Personnellement je n'attache aucune importance au support, c'est le contenu qui m'intéresse. Je pense qu'en France nous payons tous les jours les frais d'une politique sociale assassine.
Nos achats subventionnent beaucoup de choses et les gens en ont assez, ce n'est pas pour rien que la consommation, malgré les tribunes de BFMTV, est en berne.
Je n'achète que très rarement des livres neufs, je l'ai déjà dit. A mon sens il y a trop de gaspillage dans le domaine du livre. Je connais une personne qui bosse sur une plateforme qui gère les invendus de livres qui partent au pilon, c'est énorme. C'est du gâchis pur et simple.
Les beaux esprits de la culture ne l'évoque jamais. C'est certain que si la moitié d'un tirage part à la benne il faut bien que l'éditeur se fasse sa marge et récupère son argent.
Si les tirages étaient mieux gérés cela influerait sur le prix du livre.
Il est d'ailleurs curieux de ne jamais savoir quel pourcentage d'un livre tiré part à la benne !
Nos achats subventionnent beaucoup de choses et les gens en ont assez, ce n'est pas pour rien que la consommation, malgré les tribunes de BFMTV, est en berne.
Je n'achète que très rarement des livres neufs, je l'ai déjà dit. A mon sens il y a trop de gaspillage dans le domaine du livre. Je connais une personne qui bosse sur une plateforme qui gère les invendus de livres qui partent au pilon, c'est énorme. C'est du gâchis pur et simple.
Les beaux esprits de la culture ne l'évoque jamais. C'est certain que si la moitié d'un tirage part à la benne il faut bien que l'éditeur se fasse sa marge et récupère son argent.
Si les tirages étaient mieux gérés cela influerait sur le prix du livre.
Il est d'ailleurs curieux de ne jamais savoir quel pourcentage d'un livre tiré part à la benne !
Je viens! d'acheter un livre de Alexandre Lebreton, version papier 30 €, version Kindle 8 € !
Egalement A la recherche du temps perdu, prochain grand chantier de lecture, pour 0.90 €
Quand on parle du prix de livre, il ne faut tout de même pas oublier la rémunération des auteurs.
Je me souviens d'une conversation avec Michel Tournier en 1978, je crois. Il me disait que selon lui, un bon livre n'est pas cher :
"un roman me demande au minimum trois ans de travail, il faut bien que je vive ! L'époque des Proust, Gide, Valéry Larbaud et consorts qui avaient des rentes, est révolu ! L'écrivain est un artisan ! Les gens qui trouvent les livres chers sont des gens qui n'aiment pas lire ou qui se trompent dans leurs achats et dégotent des nullités. 90% ,des romans ne valent effectivement quasiment rien !" (il était sympa, je pense que c'est plus près de 99%)
Personnellement, j'ai une liseuse (Kobo), pour les livres du patrimoine (je viens ainsi de lire, enfin, "L'Enéide"), mais je continue à acheter des livres neufs (notamment pour offrir), des livres d'occasion aussi. Et j'en emprunte aussi en bibliothèque ! Et des amis m'en prêtent également, souvent des livres ou des auteurs auxquels je n'aurai pas pensé : autant d'occasions de découvertes !
La liseuse me sert principalement pour mes longs voyages, je ne l'utilise jamais chez moi... Peut-être quand je serai condamné à ne plus bouger, l'invalide que je serai la trouvera plus utile... Car, entre nous, c'est tout de même plus agréable de lire sur papier !
Je me souviens d'une conversation avec Michel Tournier en 1978, je crois. Il me disait que selon lui, un bon livre n'est pas cher :
"un roman me demande au minimum trois ans de travail, il faut bien que je vive ! L'époque des Proust, Gide, Valéry Larbaud et consorts qui avaient des rentes, est révolu ! L'écrivain est un artisan ! Les gens qui trouvent les livres chers sont des gens qui n'aiment pas lire ou qui se trompent dans leurs achats et dégotent des nullités. 90% ,des romans ne valent effectivement quasiment rien !" (il était sympa, je pense que c'est plus près de 99%)
Personnellement, j'ai une liseuse (Kobo), pour les livres du patrimoine (je viens ainsi de lire, enfin, "L'Enéide"), mais je continue à acheter des livres neufs (notamment pour offrir), des livres d'occasion aussi. Et j'en emprunte aussi en bibliothèque ! Et des amis m'en prêtent également, souvent des livres ou des auteurs auxquels je n'aurai pas pensé : autant d'occasions de découvertes !
La liseuse me sert principalement pour mes longs voyages, je ne l'utilise jamais chez moi... Peut-être quand je serai condamné à ne plus bouger, l'invalide que je serai la trouvera plus utile... Car, entre nous, c'est tout de même plus agréable de lire sur papier !
Pas d'accord, le livre de Lebreton en est l'exemple. Il est de 22 € moins cher et en plus il touche plus sur la version numérique.
Pour moi c'est tout le contraire je ne lis presque que sur smartphone et liseuse.
Chacun ses goûts.
Pour moi c'est tout le contraire je ne lis presque que sur smartphone et liseuse.
Chacun ses goûts.
L'effroyable imposture du rap, 9.99 € versus 22 € !
Quelqu'un peut me dire pour quelle raison il y a de plus en plus de coquilles dans les livres. Je le constate en numérique, une dizaine par ouvrage, mais également en papier comme dans La conjuration antichrétienne où j'en ai vu une dizaine également. Laxisme, correcteurs low-cost ?
Je crois que beaucoup d'éditeurs :
- n'engagent plus de correcteurs
- font confiance à la correction électronique automatisée
- demandent de plus en plus souvent à l'auteur de fournir un document finalisé et lui font confiance pour l'orthographe
- parfois même n'envoient plus un jeu d'épreuves que l'auteur doit vérifier pour donner le BAT (Bon à tirer)
On ne corrige bien que sur papier, donc après une première impression. C'est un travail lourd, long, difficile, lourd, où il faut être particulièrement concentré et déconnecté du reste...
Dans notre monde d'extrême rapidité, ce sera de plus en plus rare. D'où les coquilles plus ou moins nombreuses (il y en a dans la presse aussi).
- n'engagent plus de correcteurs
- font confiance à la correction électronique automatisée
- demandent de plus en plus souvent à l'auteur de fournir un document finalisé et lui font confiance pour l'orthographe
- parfois même n'envoient plus un jeu d'épreuves que l'auteur doit vérifier pour donner le BAT (Bon à tirer)
On ne corrige bien que sur papier, donc après une première impression. C'est un travail lourd, long, difficile, lourd, où il faut être particulièrement concentré et déconnecté du reste...
Dans notre monde d'extrême rapidité, ce sera de plus en plus rare. D'où les coquilles plus ou moins nombreuses (il y en a dans la presse aussi).
http://correcteurs.wesign.it/fr
Bienvenue dans le monde de l'auto-entrepeneuriat et de la précarité, :-(
Bienvenue dans le monde de l'auto-entrepeneuriat et de la précarité, :-(
J'ai acheté ce soir un ebook pour le lire sur ma Kobo: un expérience désastreuse, on doit passer par un programme Adobe qui ne tourne pas sous Linux pour décrypter la preuve de l'achat et pouvoir télécharger le livre sur son ordinateur. Reste ensuite à le copier sur le Kobo mais il n'est plus reconnu sur mon Mac, probablement un bug.
Faut pas s'étonner que les gens piratent ou se tournent vers le monstre Amazon... quant à moi je m'en tiendrai aux livres papiers dans le futur.
Faut pas s'étonner que les gens piratent ou se tournent vers le monstre Amazon... quant à moi je m'en tiendrai aux livres papiers dans le futur.
J'ai acheté ce soir un ebook pour le lire sur ma Kobo: un expérience désastreuse, on doit passer par un programme Adobe qui ne tourne pas sous Linux pour décrypter la preuve de l'achat et pouvoir télécharger le livre sur son ordinateur. Reste ensuite à le copier sur le Kobo mais il n'est plus reconnu sur mon Mac, probablement un bug.
Bienvenue dans le monde de l'automatisation! ;-)
Ce qui est aberrant dans cet exemple, c'est de constater qu'on en soit arrivé au point où non seulement le consommateur doit faire tout le boulot mais en plus, dès qu'il y a un problème... ça devient vite kafkaïen.
Je crois que beaucoup d'éditeurs :
- n'engagent plus de correcteurs
- font confiance à la correction électronique automatisée
- demandent de plus en plus souvent à l'auteur de fournir un document finalisé et lui font confiance pour l'orthographe
- parfois même n'envoient plus un jeu d'épreuves que l'auteur doit vérifier pour donner le BAT (Bon à tirer)
On ne corrige bien que sur papier, donc après une première impression. C'est un travail lourd, long, difficile, lourd, où il faut être particulièrement concentré et déconnecté du reste...
Dans notre monde d'extrême rapidité, ce sera de plus en plus rare. D'où les coquilles plus ou moins nombreuses (il y en a dans la presse aussi).
Comme dans tous les domaines, le service baisse mais pas le prix.
J'ai acheté ce soir un ebook pour le lire sur ma Kobo: un expérience désastreuse, on doit passer par un programme Adobe qui ne tourne pas sous Linux pour décrypter la preuve de l'achat et pouvoir télécharger le livre sur son ordinateur. Reste ensuite à le copier sur le Kobo mais il n'est plus reconnu sur mon Mac, probablement un bug.
Faut pas s'étonner que les gens piratent ou se tournent vers le monstre Amazon... quant à moi je m'en tiendrai aux livres papiers dans le futur.
C'est beaucoup plus simple avec le Kindle. Jamais eu tous ses problèmes, tout se synchronise parfaitement.
http://correcteurs.wesign.it/fr
Bienvenue dans le monde de l'auto-entrepeneuriat et de la précarité, :-(
De toutes façons le contrat va disparaître à terme.
Il n'y aura que des auto-entrepreneurs.
C'est vrai dans beaucoup de domaine comme les salles de sport.
Les intervenants sont tous des auto-entrepreneurs qui facturent leurs services à la fin du mois.
Plus de contraintes salariales pour les dirigeants des salles, qui peuvent ainsi se séparer de leurs moniteurs sans procédures prud'hommales.
Il n'y aura que ça et le revenu universel.
Sans compter les professions qui vont disparaître comme comptable, caissier, employé de banque, manutentionnaire, etc.
C'est clair que la prochaine fois j'achèterai un Kindle... Au moins ça marche.
Le monde que tu décris des auto-entrepreneurs fait peur, je pense qu'on se dirige vers ca car pleins de professions vont disparaître comme tu dis.
Le monde que tu décris des auto-entrepreneurs fait peur, je pense qu'on se dirige vers ca car pleins de professions vont disparaître comme tu dis.
Je confirme que je n'ai jamais eu aucun problème avec mon Kindle.
Et qu'une liseuse est indispensable pour emmener des livres quand on prend l'avion.
Mais on est pieds et poings liés avec Amazon... et je préfère les livres papier !
Et qu'une liseuse est indispensable pour emmener des livres quand on prend l'avion.
Mais on est pieds et poings liés avec Amazon... et je préfère les livres papier !
Je crois que beaucoup d'éditeurs :Autrefois, dans une imprimerie le correcteur était un personnage essentiel. C’est lui qui faisait la réputation de l’imprimerie.
- n'engagent plus de correcteurs
- font confiance à la correction électronique automatisée
- demandent de plus en plus souvent à l'auteur de fournir un document finalisé et lui font confiance pour l'orthographe
- parfois même n'envoient plus un jeu d'épreuves que l'auteur doit vérifier pour donner le BAT (Bon à tirer)
Personnellement, je n’ai pas connu d’éditeur qui amenait des textes corrigés. Et encore moins des clients directs. Ils faisaient tous confiance au correcteur de l’imprimerie. Mais ça remonte à longtemps.
Maintenant l’imprimeur reçoit des textes sur clé USB et plus personne ne relit.
Ça explique sans doute le nombre de fautes et de mauvaises tournures de phrases.
Il me semble aussi qu’on entend de plus en plus de fautes de français à la télévision et à la radio… Un nivellement par le bas ?
Je crois que beaucoup d'éditeurs :
- n'engagent plus de correcteurs
- font confiance à la correction électronique automatisée
- demandent de plus en plus souvent à l'auteur de fournir un document finalisé et lui font confiance pour l'orthographe
- parfois même n'envoient plus un jeu d'épreuves que l'auteur doit vérifier pour donner le BAT (Bon à tirer)
Autrefois, dans une imprimerie le correcteur était un personnage essentiel. C’est lui qui faisait la réputation de l’imprimerie.
Personnellement, je n’ai pas connu d’éditeur qui amenait des textes corrigés. Et encore moins des clients directs. Ils faisaient tous confiance au correcteur de l’imprimerie. Mais ça remonte à longtemps.
Maintenant l’imprimeur reçoit des textes sur clé USB et plus personne ne relit.
Ça explique sans doute le nombre de fautes et de mauvaises tournures de phrases.
Il me semble aussi qu’on entend de plus en plus de fautes de français à la télévision et à la radio… Un nivellement par le bas ?
Certes, mais si même moi qui ne suis pas allé à l'école longtemps je me rends compte de certaines fautes, c'est que tout le monde sans fout même dans le domaine de l'édition ! Je vais d'ailleurs systématiquement écrire au maisons d'édition pour leur signifier mon mécontentement.
Nouveau livre en cours et encore des coquilles !
C'est dingue.
Pour info j'ai écrit aux éditions ARTEGE pour leur signifier le problème sur le livre concernant Chiara Corbella, pour le moment, pas de réponse.
C'est dingue.
Pour info j'ai écrit aux éditions ARTEGE pour leur signifier le problème sur le livre concernant Chiara Corbella, pour le moment, pas de réponse.
Les éditions ARTEGE ne m'ont pas répondu. Ils se foutent complétement de leurs clients.
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