Saint Jean-Baptiste 02/07/2008 @ 11:48:47
Et, entre parenthèses, "le petit caporal" ce n'est pas lui, c'est Hitler.
Napoléon n'a jamais été caporal.
Hitler était caporal en 14 et son État Major l'appelait comme ça pour se moquer de lui.

Micharlemagne

avatar 02/07/2008 @ 14:34:50
Je me souviens qu'à Waterloo le 18 juin, la logistique a été prise défaut : les ordres n'arrivaient pas, ils étaient mal compris ; Crouchy attendait les ordres, Ney n'y croyait plus, il n'obéissait plus... L'armée était composée de trop vieux soldats ou de débutants inexpérimentés. C'était la pagaille, le terrain n'avait pas été repéré on ne savait rien des dispositifs ennemis.
Et puis il y a eu ce coup de pied de l'âne : un guide traître qui a conduit la cavalerie dans le chemin creux d'Ohain où elle s'est anéantie complètement.
Et puis ce vieux planqué de Blusher qui s'est amené comme à la curée alors qu'on marchait déjà sur Bruxelles...
Bref, si Napoléon a perdu, c'est la faute à pas de chance...

C'est me demander de refaire tout l'histoire de Waterloo. Dans ce que tu dis, il y a une chose exacte, une imprécision et deux erreurs. Je n'ai pas le temps maintenant de te répondre. Je le ferai demain matin, bien à mon aise... A suivre...

Saule

avatar 02/07/2008 @ 18:13:14

Je me souviens qu'à Waterloo le 18 juin,

Tu as bonne mémoire :-)

Micharlemagne

avatar 02/07/2008 @ 23:24:29
En attendant, vous pourriez peut-être vous livrer au petit jeu que je vous proposais : "Que fait donc ce livre dans une bibliographie sur Waterloo ?"... Cela prouverait que vous lisez mes messages dans leur entièreté ...

Saint Jean-Baptiste 02/07/2008 @ 23:51:44
Charlemagne, dans ta liste de livres, tous ceux qui ne mentionnent pas dans leur titre : Waterloo, ou 1815, ou Napoléon pourrait être celui-là !
Comment veux-tu qu'on trouve à moins de connaître tous ces titres ?

Moi je dirais un peu au hasard : les cartes de Ferraris jusqu'en 1814.

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 00:00:41
Bien, bien, bien ! De quelle carte crois-tu que les belligérants se servaient en 1815 ? (Est-ce que c'est du français, cela ?) Parce qu'ils avaient des cartes, quand même...

Débézed

avatar 03/07/2008 @ 00:08:59
Napoléon était certainement un grand stratège mais comment n'a-t-il pas pu comprendre qu'il allait s'enliser en Russie et ramasser une belle raclée ? Etait-il obnubilé par son invincibilité ou avait-il oublié que la fuite en avant ne mène pas forcément au succès ?

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 00:09:09
J'aurais pensé que tu aurais pointé :
HANOTAUX (Gabriel) et duc de la FORCE – Richelieu – Paris, Robert Laffont, 1983.
Par exemple...

Saint Jean-Baptiste 03/07/2008 @ 00:19:24
D'accord, pour le Ferraris
mais ça pourrait être le Baron Pierre ou Albert Carnoy : Npoms de lieux, ou Collectif Brabant Wallon, ou Lisette Duckaert Vue de 19 villes – si Waterloo n'y est pas.
Ou l'Histoire des Postes de Delmelle ou le Nivelle de Dubuisson, etc, etc, etc...

Comment veux-tu qu'on connaisse tous ces livres ? ;-))

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 00:20:51
Napoléon était certainement un grand stratège mais comment n'a-t-il pas pu comprendre qu'il allait s'enliser en Russie et ramasser une belle raclée ? Etait-il obnubilé par son invincibilité ou avait-il oublié que la fuite en avant ne mène pas forcément au succès ?

Hè ! (comme on dit en Corse). Je crois qu'il n'était absolument pas persuadé qu'il risquait de s'enliser en Russie. En fait, la campagne de 1812 est plutôt une course poursuite à la recherche de l'armée russe. D'une part, Napoléon, certain de battre l'armée russe dès qu'il la rencontrerait. De l'autre, Koutouzov, qui promène littéralement l'armée française. Et au moment où il accepte enfin - contre son gré - la bataille, c'est Borodino. Une bataille qui n'est en rien décisive, quoique fort meurtrière. Et tu remarqueras que c'est la SEULE bataille rangée de la campagne de Russie. Tout le reste n'est que harcèlement, escarmouches d'arrière-gardes et rencontres de hasard. Stratégie de Napoléon : nulle. Aucune idée de manoeuvre. Seul espoir : forcer le tsar à accepter un compromis en détruisant son armée. Résultat : une fuite peu digne quand les choses tournent mal. Et 500.000 hommes tués, blessés ou disparus. Du côté français.

Débézed

avatar 03/07/2008 @ 00:37:03
Les grands conquérants ne sont-ils pas voués à l'échec à terme faute de maîtriser le sol conquis ? (L'Empire Romain est peut-être l'exception)

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 00:42:22
D'accord, pour le Ferraris
mais ça pourrait être le Baron Pierre ou Albert Carnoy : Npoms de lieux, ou Collectif Brabant Wallon, ou Lisette Duckaert Vue de 19 villes – si Waterloo n'y est pas.
Ou l'Histoire des Postes de Delmelle ou le Nivelle de Dubuisson, etc, etc, etc...

Comment veux-tu qu'on connaisse tous ces livres ? ;-))

Carnoy : il donne l'origine étymologique de nombre de lieux concernés par la campagne : Hougoumont, Belle-Alliance, etc., mais aussi Wavre, Ottignies, Bierges, Ligny, usw.
Collectif Brabant wallon : même remarque et, en plus l'histoire ancienne de nombre de ces lieux.
Vue des 19 villes : Il y a là-dedans la reproduction du plan de Charleroi dans les années 1820, avec le tracé des anciennes fortifications. Charleroi a tellement changé qu'un Carolo qui reviendrait aujourd'hui n'y reconnaîtrait rien. Même le cours de la Sambre a été détourné. Le lecteur qui lirait la description des combats de Charleroi n'y comprendrait rien si on ne lui mettait ce plan sous les yeux.
Les Postes : les courriers alliés utilisaient les relais de poste civils pour changer de chevaux. La vitesse des transmissions dépendait donc de leur implantation. Il y a encore une raison pour citer ce livre : montrer que Damamme confond un maître de poste avec un postillon...
Nivelles : cette ville a servi de cantonnement à plusieurs grandes unités alliées. Elle n'a peut-être pas beaucoup changé, mais il fallait s'en assurer.
Pour Richelieu, je devance la question : le cardinal a écrit un certain nombre de textes où il met en avant la différence de caractère entre les Anglais et les Français et, notamment, pourquoi ceux-ci préfèrent combattre sur terre alors que ceux-là considèrent la mer comme leur meilleure alliée. Il explique ainsi comment l'infanterie anglaise était si difficile à recruter et à manier.
Mais, SJB, quand tu parcours une bibliographie sur un sujet précis, est-ce que tu t'imposes l'obligation de lire tous les ouvrages qui y sont mentionnés ? Ce serait une tâche surhumaine. Parce que si tu lis tous les ouvrages, ce qui est encore concevable, tu devrais encore lire tous ceux qui sont mentionnés dans leur bibliographie et ainsi de suite. Des pupées russes à l'infini... Heureusement, il y a des auteurs qui ne prennent pas la peine de citer leurs sources !... (Ça, c'est un point d'ironie.) Ils nous facilitent bien la vie. Pas à moi, pourtant. A force, je finis par reconnaître les textes qu'ils ont "copiés-collés".
Nous avons ici une petite pluie qui n'est pas sans rappeler celle de la nuit du 17 au 18 juin 1815...

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 00:46:27
Les grands conquérants ne sont-ils pas voués à l'échec à terme faute de maîtriser le sol conquis ? (L'Empire Romain est peut-être l'exception)

Je crois que c'est une constante. Depuis la formation des nations (donc avant même que le terme de nation n'ait un sens), chaque guerre a toujours fini par mener au statu quo ante, parfois par de curieux détours, mais c'est constant. C'est bien pourquoi la guerre est la chose la plus coûteuse et la plus inutile du monde. on semble commencer à le comprendre en Europe, mais de l'autre côté de l'océan...

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 12:42:42
Et voilà...
Aorès avoir donné son avoine à mon cheval et l'avoir convenablement étrillé, après avoir sidolé mon casque et ma cuirasse, après avoir passé ma buffleterie et mes harnais au blanc de craie, je fais sonner la trompette et je charge.
Vous trouverez un nouveau fil dans "Vos écrits" que vous n'aurez aucune peine à identifier. Je ne voulais pas encombrer inutilement de fil-ci.

Provis

avatar 03/07/2008 @ 15:53:46
Ce fil sur Napoléon m'intéresse (Saule a vu juste ! :o) ), donc à bientôt pour lire jusqu'au bout..


C'est "quoique je SOIS certain". Ou je vais me faire fusiller par Provis. Ceci dit, ....
Si cela vaut douze balles, combien pour "ceci" ?
Suis-je bien clair, entre "ceci" et "cela" ? .. :o)

Micharlemagne

avatar 03/07/2008 @ 19:14:34
Je ne saisis pas très bien. Qu'y a-t-il de fautif à dire "Ceci dit" quand on fait référence à ce qu'on vient de dire ?

Saule

avatar 03/07/2008 @ 22:12:14
Oui ce n'est pas très clair !

Micharlemagne

avatar 04/07/2008 @ 10:11:41
Lieutenant à 16 ans avec la mention "remarquable en astrologie et en mathématique".

Je n'y avais pas prêté attention sur le moment, mais en es-tu bien sûr ?...
Ce bon jeune homme est entré à l'Ecole militaire de Paris de la fin octobre 1784 et y resta jusqu'en septembre 1785. D'après le témoignage d'Alexandre des Mazis, qui fut son condisciple et qui resta son ami jusqu'à la fin, il n'y brilla guère. Certes, il fut l'élève de Monge mais lorsqu'il s'agit de passer un examen de mathématiques en vue de rentrer à l'Ecole d'artillerie de Metz, Bonaparte est classé avant-dernier. Il semble que ses maîtres aient surtout été préoccupés de se débarrasser de lui en lui accordant une sous-lieutenance. A remarquer, donc, qu'il n'a pas suivi un seul cours sur l'artillerie. L'école de cette arme de spécialistes était à Metz. C'est donc tout à fait à tort qu'on fait de lui un artilleur à l'issue de ses "études". Son instruction en artillerie, il la recevra "sur le tas" à Valence, dans son régiment de La Fère. Enfin, si l'on peut dire... Sur les 94 mois durant lesquels il reste affecté à ce régiment, il en passera 51 en congé. Ce qui est un record dans son genre. Il apparaît surtout que le manque d'éducation et la brutalité de ce gamin (à peine 17 ans) incommodaient fort ses supérieurs et ses camarades qui n'avaient rien de plus pressé que de le voir partir en congé et d'en être débarrassés pour un temps.
Je crains fort que le Bonaparte bon élève qu'on a représenté dans tous les récits légendaires n'aient été mis là que pour ne pas donner un mauvais exemple aux enfants...
(Je n'ai pas relevé la petite confusion que tu fais, SJB, entre astronomie et astrologie. Tout le monde avait compris ce que tu voulais dire).

Micharlemagne

avatar 04/07/2008 @ 10:14:23
N'empêche, l'idée est drôle. Elisabeth Tessier, disciple de Napoléon...

Sonamouto 04/07/2008 @ 11:22:09
Je ne saisis pas très bien. Qu'y a-t-il de fautif à dire "Ceci dit" quand on fait référence à ce qu'on vient de dire ?
C'est que CECI annonce ce qui va suivre alors que CELA énonce ce qui a été dit.
Un peu comme VOICI pour présenter, et VOILA une fois que c'est fait
:-)
Oui, Provis?

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