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Forums  :  Forum général  :  Le Saint du jour.

Saint Jean-Baptiste 22/08/2007 @ 14:36:51
Et c'est encore mieux de dire que les temps changent...

Jlc 22/08/2007 @ 14:41:44
Conclusion de cette interdiction vélocipédique: l'infaillibilité pontificale est à géométrie limitée!

Jlc 22/08/2007 @ 14:53:41


Lundi j'ai vu le film Cria Cuervos, de Saura, un film formidable. La petite fille a le même regard que Edith Stein, un regard immense et des yeux qui aspirent vers l'intérieur.



14h55 à l'Aremberg, c'est ça ?
Caramba ! On était dans la même salle...
Moi, j'ai revu ce film et je continue à trouver que c'est une merveille: le temps de filmer, le temps de voir et une économie de dialogues qui rend toute parole échangée capitale.
Je me souviens, à l'époque de la sortie, qu'on avait beaucoup glosé sur la présence de pattes de poulet dans le réfrigérateur à plusieurs reprises. Des explications (psychanalytico-comiques sans doute) avaient été suggérées alors, mais je ne m'en souviens plus. Tu en sais plus ?


Merci à tous les deux car sans vous je n'aurais jamais eu l'idée de voir ce film qui est tout à ait magnifique et qui 30 ans après sa sortie n'a pas pris une ride, même si la signification antifranquiste est moins forte aujourd'hui.

Pour ce qui est des pattes de poulet, j'ai trouvé sur internet une explication que vous pouvez consulter sur
:///www.recherches-slaves.paris4.sorbonne.fr/…

L'explication est plausible même si elle concerne la culture slave et non hispanique. Mais peut-être que quelqu'un a mieux à proposer?

Merci encore à tous les deux.

Saint Jean-Baptiste 23/08/2007 @ 09:20:49
En ce 23 août nous fêtons le sympathique Sidoine Apollinaire, que tous les lecteurs de notre site connaissent très bien, puisqu'il était le meilleur écrivain de son siècle.

Il avait épousé la belle et bonne Papianilla. Une fille qui porte un si beau prénom ne peut être que belle et bonne... et, pour ne rien gâcher, elle était la fille de l'Empereur qui régnait sur Rome en 456, un certain Avitus.

A trente ans, Sidoine décida de prendre sa retraite. Il quitta la trépidante Rome pour sa résidence secondaire dans la paisible Auvergne. C'était un sage !

Il vivait la vie heureuse des retraités quand un beau jour, ou plutôt non, c'était la nuit, il fut réveillé aux cris de :
- les barbares ! ...au secours ! ...les barbares arrivent, les barbares sont là !
C'était des barbares grossiers. Ils étaient sales. Ils sentaient mauvais. Ils avaient la réputation d'avoir une mauvaise haleine ...C'était, pour tout dire, des Wisigoths !

Comme on l'avait nommé Evêque de sa bonne ville d'Arverna (Clermont), il prit la tête de la résistance et, par sa bravoure, gagna son paradis. Il y fut accueilli, on le dit, il faut le croire, comme un saint. C'était le 23 août 480.

Saint Sidoine, grand écrivain, est le saint Patron de tous ceux qui lisent, c'est donc notre Patron, à nous les CLiens et les CLiennes.

(La grande Patronne du site étant, comme chacun sait, notre Saint-Germain-des-Prés). ;-)

Bonne fête aux Sidoine !

Provis

avatar 23/08/2007 @ 11:19:36
Saint Sidoine, grand écrivain, est le saint Patron de tous ceux qui lisent, c'est donc notre Patron, à nous les CLiens et les CLiennes.

(La grande Patronne du site étant, comme chacun sait, notre Saint-Germain-des-Prés). ;-)

Bonne fête aux Sidoine !
Pour CL c'est idoine, mais pour certains bouquins, c'est sainte Barbe !! .. :o)

Saint Jean-Baptiste 23/08/2007 @ 23:09:22
Shelton, hoé -hoé! Shelton! Le 26, c'est encore un Pape :
Saint Zéphirin. (203 - 221)
Tu es d'accord ?

Saint Jean-Baptiste 24/08/2007 @ 09:35:49
"La Saint Barthélemy" évoque un événement pas très joyeux de l'Histoire de France, mais ...que s'est-il passé ce jour là ? Après deux mois de grandes vacances on ne se souvient plus très bien...

Et d'abord, qui est ce saint Barthélemy ? C'est notre saint du jour.
Il était né à Cana en Palestine. C'était un des douze apôtres, et c'était un des meilleurs.

Un beau jour, son ami Philippe lui a dit : "viens et tu verras" ! Barthélemy est allé, il a vu ...et il a cru. C'était un homme instruit, il connaissait les écritures saintes et, si la théologie avait existé en ce temps là, on aurait dit qu'il était théologien.

C'était aussi un homme courageux et un marcheur infatigable : après la Pentecôte il est allé, à pied, évangéliser l'Ethiopie, la Perse, les Indes et l'Arménie.
Jusqu'aux massacrantes invasions musulmanes, ces régions du monde étaient fortement christianisées. L'Arménie l'est encore aujourd'hui.

Il est mort martyrisé par des soldats, quelque part en Arménie, pour avoir chassé un démon d'un temple. C'était un 23 août...

Bonne fête aux Barthélemy !

Shelton
avatar 24/08/2007 @ 12:08:53
OK pour le 26 août. Pour Barbara, c'est début décembre. Je dis Sancta Barbara car elle est la patronne des libraires romains et je me suis penché sur la chapelle qui lui est consacrée à Rome lorsque j'étudiais l'art baroque, une autre de mes passions qui s'était concrétisée par un petit opuscule confidentiel par les ventes...

Saint Jean-Baptiste 25/08/2007 @ 10:27:43
Aujourd'hui c'est samedi pour tout le monde et, pour nos amis français, ce 25 août, est un jour de gloire, c'est la fête de Saint Louis Roi de France.

Le Roi Louis, neuvième du nom, était le fils de la Reine blanche comme lys qui chantait à voix de sirène et si bien célébrée par François Villon dans ses Dames du Temps Jadis.

Il était aussi l'arrière-petit-fils de la frivole Eléonore qui avait apporté l'Anjou et l'Aquitaine aux Anglais, en se donnant au Roi d'Angleterre Henri II.
Pour récupérer ses terres, acquises aux Anglais grâce aux infidélités conjugales de son arrière-grand-mère, Louis IX se laissait conseiller par les anges et proposait aux Anglais des traités inspirés par le Saint Esprit. C'était un sage. Il ne voulait pas la guerre. Sa digne mère, Blanche de Castille, lui avait enseigné la Justice et la Paix.

En 1244, il part en croisade, mais c'est pour soigner les lépreux. Arrivé en Egypte, les Mamelouks célèbrent sa sagesse et le nomment : Sultan Sage. Il est chargé d'arbitrer les querelles internes et le bon peuple lui demande de lui annoncer la Bonne Nouvelle des évangiles.

De retour au pays, il rend la Justice sous le chêne, il institue le Parlement de Paris, il construit la Sorbonne et la Sainte Chapelle (cet écrin de pierres et de vitraux qui abrite la couronne d'épines de la Passion), il donne des conférences aux Musulmans, aux Bouddhistes et aux Chrétiens, il travaille à la réunion des Eglises, il construit des hospices et puis, il repart en croisade.

En croisade, arrivé à Tunis, il est atteint de la peste. Les Arabes, qui alors n'étaient pas des barbares, avaient mis au point un médicament qui aurait pu le sauver. Mais ce médicament s'administrait sous forme de suppositoire. Alors le Roi Louis s'est rappelé que sa mère lui disait toujours qu'un bon chrétien ne pouvait pas montrer son derrière à tout le monde. Il refusa le médicament et mourut, en bon chrétien, le 25 août 1270.

Bonne fête à tous les Louis.

Shelton
avatar 25/08/2007 @ 21:54:08
Ohhhhhhhhhhhhh ! Comment parler de Louis IX sans évoquer son épouse cultivée, femme au sens plein du terme, Marguerite de Provence ? Qu'aurait été ce pauvre roi sans une femme qui a tout fait pour couper le cordon entre lui et sa mère, un peu trop possessive ? Il y a quelques années, j'ai fait un travail préparatoire sur cette grande reine de France mais je ne l'ai pas concrétisé en livre... ça viendra, peut-être...

Shelton
avatar 26/08/2007 @ 08:52:46
Selon la tradition, tous les premiers papes, ou presque, auraient été martyrisés. Cela n’empêche pas le pape, évêque de Rome en tout premier lieu, d’affirmer, peu à peu, sa primauté sur les autres évêques. L’Eglise de l’ombre se réfugie dans les catacombes, avant d’apparaître au grand jour au début du IVe siècle avec son « officialisation » et son « utilisation » par Constantin.
L’historien qui se penche sur cette période, lui, rencontre de très grandes difficultés car les indices, les preuves, sont trop peu nombreuses pour travailler en sécurité…
Zéphyrin a connu, pour son époque un assez long pontificat d’environ 18 ans. Son long règne a laissé fort peu de traces. Zéphyrin est confronté à des querelles doctrinales, sans que l’on sache précisément sa position à leurs égards. L’adoptianisme et le modalisme progressent alors que notre Zéphyrin aurait condamné le montanisme.
Précisons que cette époque est celle où le christianisme est en train de formaliser son contenu. Les témoins ont écrit ce qu’ils avaient retenu des discours de Jésus (inspiration, éclairage, mémoire défaillante…) et ils sont, maintenant très nombreux à vouloir interpréter, expliquer, décréter…
L’adoptianisme dénie toute nature divine à Jésus avant son baptême. Au moment du baptême, c’est Dieu qui adopte Jésus et en fait son fils. Marie, la mère de Jésus, perd de son importance mais Jésus continue de montrer le chemin à prendre…
Le modalisme nie la distinction entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Cette doctrine est développée avec vigueur et propagée au IIIe siècle par Sabellius, avec quelques nuances. Calixte Ier (pape qui succède à Zéphyrin) condamne ce courant qui influencera le protestantisme libéral au XIXe siècle.
Le montanisme est une autre hérésie née en Orient vers 160. Montan, prêtre phrygien, converti au christianisme, met en cause la hiérarchie ecclésiale au profit des nouveaux prophètes. Il est toujours dangereux pour une institution de laisser parler le cœur avant l’organisation et les mouvements prophétiques, charismatiques et partant du peuple ont toujours été regardés avec suspicion… Le montanisme est un mouvement d’enthousiasme, valorisant la ferveur privée et l’ascétisme… Il proclame l’imminence du Royaume de Dieu, ce qui était très à la mode à cette époque puisque Jésus avait dit : je reviendrais vous chercher pour vous emmener dans le paradis de mon Père…
Mais revenons à notre Zéphyrin. Il confie l’administration du premier cimetière officiellement propriété de l’Eglise au diacre Calixte qui lui succédera. Lors des deux premiers siècles, les chrétiens célèbrent leur culte dans des maisons privées. Ils ont leurs propres cimetières, grâce à des dons privés. Ce sont les fameuses catacombes, souterrains qui leur ont servi d’asile lors des grandes persécutions. Les corps des fidèles y sont déposés dans des niches, à côté de ceux des martyrs. Grâce à un rescrit d’Auguste, qui sacralise les propriétés funéraires, les cimetières chrétiens se sont multipliés. Les catacombes de Calixte sont très connues : Zéphyrin y aurait été inhumé ainsi que nombre de ses successeurs.
En 202, l’empereur Septime Sévère (193-211) ne se contente plus de simples rescrits. Il légifère : la conversion au christianisme est interdite. C’est d’ailleurs cette année là que Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’arène, à Carthage. Les temps redeviennent très difficiles pour ceux qui se disent chrétiens…
Mais, dans ces temps de martyres, Zéphyrin semble échapper au pire, car contrairement à ce que dit la tradition, il ne serait pas mort de façon violente, comme son prédécesseur Victor.
Comme vous le voyez, on ne sait pas grand chose de ce pape Zéphyrin qui aurait régné 18 ans entre 199 et 217.

Saint Jean-Baptiste 26/08/2007 @ 21:31:58
Shelton, si tu en sais plus sur la femme de Louis IX c'est le moment d'en parler...

Moi je n'en ai pas parlé parce que le but de mon post était de montrer pourquoi Louis IX est devenu Saint Louis. Et puis surtout parce que je ne sais rien de Marguerite de Provence. À part qu'elle était la fille du comte de Provence, qui ayant quatre filles en fit quatre reines et qu'elle a eu une douzaine d'enfants, je ne sais rien d'elle...

J'ai beaucoup aimé ta chronique sur le pape Zéphirin. Elle est venue à point, j'ignorais tout de ce pape.
Alors, au prochain, je crois que ce sera Grégoire le Grand, je t'appellerai au secours à temps.
;-))

Saule

avatar 26/08/2007 @ 22:56:48
Oui c'est un véritable abrégé d'histoire papale, très intéressant aussi les différentes doctrines que je ne connaissais pas (adoptianisme).

Saint Jean-Baptiste 27/08/2007 @ 09:30:03
Sainte Monique était la mère de Saint Augustin que nous fêterons dignement demain.

C'était une gentille Berbère, née en 332 dans la resplendissante province romaine d'Afrique du Nord, à Thagaste (Alger).

Elle avait tout pour plaire mais elle était tombée sur un mauvais mari : c'était un colérique. Il la battait chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Alors, elle se consolait en disant à ses amies :
- "quand je retiens ma langue, il retient son bras" !

La pauvre femme n'avait pas toutes ses joies non plus avec son fils Augustin : bien qu'elle l'eut élevé dans la foi chrétienne, il était manichéen (c'était la grande hérésie de son temps). Et puis, pour ne rien arranger, il était volage et dépensier...

Un jour, elle alla le rechercher à Rome où il menait la vie et elle le décida à rentrer à Thagaste.

C'est alors, sur le chemin du retour, en contemplant la mer, qu'ils eurent tous les deux une vision mystique, dont saint Augustin à parlé dans ses "Confessions" :
"...Ils parvinrent à leurs âmes, les dépassèrent, atteignant la région d'inépuisables délices où la vie se confond avec la Sagesse incréée, et ils y touchèrent un instant".

Dieu avait exaucé les prières de sa fidèle Monique, son fils était rentré dans le droit chemin. Elle pouvait enfin mourir en paix. Elle s'éteignit quelques jours plus tard, à l'âge de 56 ans, c'était le 27 août 387.

Bonne fête à toutes les Monique !

Saint Jean-Baptiste 28/08/2007 @ 09:33:51
Après la mère, Sainte Monique, voici le fils, Saint Augustin, dont c'est la fête aujourd'hui, ce 28 août.

Il était né à Thagaste en 354, dans la province romaine d'Afrique du Nord et à 18 ans il terminait déjà d'excellentes études de théologie dans la prestigieuse ville de Carthage. Pour fêter ça, il prit une compagne dont bientôt il eut un fils. C'était un homme volage autant qu'il était brillant.

Il quitta sa pauvre mère et sa compagne et partit pour mener la vie dans Rome, la grande ville perverse, où il se fit "marchant d'éloquence"

Mais un jour, le bonheur voulut - ou la grâce du Seigneur, allez savoir - qu'il rencontrât l'évêque de Milan, Saint Ambroise. Augustin était manichéen convaincu, il se convertit à la vraie foi que lui enseignait son nouvel ami.

Sur ces entrefaites, sa compagne et son fils étaient morts. Augustin revint en Afrique. On le nomma évêque à Hippone et, pendant 34 ans, il dirigea toutes les affaires politiques et religieuses de son temps.

Avant de mourir, en 430, il eut la peine de voir son pays envahi par les Vandales et de voir s'écrouler une des plus belles civilisations de tous les temps.

Saint Augustin laisse derrière lui une œuvre monumentale, universellement considérée comme un fleuron du patrimoine littéraire, intellectuel, philosophique et religieux de l'humanité.
C'est, avec Saint Paul et saint Thomas d'Aquin, le plus grand théologien de sa religion et un des plus prestigieux Docteur de l'Eglise.

Bonne fête aux Augustin !

Shelton
avatar 28/08/2007 @ 12:31:59
La mère, le fils, le mirliton... :)

Bolcho
avatar 28/08/2007 @ 13:34:46
Grâce à Saint Tillant qui met de la lumière partout, je pourrais vous parler en long et large de Saint Glinglin (qui ne perd rien pour attendre) et de Saint Frusquin, mais ce n’est pas vraiment le lieu puisque ici on parle des vrais saints. Aussi me conformerai-je aux prescriptions du plus gentil d’entre eux en m’abstenant. J’ai nommé Saint Patique évidemment.

Le rat des champs
avatar 28/08/2007 @ 13:37:00
Ah, cher SJB! Dans tes chroniques, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, un peu comme toi, sans doute.

Voici un texte que Saint Augustin écrivit à Boniface, chargé de la répression des donatiens:

« Les martyrs sont ceux dont le Seigneur a dit : "Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice " (Matthieu V, 10) Ce ne sont donc pas ceux qui souffrent persécution pour l'iniquité et pour la division impie de l'unité chrétienne qui sont véritablement martyrs, mais ceux qui sont persécutés pour la justice. Agar aussi a souffert persécution de la part de Sara (Genèse, XVI, 6). Celle qui persécutait était sainte, celle qui était persécutée ne l'était pas. (...) Si nous examinons même plus attentivement la chose, on verra que c'était plutôt Agar qui, par son orgueil, persécutait Sara que Sara ne persécutait Agar en la punissant (...) Si nous voulons donc être dans le vrai, disons que la persécution exercée par les impies contre l'Église du Christ est injuste, tandis qu'il y a justice dans la persécution infligée aux impies par l'Église de Jésus-Christ. (...) L'Église persécute pour retirer de l'erreur, les impies pour y précipiter. Enfin, l'Église persécute ses ennemis et les poursuit jusqu'à ce qu'elle les ait atteints et défaits dans leur orgueil et leur vanité, afin de les faire jouir du bienfait de la vérité, les impies persécutent en rendant le mal pour le bien, et tandis que nous n'avons en vue que leur salut éternel, eux cherchent à nous enlever notre portion de bonheur sur la terre. Ils respirent tellement le meurtre qu'ils s'ôtent la vie à eux-mêmes, quand ils ne peuvent l'ôter aux autres. L'Église, dans sa charité, travaille à les délivrer de la perdition pour les préserver de la mort; eux, dans leur rage, cherchent tous les moyens de nous faire périr, et pour assouvir leur besoin de cruauté, ils se tuent eux-mêmes, comme pour ne pas perdre le droit qu'ils croient avoir de tuer les hommes. »

Comme exemple de charité chrétienne, il y a mieux...

Saint Jean-Baptiste 28/08/2007 @ 16:52:20
Non Le Rat, pas un peu comme moi, pas du tout même...
Mais je me demande, des fois, si toi tu n'es pas un peu persécuté... ;-))

D'accord, c'est parfois un peu dur, Saint Augustin, mais il faut se remettre dans l'esprit du temps.
Sinon, je vois que tu as de bonnes lectures... ;-))

Saint Jean-Baptiste 28/08/2007 @ 17:04:57
À ceux que ce saint du jour intéresse, je me permets de recommander l'excellente biographie de Jacques Chabannes, voici le lien avec la critique (un peu d'auto promotion ne fait pas de tord...) ;-))

http://www.critiqueslibres.com/I.PHP/vcrit/9026

Les biographies de Jacques Chavannes remettent le personnage dans son temps, ce sont des livre d'Histoire avec l'histoire d'une vie. C'est toujours très passionnant. Et Saint Augustin est un personnage de l'Histoire, un grand Maître de la littérature, et puis aussi, un Docteur de l'Eglise.
Donc, c'est pas des "bondieuseries", ça peut intéresser tout le monde et en plus, ce sont des biographies très "grand public", très faciles à lire.

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