Je viens de voir "Tour de France" : Depardieu reste un formidable acteur et il couve son jeune partenaire, le rappeur Sadek. Sympa.
Je viens de revoir Julieta, et je le trouve toujours aussi bien fait, fin psychologiquement, bien que d'une grande gravité dans les sujets abordés.
J'ai acheté un coffret avec 4 films de Eric Roehmer (Conte d'hiver, conte d'été,..). Je ne connais pas du tout, ce sera une découverte.
Je viens de louer "Le procès" de Welles. J'espère que j'y aurai plus de plaisir qu'à la lecture du roman de K.
Et puis aussi "La taupe". Curieux de voir le résultat par rapport au bouquin de Le Carré.
Et puis aussi "La taupe". Curieux de voir le résultat par rapport au bouquin de Le Carré.
J'ai acheté un coffret avec 4 films de Eric Roehmer (Conte d'hiver, conte d'été,..). Je ne connais pas du tout, ce sera une découverte.
Ah, j'espère que tu vas apprécier ! Ce sont surtout ceux d'été et d'automne que j'ai apprécié, celui de printemps sans excès et celui d'hiver beaucoup moins. Tu nous diras !
Oui, le "Conte d'été" est formidable avec un Melvil Poupaud solaire !
Personnellement, j'ai vu tous les films de Rohmer, de loin le plus régulier des cinéastes de la Nouvelle vague, avec Truffaut peut-être... Beaucoup cependant le trouvent chiant, car ses films sont très bavards... sauf que ce qui s'y dit est en général très intéressant ! On aimerait un peu plus souvent des dialogues de ce tonneau dans le cinéma français !
Personnellement, j'ai vu tous les films de Rohmer, de loin le plus régulier des cinéastes de la Nouvelle vague, avec Truffaut peut-être... Beaucoup cependant le trouvent chiant, car ses films sont très bavards... sauf que ce qui s'y dit est en général très intéressant ! On aimerait un peu plus souvent des dialogues de ce tonneau dans le cinéma français !
J'ai vu le premier; Conte de printemps. Je ne suis pas super fan (il est vrai que je ne suis pas un cinéphile), je suis quand même de l' l'avoir vu mais je ne sais pas trop comment interpréter ce que j'ai vu. C'est en effet très bavard mais comme tu dis les dialogues sont de qualité. C'est accessoire mais ce qui me frappe c'est de voir comment dans les années 90 ces gens avaient des appartements à Paris, je pense que maintenant ce serait impossible.
Je vais continuer avec conte d'hiver car c'est le deuxième et surtout c'est ce livre qui sert de base à un essai que je veux lire sur Rohmer, Graham Greene et Pascal (éditions du cygne). On serait étonné mais il y a pas mal de gens qui se livrent à des véritables exégèses des films de Rohmer et je pense que c'est très enrichissant de les lire !
Je vais continuer avec conte d'hiver car c'est le deuxième et surtout c'est ce livre qui sert de base à un essai que je veux lire sur Rohmer, Graham Greene et Pascal (éditions du cygne). On serait étonné mais il y a pas mal de gens qui se livrent à des véritables exégèses des films de Rohmer et je pense que c'est très enrichissant de les lire !
Bon, parfois c'est un peu poussé comme exégèse... (je crois que c'est de Rohmer lui-même) :
http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/…
http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/…
J'ai vu le premier; Conte de printemps. Je ne suis pas super fan (il est vrai que je ne suis pas un cinéphile), je suis quand même de l' l'avoir vu mais je ne sais pas trop comment interpréter ce que j'ai vu. C'est en effet très bavard mais comme tu dis les dialogues sont de qualité. C'est accessoire mais ce qui me frappe c'est de voir comment dans les années 90 ces gens avaient des appartements à Paris, je pense que maintenant ce serait impossible.
Je vais continuer avec conte d'hiver car c'est le deuxième et surtout c'est ce livre qui sert de base à un essai que je veux lire sur Rohmer, Graham Greene et Pascal (éditions du cygne). On serait étonné mais il y a pas mal de gens qui se livrent à des véritables exégèses des films de Rohmer et je pense que c'est très enrichissant de les lire !
Ce n'est pas le plus agréable de la série des quatre, en effet, ni, encore moins des films de Rohmer. Après, ces derniers s'apprécient avec l'habitude, c'est un pli à prendre. Comme ils sont assez psychologiques et fondés sur les dialogues, ils demandent de s'adapter à un certain style et à un certain rythme.
J'ai revu, hier soir, Les Amants passagers, de Pedro Almodovar, et je trouve toujours cela aussi drôle et distrayant.
Vous l'avez déduit, j'imagine : j'ai entamé un cycle Almodovar.
Vous l'avez déduit, j'imagine : j'ai entamé un cycle Almodovar.
Je viens de voir, au cinéma, car en dehors des festivals, je vais aussi beaucoup au cinéma :
"La jeune fille sans mains", admirable adaptation d'un d'un conte de Grimm, film d'animation d'un graphisme savant et superbe et doté d'une belle bande sonore. Magnifique !
"Le voyage au Groenland", comédie sur la rencontre entre deux Parisiens et les Groenlandais. Savoureux ! Rien à voir avec nos comédies habituelles franchouillardes !
"La sociale", beau documentaire de Gilles Perret sur la sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on perdra quand elle sera démantelée ! Ce qui ne saurait tarder avec l'Europe actuelle et la marchandisation de la santé bien avancée... Mais ce que j'en dis, j'ai 71 ans dans trois jours, à la limite ça ne me concerne presque plus !
"La jeune fille sans mains", admirable adaptation d'un d'un conte de Grimm, film d'animation d'un graphisme savant et superbe et doté d'une belle bande sonore. Magnifique !
"Le voyage au Groenland", comédie sur la rencontre entre deux Parisiens et les Groenlandais. Savoureux ! Rien à voir avec nos comédies habituelles franchouillardes !
"La sociale", beau documentaire de Gilles Perret sur la sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on perdra quand elle sera démantelée ! Ce qui ne saurait tarder avec l'Europe actuelle et la marchandisation de la santé bien avancée... Mais ce que j'en dis, j'ai 71 ans dans trois jours, à la limite ça ne me concerne presque plus !
Je suis allé voir, jeudi soir, Diamound Island, de Davy Chou, à son avant-première. Il sort mercredi prochain.
Ce film franco-cambodgien décrit toutes les mutations du Cambodge, au travers d'un groupe de jeunes travaillant dans le bâtiment, alors que se construit le quartiers d'affaires naissant de Phnom Penh. Cette oeuvre poétique est construite sur un suspense languide, une psychologie douce mais fine, pour mieux décrire toutes les transitions de ce pays, celle de sa capitale qui se transforme, celle du pays qui s'ouvre au développement économique, ces jeunes qui sortent à peine de l'adolescence pour entrer dans le monde du travail et connaître leurs premiers émois. Ce dernier point n'est pas sans importance, vu qu'il s'agit d'un pays très jeune. La problématique choisie y est donc centrale.
Les effets de lumière dans les nombreuses scènes d'extérieur nuit, lors des sorties des uns et des autres, s'avèrent important, comme la musique, de deux anciens du groupe Revolver, qui ponctue les états d'âmes de la galerie de personnages.
Sensible, beau et fin, ce film devrait plaire à un certain nombre d'entre vous. Il est donc visible à partir de mercredi.
Ce film franco-cambodgien décrit toutes les mutations du Cambodge, au travers d'un groupe de jeunes travaillant dans le bâtiment, alors que se construit le quartiers d'affaires naissant de Phnom Penh. Cette oeuvre poétique est construite sur un suspense languide, une psychologie douce mais fine, pour mieux décrire toutes les transitions de ce pays, celle de sa capitale qui se transforme, celle du pays qui s'ouvre au développement économique, ces jeunes qui sortent à peine de l'adolescence pour entrer dans le monde du travail et connaître leurs premiers émois. Ce dernier point n'est pas sans importance, vu qu'il s'agit d'un pays très jeune. La problématique choisie y est donc centrale.
Les effets de lumière dans les nombreuses scènes d'extérieur nuit, lors des sorties des uns et des autres, s'avèrent important, comme la musique, de deux anciens du groupe Revolver, qui ponctue les états d'âmes de la galerie de personnages.
Sensible, beau et fin, ce film devrait plaire à un certain nombre d'entre vous. Il est donc visible à partir de mercredi.
Ce n'est pas le plus agréable de la série des quatre, en effet, ni, encore moins des films de Rohmer. Après, ces derniers s'apprécient avec l'habitude, c'est un pli à prendre. Comme ils sont assez psychologiques et fondés sur les dialogues, ils demandent de s'adapter à un certain style et à un certain rythme.
J'ai vu conte d'hiver (beaucoup aimé) et je viens de regarder conte de Printemps (bien aimé mais un peu moins). Tu as tout fait raison pour le pli à prendre, il y a un rythme et une musique particulière, qu'on finit par apprécier. Ca change évidemment du cinéma plus moderne actuel, bourré d'actions. Dans conte d'hiver j'aimais beaucoup l'actrice, chose bizarre sur allociné beaucoup disent ne pas du tout l'avoir appréciée. J'ai lu - après avoir vu le film - un essai philosophique qui le décortique et je suis complètement admiratif du travail de Rohmer, je n'avais jamais pensé qu'un film pouvait contenir autant de niveaux d'interprétation, tout est pensé et rien n'est laissé au hasard. Mon prochain sera Ma nuit chez Maud, ensuie le dernier des quatre contes (conte d'été).
Ce n'est pas le plus agréable de la série des quatre, en effet, ni, encore moins des films de Rohmer. Après, ces derniers s'apprécient avec l'habitude, c'est un pli à prendre. Comme ils sont assez psychologiques et fondés sur les dialogues, ils demandent de s'adapter à un certain style et à un certain rythme.
J'ai vu conte d'hiver (beaucoup aimé) et je viens de regarder conte de Printemps (bien aimé mais un peu moins). Tu as tout fait raison pour le pli à prendre, il y a un rythme et une musique particulière, qu'on finit par apprécier. Ca change évidemment du cinéma plus moderne actuel, bourré d'actions. Dans conte d'hiver j'aimais beaucoup l'actrice, chose bizarre sur allociné beaucoup disent ne pas du tout l'avoir appréciée. J'ai lu - après avoir vu le film - un essai philosophique qui le décortique et je suis complètement admiratif du travail de Rohmer, je n'avais jamais pensé qu'un film pouvait contenir autant de niveaux d'interprétation, tout est pensé et rien n'est laissé au hasard. Mon prochain sera Ma nuit chez Maud, ensuie le dernier des quatre contes (conte d'été).
Ah bien. Et tu as vu Conte d'automne ?
Je n'ai pas accroché à Conte d'hiver, curieusement. Le personnage principal m'a agacé par sa mollesse et sa légèreté comportementale.
C'est un style, les films de Rohmer, auquel il faut en effet s'habituer.
Ma nuit chez Maud est estimé comme l'un des mieux. Il est assez exigent, du fait du huis-clos philosophique. La dernière scène est d'une forte densité.
Je ne t'en dis pas plus.
J'ai découvert, hier soir, Les Orgueilleux, d'Yves Allégret, en hommage à Michèle Morgan, avec Gérard Philipe. C'est un film intéressant sur l'honneur, la peur du déclin et du déclassement, à la fois psychologique et endiablé. Je l'ai bien apprécié.
Oui j'ai vu Conte d'automne, c'est un film dont le scénario tient sur un papier de cigarette, malgré tout on ne s'ennuie pas. C'est la même thématique que dans Conte de printemps, une amie à qui on présente des hommes pour qu'elle trouve l'âme soeur.
Aujourd'hui c'est football à la TV (le standard joue...mal à nouveau, mais bon), je garde "Ma nuit chez Maud" pour un autre jour :-)
Aujourd'hui c'est football à la TV (le standard joue...mal à nouveau, mais bon), je garde "Ma nuit chez Maud" pour un autre jour :-)
J'ai trouvé le Conte d'automne mieux ficelé et plus poétique.
Quelqu'un a-t-il vu le film de Safy Nebbou "Dans les forêts de Sibérie" basé sur l'aventure de Sylvain Tesson ?
J'ai revu, hier soir, Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim. Il est toujours aussi beau et emballant. Il est juste dommage que la toute fin soit si convenu et conservatrice.
J'ai revu, hier soir, Le Professionnel, de Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, Cyrielle Claire et Robert Hossein. Le film reste divertissant, bien qu'assez convenu. Le style Belmondo le porte assez grandement.
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