Tistou 05/11/2008 @ 21:32:26
PS: aucune idée comment ce faux lien est entré dans la citation...

Parce qu'il y a un point après le mot construction. Il l'interprète comme une adresse, je pense.

Palorel

avatar 05/11/2008 @ 21:37:10
C'est simple : si un livre est estampillé "poésie", (ou même "nouvelles", je pense) sa place en librairie sera probablement révisée à la baisse par rapport aux romans, qui se taillent (injustement) la part du lion. Dans la réalité de la production contemporaine (surtout française), de plus en plus de livres sont sur les frontières des genres - voire carrément hors genre -, et se laissent mal cataloguer de la sorte. Du coup, les livres portent tous une mention de genre, souvent "roman", par souci de visibilité - contribuant ainsi souvent au malentendu entre lecteur et auteur. (Il faut dire aussi que les contours particulièrement flou du genre "roman" facilitent les choses, et que le choix du terme peut aussi parfois être une manière de faire réagir.)



Donc j'avais bien compris, ça fait vendre plus. Pour info, le mot "roman" figure sur la couverture du dernier Echenoz.

Feint

avatar 05/11/2008 @ 22:31:06
Donc j'avais bien compris, ça fait vendre plus. Pour info, le mot "roman" figure sur la couverture du dernier Echenoz.

ça devrait, mais ça ne marche pas forcément ; ce serait trop simple.
Minuit marque presque toujours "roman". (Le mot figure aussi sur la couv du dernier Da Silva - mais se justifie davantage.)

Aria
avatar 05/11/2008 @ 22:45:28
Je ne comprends pas du tout votre discussion. Peut-être ai-je manqué quelque chose.
Dans les librairies, les bibliothèques, les livres ne sont jamais rangés selon qu'ils sont des romans ou des nouvelles, ou même des récits.

Il y des sections : littérature française (là, on trouve en effet la poésie à part), anglaise, américaine, japonaise, indienne etc. et des rayons sociologie, psychologie, politique...
Et puis des rayons livres jeunesse, BD, santé/bien-être, arts, photographie...

Palorel

avatar 05/11/2008 @ 22:53:08
Donc j'avais bien compris, ça fait vendre plus. Pour info, le mot "roman" figure sur la couverture du dernier Echenoz.

ça devrait, mais ça ne marche pas forcément ; ce serait trop simple.
Minuit marque presque toujours "roman". (Le mot figure aussi sur la couv du dernier Da Silva - mais se justifie davantage.)



D'accord, j'ai compris, tu doutes de l'efficacité de la démarche. C'est vrai que s'il suffisait de marquer "roman", ça se saurait. Mais ça peut en rassurer certains.

Palorel

avatar 05/11/2008 @ 23:14:27
Je ne comprends pas du tout votre discussion. Peut-être ai-je manqué quelque chose.
Dans les librairies, les bibliothèques, les livres ne sont jamais rangés selon qu'ils sont des romans ou des nouvelles, ou même des récits.

Il y des sections : littérature française (là, on trouve en effet la poésie à part), anglaise, américaine, japonaise, indienne etc. et des rayons sociologie, psychologie, politique...
Et puis des rayons livres jeunesse, BD, santé/bien-être, arts, photographie...


Tout doit dépendre des bibliothèques et des librairies. Le terme "roman", si j'ai bien suivi le raisonnement de Feint et c'est d'ailleurs également mon avis, est certainement plus rassurant, moins déstabilisant, pour le lecteur. Ce sont donc les "romans" qui sont mis en avant par les libraires. Pour les bibliothèques, les avis d'Alouette et de Miss Teigne seraient intéressants.

Débézed

avatar 06/11/2008 @ 00:57:26
Nos bibliothécaires vont nous expliquer comment fonctionnent les classifications Deaway et Rameau(x?).

En ce qui concerne le terme "roman" sur la couverture j'ai encore été très surpris de le trouver sur un livre que j'ai lu ces dernières semaines et qui à mon avis ne ressemnblait pas beaucoup à un roman. Je partage l'avis de Feint qui considèreque c'es tune appellation commerciale pour faire vendre le livre. Palorel, je partage aussi tes arguements.

Les nouvelles doivent répondre normalement à certaines règles mais j'en ai lues une certaine quantité cette année et je ne suis pas convaincu que je pourrais trouver un dénominateur commun entre tous ces textes.

Feint

avatar 06/11/2008 @ 13:26:11
Cette mise en place des livres en librairie en fonction de leur "genre" échappe probablement aux libraires eux-mêmes : ce n'est pas eux qui décident de ce qu'ils reçoivent en office, le choix en revient certainement aux distributeurs - qui sont en fait les structures les plus puissantes parmi les métiers du livre, mais pas les plus connues.
Le classement en bibliothèque - que je ne connais pas bien - c'est autre chose, puisqu'il ne repose sur des objectifs mercantiles.

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