Micharlemagne

avatar 04/07/2008 @ 11:28:50
Cela doit être cela... Donc, "ceci dit" à proscrire ! On va y prêter attention. Merci. (Et pas Merla)

Sonamouto 04/07/2008 @ 22:19:11
Cela dit, chapeau pour cette érudition, très spécialisée, mais tout de même ;)

Saint Jean-Baptiste 04/07/2008 @ 22:56:58
Charlemagne
Je m'informe dans «les récits légendaires destinés à ne pas donner de mauvais exemples aux enfants.» ;-))
Je lis dans la biographie de La Pérouse qu'un dénommé Napoleone de Buonaparte, jeune officier corse de l'École Militaire de Paris, avait été sélectionné parmi les savants de l'expédition, pour ses connaissances remarquables en mathématique, qu'il était à même de mettre en application en astronomie.
Pour être admis, il avait triché sur son âge, il n'avait que 16 ans.
Au dernier moment il dut céder sa place à un jeune pistonné dont le père était consul de France à Saint-Pétersbourg, Jean-Baptiste de Lesseps. Il faut dire que ce de Lesseps connaissait le Russe. (Il a, paraît-il, inspiré le personnage de Michel Strogoff).

Je te remercierai au passage de ne plus relever mes confusions entre Élisabeth Tessier et Napoléon. Et aussi de ne plus parler de «ce bon jeune-homme» quand tu parles de lui.

Pour le reste, en ce qui concerne Napoléon, je te ferai confiance...

Micharlemagne

avatar 05/07/2008 @ 03:08:18
Je lis dans les souvenirs de Des Mazis qui était le condisciple de Buonaparte à l'école royale militaire, puis son camarade au régiment de La Fère :
"Buonaparte était dans la classe de mathématique... MM. Dagelet et Monge, deux hommes distingués étaient nos professeurs. M. Dagelet avait fait le tour du monde avec M. de Bougainville, il avait de l'esprit, de l'instruction et aimait beaucoup à raconter ses voyages, il nous intéressait infiniment lorsqu'il nous parlait. Souvent toute une étude se passait à l'écouter, il racontait très bien et ses récits excitaient l'enthousiasme parmi ses jeunes auditeurs pour les voyages d'outre-mer, beaucoup se destinaient pour la marine, Darbaud, Peccaduc, Phelippeaux, Le Lieur et Buonaparte étaient du nombre. Dans le courant de 1784, il fut question du voyage de M. de la Pérouse. MM. Dagelet et Monge sollicitèrent et obtinrent la faveur d'en faire partie, comme astronomes, les aspirants de la marine étaient trop enflammés du désir d'aller parcourir les mers, comme leur professeur, pour ne pas désirer ardemment de le suivre dans cette expédition. Buonaparte aurait bien voulu avoir l'occasion de déployer son énergie dans une si belle entreprise, mais Darbaud eut seul la préférence, on ne put admettre un plus grand nombre d'élèves. Il partit avec MM. Dagelet et Monge en 1784. M. Monge ne pouvant supporter la mer, fut obligé de relâcher à Madère et de revenir en France. MM. Dagelet et Darbaud suivirent le sort funeste de M. de la Pérouse. Si Buonaparte eût réussi dans ses désirs, comme lui il aurait péri dans une île éloignée. Il lui était réservé de mourir au-delà des mers, mais après avoir tenté bien d'autres voyages."
Des Mazis écrit aussi : "A la fin de 1784, vers le mois de septembre, Ville-sur-Arce [un autre de ses camarades] fut reçu élève d'artillerie, il quitta l'école et fut à celle de Metz. Nous eûmes le regret de nous quitter et il ne vit pas Buonaparte qui n'arriva qu'un mois après son départ ."
Soit au mois d'octobre 1784. Nous sommes bien d'accord ?
Or, l'expédition de La Pérouse est partie de Brest, le 1er août 1785. Toujours d'accord ? Elle fit relâche à Madère le 13 août 1785, puis à Ténériffe du 20 au 30 août. C'est alors qu'on débarque Monge.
Le 28 septembre 1785, près de deux mois après le départ de La Pérouse, Buonaparte obtient un brevet de sous-lieutenant et est affecté au régiment de La Fère à Valence. Il a été classé au concours 42e sur 58. Si comme tu le dis, il était parmi les plus brillants élèves de l'école, comment expliquer que ses résultats aient dégringolé en si peu de temps...

Micharlemagne

avatar 05/07/2008 @ 03:39:21
D'autre part, nous apprenons que Jean-Baptiste-Barthélémy de Lesseps, fils d'un diplomate du roi en poste à Hambourg, puis à Saint-Pétersbourg, né le 27 janvier 1766 à Sète et mort le 26 avril 1834 à Lisbonne était membre de l'expédition de la Pérouse, à bord de l'Astrolabe. A 12 ans , il parlait couramment quatre langues et fut un brillant élève des Jésuites de Versailles. Il fut incorporé à l'expédition de la Pérouse à la demande de son second, M. de Langle, qui avait besoin d'un interprète. M. de Lesseps conserva son grade de vice-consul qu'il avait obtenu en 1784 alors qu'il était en poste à Cronstadt.
Lorsque l'expédition après être passée au cap Horn, en Corée, puis au Japon aborda au Kamtchatka, à Petropavlovsk, La Pérouse chargea Lesseps de porter ses journaux de bord et ses notes à Louis XVI. Au bout d'un parcours hallucinant de 16.000 kilomètres et de treize mois, Lesseps remettait ses papiers au roi.
la carrière de cet homme est un vrai roman d'aventure qui se termina en 1834, alors qu'il était consul général de France.
C'est donc cet homme qui s'exprime couramment en quatre langues (russe, allemand, espagnol, français) , alors que Buonaparte n'en parle aucune convenablement, qui est un brillant élève de l'école réputée la plus difficile de France, et qui a déjà obtenu un poste de responsabilité dans la diplomatie française au moment où Buonaparte en est encore à essayer d'apprendre le chargement en douze temps, que tu traites de "pistonné" !... Permets-moi donc de traiter Buonaparte de "bon jeune homme" !

Saint Jean-Baptiste 05/07/2008 @ 19:26:21
J'ai l'impression que ton Des Magis cafouille un peu dans sa chronologie des événements,
mais c'est très fréquent quand on raconte ses souvenirs de potaches...

La dégringolade à la 42ème place sur 58 : il faut y voir le signe d'un surdoué ; un prof est toujours énervé d'avoir un élève plus fort que lui et il se venge à l'examen. Tous ceux qui sont passé par l'école savent ça.

Et enfin, "pistonné", n'est pas une insulte, c'est une constatation. Un pistonné, l'est, le plus souvent, à son insu ; ou malgré lui. Ça ne l'empêche, du reste en rien, d'être un type bien.
Tandis que parler d'un "bon jeune homme" c'est ironique et moqueur avec une connotation nettement péjorative et de mauvais aloi ; et puis, c'est irrespectueux quand il s'agit d'un grand homme. C'est un peu racoleur. Il ne faut pas.

Micharlemagne

avatar 05/07/2008 @ 20:23:55
Cela, c'est de la scolastique. "Des Magis cafouille dans ses dettes"... Elles correspondent aux documents officiels : sortie de B. de l'école de Brienne : 30 octobre 1784. Brevet de sous-lieutenant : 28 septembre 1785. Le coup des professeurs qui se vengent sur les surdoués, c'est du pipeau. Résultat du concours à l'entrée de l'école d'artillerie de Metz : avant-dernier classé. Résultat de l'examen de sortie : 42e sur 58. Cela ce sont des faits. Je les prends chez Tulard qui n'est certainement pas hostile à Napoléon. Il est entre autres président de l'Institut Napoléon, ce qui n'est pas un brevet d'anti-bonapartisme.
Assiduité dans son unité, où, rappelons-le, il est encore en formation :
Présent d'octobre 1785 à septembre 1786.
Congé (en Corse) : du 15 septembre 1786 au 12 septembre 1787.
A Paris pour affaires personnelles : de septembre 1787 à décembre 1787.
Prolongation de son congé (en Corse) du 1er janvier 1788 à mai 1789.
Présent sous les armes (à Auxonne) : de fin mai 1789 à août 1789.
Demande congé pour 6 mois accordée fin août 1789.
Congé (en Corse) : de septembre 1789 jusqu'en février 1791, après prolongations successives de son congé.
Présent sous les armes (Auxonne) : à partir de de février 1791.
Affectation à Valence : le 1er juin 1791.
Congé (en Corse) : octobre 1791.
Cassé aux gages, pour absence illégale et réintégré avec le grade de capitaine mais sans affectation : août 1792.
En Corse : d'octobre 1792 à juin 1793.
A partir de là, sans affectation jusqu'au siège de Toulon quand il reçoit un commandement par recommandation politique (Vous avez dit piston ?).
Tout cela se trouvait dans son dossier personnel qui, très étrangement, a disparu des Archives du ministère de la Guerre entre 1800 et 1815 . On se demanderait bien pourquoi. Heureusement, les gens qui ont "mis de l'ordre" dans ces Archives ont oublié nombre de minutes et de registres où on peut retrouver la trace du lieutenant puis du capitaine de Buonaparte.
Une précision : Bonaparte profite de son dernier congé en Corse pour connaître son baptême du feu comme commandant de l'artillerie du corps de débarquement corse (Pas français, la Corse lutte alors pour son indépendance sous Paoli) en Sardaigne. Cuisant échec : B. doit rembarquer en abandonnant toute son artillerie.
Des faits, rien que des faits...

Micharlemagne

avatar 05/07/2008 @ 20:33:33
Évidemment, c'est dans ses dates que "cafouille" Des Mazis. Ses carnets sont parfois imprécis, je le concède, mais en l'espèce, ses dires sont confirmés par les archives.
A propos du "bon jeune homme", tu as tort de prendre la mouche. Tu as parfaitement compris mon intention ironique. Mais si on ne peut pas se permettre un peu d'ironie - bien bénigne - envers un "grand homme"... J'ai préféré cette formule à celles plus brutales qui me sont venues à l'esprit au moment où j'ai rédigé et que j'ai rejetées précisément parce qu'elles me semblaient trop agressives.

Saint Jean-Baptiste 05/07/2008 @ 23:26:28
Allez ! tout est bien... (il ne faut pas prendre tout ça trop au sérieux, tu penses ! J'avais bien compris l'ironie bénigne...) ;-)) C'était question d'un peu rigoler.
Et après tout, c'était bien normal de te permettre ce "bon jeune homme", tant le personnage fait partie de tes familiers, n'est-il pas ?... ;-))

Micharlemagne

avatar 06/07/2008 @ 00:26:32
Excuse-moi... Je n'avais pas saisi la plaisanterie. J'ai l'esprit un peu lourd en général et aujourd'hui en particulier : j'ai chopé une saloperie de rhume avec ce maudit temps. Je ne comprenais pas très bien pourquoi tu t'enflammais tout d'un coup pour le grand homme.

Saule

avatar 06/07/2008 @ 09:40:16
D'après ce que j'ai compris, Napoléon, c'est un trouble fête. Avant lui, les guerres avaient un côté indolent qui les rendaient moins meurtrières, j'allais dire presque sympathique. Chaque armée était commandée par des officiers pas spécialement doués de l'aristocratie. Les soldats étaient peux motivés et mal entraînnés. Lorsque deux armées se rencontraient, une des deux finissaient par battre en retraite, en général la moins nombreuse. Puis la diplomatie entraient en jeux, on s'échangeaient un ou l'autre territoire et on faisait la paix. Mais Napoléon a changé tout ça : il innove dans la stratégie, il surprend l'ennemi en se déplaçant vite, et avec une armée moins nombreuse il est capable de battre des grandes armées. Von Clausewitz va être impressionné, et dans son traité sur la stratégie militaire il va expliquer tout ça.
Mais ça n'empêche pas les échecs : comme l'explique Micharlemagne, le Napo s'est bien planté ensuite car il n'a pas compris quand sa stratégie était dépassée. Même chose pour les américains dans la guerre du Vietnam, même chose pour le petit caporal,...

Donc finalement je ne crois pas vraiment au fait que certaines personnes ont une vision stratégique plus élevée que d'autre. De toute façon on explique toujours les victoires ou les défaites a postériori, mais jamais avant ! Donc je regarde avec sympathie ces gens qui tentent de démonter les succès de tel coach, de tel PDG, de tel général, ... mais je n'y crois pas du tout.

Micharlemagne

avatar 06/07/2008 @ 16:23:40
J'adhère entièrement à la vision des choses de Saule. Il a résumé en peu de mots quelque grandes vérités. J'y ajouterai une considération importante.
Avant que la révolution n'invente la conscription, les armées coûtaient fort cher. Les hommes étaient tous des mercenaires. On n'engageait donc les armées qu'avec une extrême prudence. Une armée détruite représentait une fortune colossale perdue à tout jamais. De là le nombre relativement réduit de batailles rangées sous l'ancien régime. On préférait les guerres de siège, plus coûteuse sur le plan matériel, mais très économiques sur le plan humain.
La levée en masse inventée par la Constituante - et non par la Convention, comme on le prétend encore - a changé tout cela. Les hommes étaient à peine défrayés mais le fond de recrutement était pratiquement inépuisable. Cela ne coûtait donc guère de les envoyer bille en tête se faire massacrer. Les officiers n'en étaient pas meilleurs pour cela et les généraux sans doute plus incompétents encore que leurs devanciers aristocrates de l'ancien régime. Désormais, la victoire revenait aux gros bataillons, même s'ils étaient à peine instruits. Il suffisait de les encadrer. D'où l'invention - due à Carnot - de l'ordre mixte : deux bataillons de recrues encadrées par un bataillon de professionnels. Sous le Consulat, les années passant, on en vint à organiser les régiments de la même manière : un bataillon ou deux sur le terrain, pendant que le troisième bataillon restait au dépôt pour l'instruction. Au fur et à mesure que les bataillons étaient détruits, on les remplaçait. Quelque part, on ne s'apercevait même pas des pertes...
C'est notre Napoléon qui, un soir de bataille, Eylau, si je ne me trompe pas, fit à l'officier qui attirait son attention sur l'importance des pertes, cette réponse qui, à elle seule, résume tout le personnage : "Pfff ! Qu'importe ! Une nuit de Paris réparera tout cela..."

Provis

avatar 06/07/2008 @ 18:29:40
Je ne saisis pas très bien. Qu'y a-t-il de fautif à dire "Ceci dit" quand on fait référence à ce qu'on vient de dire ?
C'est que CECI annonce ce qui va suivre alors que CELA énonce ce qui a été dit.
Un peu comme VOICI pour présenter, et VOILA une fois que c'est fait
:-)
Oui, Provis?
Voilà qui est bien dit, Sonamouto ! :-)

Tu mérites d'être cité à l'ordre du régiment !

Mais pourquoi, "érudition très spécialisée" ? Pratiquement tout le monde fait la différence entre "voici" et "voilà", non ? Même si c'est moins évident pour "ceci et cela", où souvent, de plus en plus, on emploie l'un pour l'autre (en particulier dans "ceci dit")..
Précisons que même dans le langage le plus snob, "ceci" n'est pas réservé à ce qui va être énoncé, au futur. Il peut être employé pour ce qui vient d'être considéré, autrement dit pour le passé ; mais dans ce cas, il est généralement opposé à "cela". Dans cette situation, "ceci" renvoie au plus proche (passé proche), "cela" au plus éloigné (passé lointain).

Mais les deux viennent de loin ! :o).. "ci" et "là" sont des vestiges de deux démonstratifs de la langue latine, "hic, haec, hoc" et "ille, illa, illud", qui précisément expriment la proximité pour le premier, et l'éloignement pour le second (dans l'espace ou dans le temps).
C'était la minute érudite du prof de latin-français.. :o)

Micharlemagne

avatar 06/07/2008 @ 19:17:02
Précisons que même dans le langage le plus snob, "ceci" n'est pas réservé à ce qui va être énoncé, au futur. Il peut être employé pour ce qui vient d'être considéré, autrement dit pour le passé

Je rougis sous le compliment. Mais je tâcherai quand même de me corriger. J'ai constaté que c'était chez moi un véritable tic de langage.

Saule

avatar 06/07/2008 @ 20:05:12
J'adhère entièrement à la vision des choses de Saule. Il a résumé en peu de mots quelque grandes vérités. J'y ajouterai une considération importante.

Ah ben ça, j'aurais jamais cru ! En fait c'est en lisant un livre sur la stratégie des entreprises, pour un cours que je suis, que je suis tombé sur ce genre de considérations. Ce genre de cours n'a rien à voir avec mon métier et je ne compte vraiment pas utiliser ce genre de truc, je trouve ça absurde.

Mon frère, qui travaille dans le secteur public en Belgique, m'a dit qu'on avait engagé à très grand frais des super directeurs du privé pour remettre de l'ordre il y a quelques années (on en avait beaucoup parlé à l'époque). On n'en parle plus maintenant, mais c'est un fiasco complet, certains de ces super directeurs avaient entamé des plans d'amélioration mégalomaniaque, puis après quelques années on a du les mettre à la retraite et faire l'impasse !

Saule

avatar 06/07/2008 @ 20:17:39
PS; ce que je trouve absurde c'est de vouloir appliquer les théories sur la stratégie en entreprise (surtout en informatique), même si dans l'absolu c'est intéressant (mais bon dans l'absolu tout peut être intéressant, quand on fait l'effort). Je ne parlais pas évidemment des considérations de Micharlemagne sur Napoléon, ni de ce que j'en ai lu.

Micharlemagne

avatar 06/07/2008 @ 20:26:15
Parfaitement exact ! C'était une lubie de nos ministres libéraux, du temps du grand Jean Gol et du célèbre Louis Michel. Ils étaient d'ailleurs parfaitement en accord avec leurs idées sur l'efficacité de l'entreprise privée comparée à l'inefficacité du service public. Cela a partout été une catastrophe. Une seule réussite : Belgacom et cela a été sanglant. Mais cela a permis au père Reynders de faire main basse sur la caisse des pensions de la RTT. Tu vois de qui je parle : Reynders, c'est le type qui prétend contre toute évidence que la commission européenne serait opposée à une baisse de la TVA sur le gaz et l'électricité, alors que c'est parfaitement faux : le Royaume-Uni taxe le gaz et l'électricité à 5 p.c. et jusqu'ici la commission n'a jamais rien dit. Et Reynders prétend aussi que réduire ce taux de TVA serait injuste pour les plus pauvres, parce qu'ils consomment moins d'énergie que les riches. Voilà une plaisante idée de la justice. Qu'est-ce que je me fiche pas mal que les riches s'en mettent plein les fouilles si moi aussi ?...
Je déraille, tout cela n'a rien avoir avec l'ordre mixte et l'ordre oblique. Il vaudrait mieux revenir ici à notre sujet. Je commence déjà à me mettre en pétard.

Micharlemagne

avatar 06/07/2008 @ 20:32:07
Et pour aller une fois de plus dans ton sens, je n'ai jamais très bien compris pourquoi il fallait faire référence à Clausewitz quand on parle de gestion d'entreprise. Si c'est pour dire qu'il faut être audacieux et agressif pour conquérir des marchés, il n'était pas besoin de faire appel à Sun Tzu ou à Alexandre le Grand. Ce sont encore une fois des lubies d'intellectuels en mal de références.

Saule

avatar 06/07/2008 @ 20:44:16
Je déraille, tout cela n'a rien avoir avec l'ordre mixte et l'ordre oblique. Il vaudrait mieux revenir ici à notre sujet. Je commence déjà à me mettre en pétard.

Oui en fait pour dérailler encore un peu plus, il se fait que cet après-midi j'ai vu mon frère et qu'en bon liégeois on a parlé du standard et du départ de Michel Preudhomme, suite à quoi je lui ai dit que selon moi l'entraineur n'avait que peu à voir avec le titre (il suffit d'avoir un peu de charisme et une grande gueule, le reste c'est les joueurs). Et il m'a raconté cette histoire des super directeurs, à tomber par terre.
J'avais lu cette histoire de TVA sur ton blog, très édifiant. Et en effet on finirait par s'énerver, autant retourner dans Graham Greene, j'ai encore quelques livres :-)

Saint Jean-Baptiste 06/07/2008 @ 22:20:06
Mais moi, j'en reviens aux guerres et à notre Napoléon.
Et zut ! je ne suis pas d'accord avec vous deux, Saule et Charlemagne. Et pour une fois que ça m'arrive j'en suis vraiment consterné. J'aimerais tant être toujours d'accord avec vous - et avec tout le monde d'ailleurs... je ne sais pas si je m'en remettrai.
Mais enfin ! dire qu'il ait fallu attendre Napoléon pour avoir des guerres bien sanguinolentes, et qu'avant c'était d'aimables parties de campagne indolentes, est-ce possible ? Ou alors vous avez voulu rigoler ?

Car enfin, sans remonter aux guerres de Jules César et de Charlemagne, les guerres de Charles-quint, et de Philippe II, de Louis XIV et de Monsieur, les guerres des Révolutionnaires avec Saint-Just n'étaient pas des jeux d'enfants pour les petites filles des écoles chrétiennes...
J'aurais voulu vous y voir...

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