Virgile

avatar 25/01/2011 @ 19:51:23
Yep, est ce que parmi les lecteurs de ce livre il y en a qui ont lu L'evangile selon Pilate de E.E. Schmitt? Ca m'a l'air d'être un peu la même démarche et comme j'ai juste lu celui de Schmitt j'aimerais bien me faire une idée plus précise des rapprochements (ou des différences) entre ces deux bouquins.

Et puis apparemment Saramago à sorti un nouveau bouquin intitulé "Caïn" qui aurait la même démarche par rapport à ce personnage biblique, quelqu'un l'a déjà lu?

Jo

avatar 26/01/2011 @ 20:23:11
Désolée Virgile, moi j'ai lu celui d'E.E. Schmitt, mais pas celui-ci ..
;-(

Virgile

avatar 26/01/2011 @ 20:26:44
On est deux comme ça ;o)

Pieronnelle

avatar 26/01/2011 @ 20:53:57
Et moi aussi !

Virgile

avatar 26/01/2011 @ 22:36:19
Et de trois, bienvenue parmi nous maman ;o)

Radetsky 04/10/2011 @ 08:01:17
J'ai lu l'évangile selon Pilate. L'optique en est très différente. Saramago renverse (au sens hégelien/marxiste : ne pas oublier que le camarade José fut membre du PCP) la symbolique et le discours religieux, qu'il fût vétéro ou néo testamentaire, remettant de ce fait l'homme à sa vraie place en tant que victime et accusateur de la création, mesurant la soi-disant "parole de dieu" à l'aune de ses effets réels, de ses contradictions et de ses fausses promesses, détruisant au passage l'amoralisme foncier de la religion, de toute religion. L'auteur du bouquin sur Pilate reste, lui, plutôt "soft" et dans la "ligne du parti", voulant rendre justice à une manière de dissident qui se serait trompé de tendance ou planté dans l'analyse du dernier rapport du Secrétaire Général ; bref, E.E. Schmitt ne remet pas en cause les fondements du système. Tandis que c'est le Secrétaire Général qu'on devrait fusiller dans l'optique Saramago...

Virgile

avatar 04/10/2011 @ 10:42:48
Merci pour ces éclaircissements Radetsky. :o)

Radetsky 04/10/2011 @ 16:46:43
Je suis un peu passé à côté de la question...puisqu'il y entrait aussi "Caïn", lequel est une plaidoierie à charge contre le dieu auquel le frère malheureux d'Abel doit sa malédiction. Disons que c'est le moins réussi des ouvrages concernés par le sujet : Saramago y règle à nouveau ses comptes "à coups de marteau", avec la religion, faisant preuve cependant de bien moins de finesse que dans "L'Evangile", histoire de passer sa rage une nouvelle fois en enfonçant le clou du sarcasme. Sa "dernière" production (je mets des guillemets, puisque les éditions du Seuil ont encore en carton des bouquins comme "Levantado do chao", inédit en France et en cours de traduction par Geneviève Leibrich) , juste avant de tirer sa révérence.

Virgile

avatar 04/10/2011 @ 18:08:17
Ah ok et donc plutôt que de Caïn tu parlais de quel ouvrage juste avant?

Radetsky 04/10/2011 @ 20:33:05
Je comparais "l"Evangile selon J.C." et l'autre, celui de E.E Schmidt

Virgile

avatar 05/10/2011 @ 00:54:09
D'accord, je ne connaissais pas "l'évangile selon JC", je ne savais pas que Saramago avait déjà exploré ce thème.

Radetsky 05/10/2011 @ 08:46:14
D'accord, je ne connaissais pas "l'évangile selon JC", je ne savais pas que Saramago avait déjà exploré ce thème.

Je dirais que c'est par celui-là qu'il faut commencer : ça te permettra de remettre les autres à leur place, étant entendu que je me tiens en dehors de leurs qualités proprement littéraires. On peut obtenir de l'excellente littérature avec du vent, ce qui n'est pas le cas avec Saramago, quand bien même serait-on dérouté par son style, parfaitement en harmonie avec la respiration de la vie.

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier