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Fanou03
avatar 02/01/2019 @ 14:55:33
Nous sommes allés voir en famille le film d'animation "Pachamama": "Tepulpaï et Naïra, deux petits indiens de la Cordillère des Andes, partent à la poursuite de la Pachamama, totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Leur quête les mènera jusqu’à Cuzco, capitale royale assiégée par les conquistadors".

Malgré au début un peu de peur par rapport au graphisme, j'ai beaucoup aimé !

Veneziano
avatar 05/01/2019 @ 10:50:47
J'ai regardé hier soir Le Retour du héros, de Laurent Tirard, avec Jean Dujardin, Mélanie Thierry, Noémie Merland, Catherine Buyle et Christian Bujeau.
Le capitaine Neuville (Jean Dujardin), jeune et fringant militaire, demande la main de Pauline Beaugrand, la cadette (Noémie Merland) d'une famille de la haute bourgeoisie. Or, il est appelé à la bataille contre l'Autriche, je jour même des fiançailles. Il promet à la jeune femme éperdue de lui écrire très régulièrement, ce qu'il oublie manifestement de faire. La soeur ainée, Elisabeth, qui apprécié peu l'impétrant, prend les choses en mains (Mélanie Thierry) et rédige elle-même les lettres. Elle le fait passer pour quasi-mort et incite Pauline à refaire sa vie.
Or, il réapparaît, alors qu'il a déserté l'armée. Il faut donc, en toute hâte, recoller cette nouvelle incongrue avec la réalité inventée de toutes pièces dans ces lettres. Le mensonge est donc filé à deux, par un tandem qui se déteste. Les quiproquos s'accumulent. Le capitaine se serait reconverti dans le commerce de diamants, après ses hauts faits d'armes, ce qui incite les appétits d'enrichissement facile.
Les rebondissements ne manquent pas, mais restent convenus et assez fortement appuyés. Les comédiens donnent ce qu'ils peuvent pour agrémenter une comédie facile aux ficelles un peu lourdes. Cela demeure divertissant.

Fanou03
avatar 08/01/2019 @ 13:53:12
Vu en fin de semaine dernière:
- "La Forteresse", beau film indien de Avinash Arun, histoire douce-amère d'un écolier qui vient de déménager et va se refaire petit peu à petit peu une bande de copain
- "Les Temps Moderne" de Chaplin, que je n'avais jamais vu en entier je crois: incroyablement inventif et touchant, avec une Paulette Godard rayonnante. Un chef d’œuvre.
- "Vertigo" (bien mal traduit je trouve en "sueur froide") de Hitchcock, inégal mais quand même assez marquant (et une magnifique Kim Novak)

Fanou03
avatar 14/01/2019 @ 16:06:21
Noël est passé, mais je vous conseille quand même cet adorable film familial néerlandais: "Le cheval de Saint-Nicolas" :

"L'histoire de Winky Wong, une petite Chinoise tout juste arrivée en Europe, dont l'imagination sans bornes l'aidera à s'intégrer. Tout est singulier pour cette petite fille de six ans qui doit apprendre une nouvelle langue, se faire de nouveaux amis et s'adapter à sa nouvelle école. Les premiers temps sont difficiles jusqu'à ce qu'elle apprenne que, dans ce pays, un vieil homme à la barbe blanche appelé Saint Nicolas offre des cadeaux aux enfants. En secret, elle décide alors de tout mettre en oeuvre pour que Saint Nicolas lui apporte ce qu'elle souhaite le plus au monde : un cheval."

Pour les plus jeunes (5 / 8 ans) mais les parents aussi y trouveront leur compte !


Cyclo
avatar 15/01/2019 @ 21:27:29
En attendant le film de François Ozon sur les prêtres pédophiles, allez vois "Les chatouilles", un film très réussi sur ce même thème. Malgré tout, ça met mal à l'aise, Karin Viard, en mère qui ne veut rien voir, est terrible. Et j'étais malheureux pour l'acteur qui joue le pédophile, j'espère qu'on lui proposera prochainement un rôle plus constructif, parce que là...

Guigomas
avatar 25/01/2019 @ 09:59:56
Je vous recommande "Edmond" d'Alexis Michalak, sur la genèse (très romancée sans doute) de Cyrano de Bergerac. C'est léger, enjoué, spirituel, très réussi.

Fanou03
avatar 26/01/2019 @ 14:45:33
Vu la semaine dernière "Une affaire de famille", Palme d'or 2018, réalisé par Hirokazu Kore-eda:

"Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets…"

J'avais beaucoup beaucoup aimé du même réalisateur "Tel père, tel fils": celui-là est dans la même veine, interrogeant les liens de parenté, tout en émotion et en retenue, avec de bien beaux acteurs !

Fanou03
avatar 26/01/2019 @ 14:47:44
Et comme chaque année un peu de réclame pour le Festival du film d'Amour, à Saint-Amour, dans le Jura, du 11 au 24 février 2019 !

Le programme est ici: https://fr.calameo.com/read/003074475ad96081a9b25


Fanou03
avatar 05/02/2019 @ 17:25:49
Vu ce week-end "Jiburo" un film coréen: "Une jeune maman, élevant seule son enfant, le confie à sa grand-mère pendant les vacances d'été, le temps pour elle de chercher du travail."

Très beau personnage de grand-mère toute voutée et muette et de petit garçon insupportable mais qui va découvrir, dans cette campagne coréenne perdu au milieu de nulle part, des choses plus fortes que ses jeux électronique. C'est très émouvant, j'ai beaucoup aimé.

Cyclo
avatar 08/02/2019 @ 07:27:04
Vu hier au soir "Doubles vies" d'Olivier Assayas, qui devrait intéresser tous les lecteurs : description du monde de l'édition (Guillaume Canet en éditeur), d'un écrivain égocentrique (Vincent Macaigne, excellent), discussions autour de l'édition numérique qui ne semble pas se développer aussi vite que prévu, chassés-croisés amoureux dans un petit monde d'intellectuels germanopratins assez clos et éloignés des préoccupations des gens ordinaires. Marrant parfois, agaçant à d'autres moments. Mais je n'ai pas vu le temps passer.
Ceci dit, le film ne marche pas très fort ! Il devrait bientôt quitter les salles.

Veneziano
avatar 15/02/2019 @ 13:53:23
Sur Arte, lundi 11 février, j'ai découvert Noces rouges, de Claude Chabrol.

Un couple adultère fait tout pour se faire ignorer du député-maire de la bourgade berrichonne qui n'est autre que le mari de l'une et celui qui a pris l'autre comme conseiller municipal sur sa liste. La passion dévore les deux amants (Stéphane Audran et Michel Piccoli), qui tentent de rester discrets sur les allées et venues, les rencontres étant surtout effectuées de nuit ou pendant les heures de travail de l'élu qui, fort docte et investi par ses missions (Claude Piéplu), ne semble ne se douter de rien. Pierre Maury vient même dîner chez les Delamare, la fille de Lucienne d'un précédent mariage finissant par avouer ses doutes. Entretemps, l'épouse de Pierre est morte, alors qu'il avoue à Lucienne que cela n'a rien de sanitaire ou d'accidentel. Puis, Paul Delamare convie Maury et Lucienne à une balade, et leur annonce qu'il est au courant de leur aventure. Affolés autant qu'exaltés, les tourtereaux assassinent l'édile. Une enquête judiciaire commence et vire à l'aigre.

Chabrol, une fois n'est pas coutume, traite de l'hypocrisie provinciale, par un humour aussi grinçant que noir, là où une passion consume tout sur son passage. Ce film m'est apparu aussi grinçant que poignant.

Veneziano
avatar 28/02/2019 @ 18:23:02
Je suis allé voir, cette après-midi, La Chute de l'empire américain, de Denys Arcand.

Il s'agit du troisième opus d'un triptyque, faisant suite au Déclin de l'empire américain et aux Invasions barbares. Si les deux premiers films évoquaient déjà une critique de l'évolution sociale, morale, politique et sexuelle en Amérique du nord, celui-là prend la forme d'un thriller dénonçant davantage l'évasion fiscale, l'aveuglement du système politico-financier, les difficultés de la police et de la justice, comme leurs turpitudes. Les thèmes des deux premiers demeurent mais en arrière-plan.
Le personnage principal est un chauffeur-livreur doux et complexé, et au moins autant intellectuel. Titulaire d'un doctorat un philosophie, il déplore l'évolution consumériste et financière de la société qui sécrète des médiocres dans la sphère des élites dans les différents domaines. Mal dans sa peau, il n'arrive pas à s'épanouir, se sépare de sa compagne, végète, puis assiste malgré lui au braquage d'un établissement bancaire. S'il se tient à carreau et assiste à un massacre, il embarque tout de même les deux sacs de sport comportant le butin. Et c'est là que ses problèmes commencent, car il ne sais évidemment pas comment conserver et écouler tant d'argent liquide, alors que la police est évidemment lancée sur le coup. Il fréquente une prostituée de luxe qui se laisse attendrir et finit par vouloir l'aider, contacte un repris de justice expert en affaires, tout ce petit monde contacte un avocat fiscaliste leur préparant un plan d'évasion internationale. La police coffre ce dernier, suit de prêt les lascars et souhaite également les compromettre, mais Pierre-Paul, notre brave livreur devenu malfrat par hasard et par erreur, a réussi à se constituer une couverture via une fondation humanitaire en faveur des enfants malades.

Comme pour les deux premiers films, un humour aussi noir que grinçant règne dans cette oeuvre ; or, s'y ajoute ici de la violence physique et une intrigue policière. Celle-ci arrive à faire réfléchir de nouveau sur les déviances économiques et sociales de nos sociétés occidentales, dans un climat encore plus déconcertant et désabusé que les deux premières. Elle vaut la peine d'être méditée.

Veneziano
avatar 02/03/2019 @ 19:16:27
Cette après-midi, je suis allé voir Celle que vous croyez, de Samy Nebbou.

Une professeure de lettres réputée, Claire, qui publie de nombreux livres, est divorcée avec deux enfants et semble subir des complications amoureuses dont elle se sort mal (Juliette Binoche). Elle en fait part à sa psychanalyste, froide, clinique et disciplinée, qui tient à garder les distances (Nicole Garcia) face à une patiente apparemment intrusive.
Aussi, en manque affectif évident, Claire connaît une nouvelle rupture avec un homme plus jeune, Ludovic, qu'elle vit mal. Pour se venger, elle tente de se rapprocher d'Alex, le photographe qui travaille avec et qui lui a spécifié l'éloignement malgré lui (François Civil). A cette fin, elle crée un profil Facebook fictif, du nom de Clara, avec de belles photos artistiques, pour appâter le jeune homme. Or, ce dernier mord à l'hameçon. Intriguée, la psychanalyste interroge la patiente sur le bien-fondé de cette identité fictive. Aussi ajoute-t-elle une photo, belle, pour faire augmenter le désir chez Alex. Puis, à un rendez-vous manqué, les choses dérapent, même assez gravement. La photo de profil et la vidéo n'ont rien d'incongru et leur choix relève de la vengeance, encore une autre.
Puis Claire écrit un manuscrit relatif à l'histoire, qu'elle livre à son médecin, qui ne sait plus quelle réalité croire. Elle fait hospitaliser Claire et va à la rencontre de Ludovic pour tenter de tirer le faux du vrai, et lui aussi a manipulé Claire pour la séparer d'Alex.

Trois versions de cette fin de relation malsaine viennent donc s'entremêler.

Psychologiquement assez fin, ce film met utilement en garde contre les dérives possibles des relations à distance, de la facilité de manipuler et mentir et de la possible gravité des conséquences. Or, le traitement de cette idée originale et juste reste très rude et froid, voire passablement glauque. C'est dur à avaler, bien qu'intéressant.

Veneziano
avatar 09/03/2019 @ 18:14:02
Je viens d'aller voir Le Mystère Henry Pick, de Rémy Bezançon.

La jeune salariée d'une grande maison d'édition, Daphné Despero (Alice Isaak) entend parler d'une salle des romans refusés au sein d'une bibliothèque municipale, dans une petite ville portuaire paisible du Finistère. Elle y déniche un joyau qui attire son attention, Les Dernières heures d'un amour, relatif à la fin du poète Pouchkine, brillant et richement documenté. Or, il est signé du nom du pizzaiolo du village, Henri Pick, récemment disparu. Le roman devient un fort succès commercial.
Intrigué, le présentateur-vedette d'une émission-phare en matière littéraire, Jean-Michel Rouche (Fabrice Luchini), s'intéresse inévitablement à ce qui devient un événement. Il invite la jeune éditrice, la veuve et la fille, au fort tempérament (Camille Cottin). Il constate la grande valeur de l'oeuvre, et s'étonne de l'origine sociale et professionnelle de l'auteur, resté dans l'ombre de tous, y compris de sa famille. Cela renforce les doutes du journaliste, ce qui vexe effroyablement l'épouse de l'auteur défunt.
Après cet esclandre, il mène l'enquête, se brouille encore avec la famille en se rendant sur place, investit la bibliothèque locale longuement, mène plusieurs pistes, pour remonter jusqu'au bon auteur, qui se démasque en partie.

Adapté d'un roman de David Foenkinos, que je n'ai pas lu pour l'heure, ce film m'est apparu jubilatoire. Certes taillé sur mesure pour l'acteur principal, grand amateur de littérature dans la vraie vie, il permet de rôder au mieux l'ambiance quasi-policière dans un domaine inattendu, sophistiqué, entrant dans un monde simple, en apparence à l'opposé de celui attendu, ce qui constitue un mécanisme aussi classique qu'efficace de constitution d'une comédie. L'intrigue est bien menée, au moyen d'un humour sarcastique, assez sombre mais réel. Il vaut bien la peine et fait passer un bon moment.

Veneziano
avatar 23/03/2019 @ 07:56:01
J'ai regardé hier soir Larguées, d'Eloïse Lang.

Françoise, qui approche des 60 ans (Miou-Miou), vient d'être plaquée par son mari, parti pour une infirmière de trente ans de moins qui attend de lui un enfant. Pour l'aider à s'en remettre, ses deux filles, très différentes, l'emmènent dans un club de vacances à la Réunion. Rose est aussi exubérante et désordonnée (Camille Cottin) qu'Alice reste une jeune mère de famille rangée (Camille Chamoux). Les quiproquos et scènes loufoques abondent, basés sur des malentendus, des séances de drague et plan foireux, dont le principal implique le beau serveur que tout le club se convoite, Thierry, qui ne refuse pas de laisser opérer son charme.
Ce divertissement tient du burlesque, parfois un tantinet lourdingue, sur des personnages campés fortement dans leur trait psychologique principal ; ce film ne présente certes rien de bien intellectuel, mais réussit son objectif de détente et de rire, et ce n'est déjà pas si mal.

Veneziano
avatar 13/04/2019 @ 17:36:15
Je viens d'aller voir Blanche comme neige, d'Anne Fontaine.

Ce drame familial constitue un pastiche du conte, comme son titre l'indique. Une jeune femme, Claire (Lou de Lâage), a récemment perdu son père, grand propriétaire d'une résidence hôtelière où elle est employée, alors que sa belle-mère, Maud, froide et distante (Isabelle Huppert) dirige l'affaire. Claire semble s'ennuyer et Maud la mépriser.
Lors d'une séance de jogging en forêt, elle est kidnappée et enfermée dans une voiture par une jeune femme slave qui la menace de la tuer, avant que surgisse un accident de voiture causé par un sanglier passant sur la route. Elle est recueillie dans un village par deux jumeaux artisans qui partagent leur maison avec un violoncelliste soucieux de la santé de son gros chien. En état de choc, elle reste mutique, pour ensuite s'éprendre des hommes qui l'approchent, jouissant des plaisirs de la vie et du désir qu'elle a enfin appris à connaître. Le vétérinaire, le libraire, son jeune fils sportif tombent également sous le charme, alors que le curé reste bienveillant avec elle.
Dans la deuxième partie, Maud cherche à avoir des nouvelles d'elle, après qu'elle ait tenté de l'appeler. Un flash-back permet d'apprendre qu'elle a surpris une conversation où Bernard, son fort sage amant jusqu'alors (Charles Berling), lui a fait une déclaration d'amour à Claire sur boîte vocale. Ce fut alors que Maud a eu envie de la supprimer, sur le conseil d'une guérisseuse et voyante slave, celle-là même qui a voulu la séquestrer pour la tuer. Les tentatives d'empoisonnement et de meurtre se succèdent après son arrivée au village et la feinte des belles retrouvailles, avant une fin extravagante.

Ce film joue sur les clichés des caractères féminins, l'allumeuse factice et la jalouse éperdue, tour cela pour tisser une oeuvre assez drôle, mais passablement malaise et un tantinet sexiste, du fait de la réitération des poncifs sur la psychologie féminine. S'il est question d'en rire certes, ils semblent validés par l'idée qu'ils resteraient incontournables. Cela m'a mis mal à l'aise, bien que cette oeuvre m'ait fait sourire par moments.

Fanou03
avatar 15/04/2019 @ 10:01:47
Comme je me re(penche) sur les "trois Mousquetaires" je me suis demandé à travers quel film faire découvrir l’œuvre aux enfants. Mon premier réflexe a été d'aller vers "Les Quatre Charlots mousquetaires" qui m'a fait beaucoup rire enfant..J'y reviendrai sans doute un jour, c'est un incontournable quand même !

On attendant mon choix est parti sur une excellent adaptation tout en technicolor de George Sidney avec la belle Lana Turner, et un Gene Kelly en d'Artagnan bondissant: je recommande chaudement !

Veneziano
avatar 21/04/2019 @ 08:06:55
J'ai regardé hier Hasards et coïncidences, de Claude Lelouch.

Comme l'indique le titre, une série de coïncidences enchainées constitue la trame d'une histoire improbable, où une jeune danseuse divorcée et fille-mère (Alessandra Martines) retourne à Venise où elle a rencontrer le père de son fils, pour retrouver l'amour, en tombant sous le charme d'un peintre faussaire qui n'est autre que commissaire-priseur (Pierre Arditi). Or ce dernier disparaît en mère avec le fils de son amoureuse, en tombant d'un voilier. De son côté, la protagoniste préparait un petit film tourné au caméscope pour l'anniversaire de son fils, sur les ours polaires et un joueur canadien de hockey. Or, l'appareil est perdu. De l'autre côté de l'Atlantique, la compagne d'un économiste casse le sien, l'économiste en achète un à la sauvette. Il contient le film tourné par la danseuse, qu'il fait tout pour retrouver. Elle pense plusieurs fois au suicide, puis finit par se laisser tenter par l'économiste québécois, touchée par toutes les intentions qu'il a eue pour elle.

Le cinéaste force un peu les traits de l'idée-force, mais son optimisme habituel donne envie d'y croire. Un battement d'ailes peut créer des effets positifs à répétition, y compris au travers des drames qui peuvent étayer l'existence. La trame est donc un tantinet tirée par les cheveux, mais la thèse reste belle et donne envie d'y croire. Malgré quelques longueurs, on a envie d'y croire et on passe un bon moment.

Veneziano
avatar 11/05/2019 @ 18:03:53
Cette après-midi, je suis allé voir Nous finirons ensemble, de Guillaume Canet.

Cette suite des Petits mouchoirs montre le retour de la bande d'amis chez leur hôte, dans sa maison du sud-ouest. Ils arrivent par surprise, et Max, décontenancé et passablement de mauvaise humeur (François Cluzet) tente de temporiser. Après sa séparation avec Véronique, il est en couple avec une compagne aussi jolie qu'attentionnée, Sabine (Clémentine Baert), qui comptait lui faire plaisir pour ses soixante ans. Il lui a caché ses difficultés financières et le projet de vente de la résidence. Il se confie à Eric, acteur ayant réussi (Gilles Lellouche), qui paie à la bande une semaine dans une autre maison, avec vue sur baie.
Les quiproquos reprennent de plus belle, aussi nombreux que les moments de complicités. Les anecdotes fourmillent, d'autant plus que les enfants viennent peupler la petite bande. Vincent, l'ami homo qui avait flashé sur Max (Benoît Magimel) a un compagnon, malgré une passade avec la mère de son fils; Véronique, l'femme de Max en procédure de divorce (Valérie Bonneton), rapplique, apprend que le projet de vente de la maison qui lui avait été caché par le voisin, très entreprenant, dans tous les sens du terme (José Garcia). Max finit par avouer ses difficultés et reçoit le soutien de la petite bande, le souvenir de Ludovic, l'ami décédé (Jean Dujardin), planant toujours.

Sympathique, cette suite de comédie traine en longueur et multiplie les anecdotes, tantôt sympathiques et aigres-douces. L'ensemble reste agréable mais lassant, avec un air de déjà-vu et de temps qui passe avec son lot de douleurs plus ou moins aisées à avaler. Cela fait parfois du bien, mais ne reste pas indispensable.

Fanou03
avatar 16/05/2019 @ 01:57:52
- Vu "Dans la brume", film fantastique français avec Romain Duris. Pas mal, même si cela manquait un peu de "punch" à mont goût. La fin est particulièrement bien traitée et retombe bien sur ses pattes.

- Vu aussi "Les dents, pipi et au lit" avec Louise Bourgoin et Arnaud Ducret: une toute petite comédie regardable mais qui ne vole pas très haut quand même.

- Enfin vu "Mustang" : "Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues". Beau film mais je m'attendais à mieux encore au vu des bonnes critiques.

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