiverser, bref, j'ai malgré tout été bien accrochée. A suivre ?
T'as une boule de cristal, Monique? Tu avais déjà pressenti la fin du roman à Yali... Pour ma part, j'ai avancé dans le noir le plus complet jusqu'à la fin. Je m'attendais aussi à une explosion accidentelle et puis non...
Sinon, moi aussi, j'ai bien aimé. Pas de suite, je me disais au début que ç'allait être une histoire d'amour tragique avec mort des amants, puis, le côté cocasse de la situation (lui range tout avant sa mort pour éviter le quand-dira-t-on après sa mort...) m'a accroché. Bref, la vie de ce couple pathétique et absurde m'a bien plu.
Sinon, moi aussi, j'ai bien aimé. Pas de suite, je me disais au début que ç'allait être une histoire d'amour tragique avec mort des amants, puis, le côté cocasse de la situation (lui range tout avant sa mort pour éviter le quand-dira-t-on après sa mort...) m'a accroché. Bref, la vie de ce couple pathétique et absurde m'a bien plu.
... Tu avais déjà pressenti la fin du roman à Yali...
Rendons à Gerie ce qui n'est pas à Yali !!!
Merci pour elle.
Non, non, je maintiens ce que j'ai écrit : je remarquais que tu avais deviné la fin du roman à Yali (en plus de celle du texte de Gerie). Mais je me trompe peut-être...
de quel roman de Yali parles-tu ? Il en a écrit tellement !
Y'en a plusieurs plusieurs?? Je parle de "Babylone, etc...", le seul que j'ai lu.
Babylone... Je n'ai jamais dit que j'avais deviné la fin. J'ai dit que quelques événements étaient prévisibles car les ficelles étaient juste un peu trop grosses, voilà tout. J'ai livré ma copie complète à Yali hors forum...
Non, ni boule de cristal, ni pendule, ni tarots, d'ailleurs ça ne me plairait pas.
Non, ni boule de cristal, ni pendule, ni tarots, d'ailleurs ça ne me plairait pas.
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