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Forums  :  Vos écrits  :  Je me souviens...

MOPP 25/03/2005 @ 23:38:46
Je me souviens de "Radio Jeunesse",
je me souviens qu'il n'y avait pas de TV à l'époque,
je me souviens de la victoire de Merckx au Tour de France en 69,
je me souviens du premier homme sur la lune, c'était le même jour, un 21 juillet,
je me souviens,


Radio jeunesse durait une demi-heure, il y avait une sorte de feuilleton, mais je ne sais plus dater exactement, c'était dans les années 50 probablement.
c'est loin tout cela.

Je ne me souviens pas de "Radio Jeunesse"
Je me souviens des "haut placés de Formule J"
Je me souviens qu'il y avait trois chaînes à la télé : Bruxelles, Lille (ou "le poste français") et Bruxelles flamand
Je me souviens du "cannibale"
Je me souviens qu'en 69 Merckx avait ramené tous les maillots à Paris
Je me souviens de la chute de Luis Ocana dans la descente du col de Mente en 71
Je me souviens du coup de poing au foie dans le Puy de Dôme
Je me souviens des commentaires de Luc Varenne
Je me souviens d'Armstrong, Aldrin et Collins
Je me souviens du LEM



RADIO JEUNESSE dans les années 50 !

Selma 26/03/2005 @ 00:12:23
Je me souviens du goût de la barbe à papa du parc.
Je me souviens des aventures des Barbapapas à la télé
Je me souviens des chansons des Bisounours.
Je me souviens des oiseaux dans le jardin.
Je me souviens du déménagement.
Je me souviens de ces boules de poil que j’ai tant aimé.
Je me souviens de mes amoureux de maternelle.
Je me souviens de Papa qui piquait quand il m’embrassait.
Je me souviens du parfum de Maman.
Je me souviens des Playmobil de mon frère.
Je me souviens de ma rentrée en sixième.
Je me souviens de la douceur de ton cou.
Je me souviens de l’Irlande.
Je me souviens de mon premier baiser.
Je me souviens de la promesse.
Je me souviens du parfum des iris.
Je me souviens des soirées d’été.
Je me souviens des crêpes de Mamy.
Je me souviens de la rivière, encore un peu trop fraîche ce matin.
Je me souviens des bulles du cidre.
Je me souviens de la douleur.
Je me souviens du goût des larmes.
Je me souviens du rire de Maman.
Je me souviens de l'été.
Je me souviens de Barcelone.
Je me souviens des yeux.
Je me souviens de cette étendue d’herbe.
Je me souviens des montagnes, du lac et de cette ville que j’adore.
Je me souviens du Tour de France.
Je me souviens du pain d’épice et de la confiture d’acacias.
Je me souviens de la bière.
Je me souviens de la fête foraine, les cris, les rires et le peluches !
Je me souviens de cette soirée.
Je me souviens de ce cadeau.
Je me souviens de tes yeux dans les miens.
Je me souviens des fous rire.
Je me souviens de ce cache-cache.
Je me souviens du printemps et des fleurs.
Je me souviens du premier regard.
Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit aux gens que j’aimais et qui sont partis trop tôt.

Lucien
avatar 27/03/2005 @ 13:59:38
Je me souviens avoir publié plusieurs poèmes dans Quetzalcoatl, une revue liégeoise où j’ai découvert, en 1973-74, des auteurs comme Yvon Givert, Gaspard Hons, Jean-Pierre Otte, Jacques Izoard et surtout Eugène Savitzkaya.

Je me souviens d’une chanson de Souchon dont le refrain disait : « Passez votre amour à la machine Et faites bouillir Pour voir si les couleurs d’origine Vont tenir. »

Je me souviens de ma déception quand j’ai lu, sur la couverture de l’hebdomadaire Pilote : « Le journal qui se mensualise » - car je comprenais que mon plaisir serait dorénavant divisé par quatre.

Je me souviens avoir écrit, à 17 ans, plusieurs sonnets d’influence parnassienne – ou rimbaldienne, suivant le point de vue où l’on se place.

Je me souviens de mon incompréhension quand ils ont arrêté la fabrication des Treets (le bonbon qui "fond dans la bouche mais pas dans la main") pour les remplacer par les M&M's.

Je me souviens de Max la Menace.

Je me souviens de Luc Varenne et de Camille Fichefet.

Je me souviens de la diplomatie des "petits pas" chère à Henry Kissinger.

Je me souviens qu'au jeu des "1000 bornes", la botte "véhicule prioritaire" permet de contrer deux attaques à elle seule : le feu rouge et la limite de vitesse.

Je me souviens de la "Révolution des oeillets" au Portugal.

Je me souviens des mini-jupes et des maxi-manteaux.

Je me souviens de l’intense émotion éprouvée la première fois que j’ai vu, enfant, "La Prisonnière du Désert", lorsque l’oncle Ethan (John Wayne), qui a enfin retrouvé sa nièce capturée par les Indiens, galope vers la jeune fille en fuite (Natalie Wood) pour la tuer parce qu’elle est a cessé d’être une femme blanche, et de mon soulagement quand, l’ayant rejointe, il laisse parler son cœur et la prend dans ses bras.

Je me souviens de la rivalité entre les deux milers britanniques Steve Ovett et Sebastian Coe.

Je me souviens que, lors de la sortie de "La nouvelle Guimbarde 74" (une revue qui était éditée par le Cercle Interfacultaire de Littérature de l’Université de Liège), j’ai rencontré Marcel Thiry, qui présentait une conférence consacrée à son vieil ami Robert Vivier.

Je me souviens du jour où ma mère acheta, à un marchand ambulant, un robot de cuisine de marque "ROTOR", et de ma fascination devant ce palindrome.

Je me souviens de l'effet Dopler.

Je me souviens de l’affaire Ben Barka.

Je me souviens que les sbires du dictateur haïtien Duvalier s'appelaient "les tontons macoutes" et que lui-même était surnommé "Papa Doc".

Je me souviens que, vers 1973, la mode d'hiver a été aux blousons en tissu à carreaux de couleurs vives (jaune, orange) avec un gros col de fourrure.

Je me souviens de ces écoeurants fondants roses que nous avait offerts la marraine de ma soeur, dont la soeur était bonne soeur...

Charles 30/03/2005 @ 14:32:47
Je me souviens de mon arrivée sur critiques libres.

Je me souviens de mes premiers Auster, Harrison, Banks conseillés par un certain Jules.

Je me souviens de cette petite communauté belge du début, de mon intégration progressive.

Je me souviens d’un poète qui n’aimait pas les forums.

Je me souviens des larmes de ma mère.

Je me souviens des paquets de lessive avec un cadeau à l’intérieur.

Je me souviens de la 4L beige de mes parents.

Je me souviens que mon père m’appelait cafougnette.

Je me souviens l’avoir un jour insulter devant tout le monde, sans qu’il ne réplique.

Je me souviens pourquoi je l’aime.

Je me souviens des crépuscules d’été, d’enfance à la campagne…

Je me souviens d’être, un jour, rentré de l’école à travers champs, dans le lit d’une rivière asséchée.

Je me souviens du but de Giresse en prolongation contre la RFA.

Je me souviens avoir pleuré de solitude.

Je me souviens du 100m de Ben Johnson.

Je me souviens avoir arraché le rétroviseur de la voiture familiale d’un tir magistral.

Je me souviens du premier soir d’écriture.

Je me souviens de vacances en Sicile et de partie de football, belges/français/suisses contre autrichiens/allemands/anglais.

Je me souviens des marmottes du col d’Anterne.

Je me souviens du jour où j’ai constaté qu’il ne fallait pas utiliser seulement le frein avant en vélo.

Je me souviens de tant de choses …

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 14:47:10
Je me souviens que l’un de mes premiers livres illustrés s’appelait « Le poney de Tony » et commençait par ces mots : « Tony, parmi tous ses jouets, n’aimait rien tant que son poney. Il lui venait de l’oncle Henri, fermier dans un ranch éloigné. »

Je me souviens que ma mère a traversé la cour de récréation pour venir annoncer à mon père instituteur, pendant la classe, la victoire de Gaston Roelants sur 3000 m steeple, aux Jeux Olympiques de Tokyo en 64.

Je me souviens qu’aux mêmes jeux, un marathonien japonais s’est fait hara-kiri pour n’avoir pas gagné l’épreuve dont il se considérait comme le grand favori, et que ce marathon fut remporté, comme celui de Rome quatre ans plus tôt, par l’Ethiopien Abebe Bikila.

Je me souviens des noms de certains coureurs cyclistes oubliés dont les photos figuraient dans les emballages de chocolat Jacques, comme Benoni Beheyt ou Arie Den Hartog.

Je me souviens du général Boulganine.

Je me souviens de Jacky et Célestin.

Je me souviens que les Datsun sont devenues Nissan, et les Simca Talbot (avant de disparaître).

Je me souviens que j’ai relu « La Peste » à seize ans après un chagrin d’amour.

Je me souviens de cette récréation où j’ai emprunté Maldoror à la bibliothèque de l’école, du sourire de mon prof de français (« Tiens, tu vas lire Isidore Ducasse ? ») et de l’après-midi d’extase qui a suivi.

Je me souviens que j’ai failli pleurer quand « le Sauvage » se pend à la fin du « Meilleur des Mondes ».

Je me souviens quand j’ai découvert dans un grand magasin, sur un présentoir tournant, « Le livre d’or de la poésie française » de Seghers.

Je me souviens des « Marabout Flash », de « l’Encyclopédie des Jeunes », et de la collection « Marabout Fantastique ».

Je me souviens que mon père (il me l’a révélé par la suite) n’a jamais voulu que je lise « Le Mur » de Sartre à cause d’une scène de « L’enfance d’un chef » où le personnage sodomise un canard.

Je me souviens de Pierre Sabbagh présentant « Au théâtre ce soir ».

Je me souviens de la victoire de Colette Besson sur 400 m à Mexico.

Je me souviens de Dick Fosbury, l’inventeur du dorsal.

Je me souviens des légendaires 8 m 90 de Bob Beamon.

Je me souviens des sprinters Carlos et Smith brandissant un poing ganté de noir et baissant la tête pendant l’exécution de l’hymne américain, sur le podium du 200 m.

Je me souviens de : « – Quelle est la différence entre Cicéron et Poincaré ? – Aucune, car Cicéron, c’est Poincaré ».

Je me souviens de : « – Quelles sont les mensurations de miss Biafra ? – 11 11 11 ».

Je me souviens de Claude-Jean Philippe présentant le ciné club d’Antenne 2, et de l’extraordinaire générique au limonaire.

Je me souviens de la loi du plus fort dans les vestiaires de natation.

Je me souviens que l’acte sexuel était mimé, chez les potaches, par l’index droit introduit dans le poing gauche, ou le pouce droit glissé entre l’index et le majeur, et l’homosexualité par la paume de la main droite posée sur le poing gauche.

Je me souviens que l'ai appris assez tard le sens des expressions "rouler une pelle", "rouler un patin"...

Je me souviens d’ABL, et de « Combien demain matin ? »

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 14:49:28
Je me souviens que mon père m’appelait cafougnette.

Je me souviens d'un personnage folklorique du Nord (Denain?) qui s'appelait Cafougnette, et des multiples histoires de Cafougnette que racontait un amuseur prénommé Marcel.

Charles 30/03/2005 @ 15:17:16
Je me souviens des ruptures de faisceau au milieu des matches de la coupe du monde 1986 au Mexique.

Je me souviens, adolescent, de ma timidité et de mon émotion, en galante compagnie dans une salle obscure.

Je me souviens de mardi cinéma et du générique des dossiers de l’écran.

Je me souviens d’épisodes de la quatrième dimension.

Je me souviens de mes maladresses.

Charles 30/03/2005 @ 15:19:33

Je me souviens de mon incompréhension quand ils ont arrêté la fabrication des Treets (le bonbon qui "fond dans la bouche mais pas dans la main") pour les remplacer par les M&M's.


Je me souviens qu'en même temps, les raider (2 doigts coupent faim) sont devenus des twix. :-)

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 16:03:11

Je me souviens de mon incompréhension quand ils ont arrêté la fabrication des Treets (le bonbon qui "fond dans la bouche mais pas dans la main") pour les remplacer par les M&M's.


Je me souviens qu'en même temps, les raider (2 doigts coupent faim) sont devenus des twix. :-)

Je me souviens des Milky Way, et du jour où j'ai compris que ça voulait dire "Voie Lactée".

Je me souviens que j'adorais l'Ovomaltine.

Charles 30/03/2005 @ 16:05:54

Je me souviens que j'adorais l'Ovomaltine.


Je me souviens que l'Ovolmaltine, c'est de la dynamite !!

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 16:07:35
Je me souviens des ruptures de faisceau au milieu des matches de la coupe du monde 1986 au Mexique.

Je me souviens que les Belges ont joué la demi-finale de la coupe du monde 1986 au Mexique.

Sahkti
avatar 30/03/2005 @ 16:17:08
Je me souviens que l'Ovolmaltine, c'est de la dynamite !!


dynamique Charles, dynamique :)

Charles 30/03/2005 @ 16:17:44
Oups ! je me souviens que je dois aller chercher mon fils !

Je me souviens d'ailleurs aussi de Lulu, Lucien junior !

Saule

avatar 30/03/2005 @ 16:43:14
Je me souviens des noms de certains coureurs cyclistes oubliés dont les photos figuraient dans les emballages de chocolat Jacques, comme Benoni Beheyt ou Arie Den Hartog.

Je me souviens des albums panini avec les vignettes. Je me souviens que mon frère avait décoré toute une armoire en collant des vignette panini de coureurs cyclistes

Je me souviens que les Datsun sont devenues Nissan, et les Simca Talbot (avant de disparaître).

Je me souviens des courses de côte avec des simca 1000 et des NSU, des rallyes avec des Lancia stratos et des Austin MG.
Je me souviens des « Marabout Flash », de « l’Encyclopédie des Jeunes », et de la collection « Marabout Fantastique ».

Je me souviens des Marabout Junior et des Bob Morane.
JJe me souviens que l'ai appris assez tard le sens des expressions "rouler une pelle", "rouler un patin"...

Je me souviens ne pas comprendre l'expression «avoir de l'eau dans les caves» mais de faire semblant.

Saule

avatar 30/03/2005 @ 16:49:10
Je me souviens quand l'action Yahoo est montée à 100$, puis à 250, puis à 400...et qu'on annulait les meetings après 16h pour ne pas rater l'ouverture du Nasdaq.

Killgrieg 30/03/2005 @ 16:49:37
c'est quoi "avoir de l'eau dans les caves" Saule? :))

Saule

avatar 30/03/2005 @ 20:06:05
C'est quand tu as des pantalons trop courts :-). Ca je le savais mais c'est bien plus tard que j'ai compris pourquoi on disait ça.

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 21:25:04
Je me souviens quand l'action Yahoo est montée à 100$, puis à 250, puis à 400...et qu'on annulait les meetings après 16h pour ne pas rater l'ouverture du Nasdaq.

Je me souviens que je n'ai jamais joué en bourse et que je n'y ai jamais rien pigé.

Lucien
avatar 30/03/2005 @ 21:28:39
Je me souviens des « Marabout Flash », de « l’Encyclopédie des Jeunes », et de la collection « Marabout Fantastique ».

Je me souviens des Marabout Junior et des Bob Morane.



Je me souviens de Bill Ballantine, de Monsieur Ming alias l'Ombre jaune et de sa nièce Tania Orloff (miss Ylang-Ylang), des dacoïts et de "l'homme aux dents d'or".

Saint Jean-Baptiste 30/03/2005 @ 22:31:15
Je me souviens de la mort du Président Kennedy.
Nous écoutions les nouvelles de 10 heures du soir à la radio mon père et moi.
Nous n'osions pas nous regarder parce que nous pleurions tous les deux.
Les informations nous arrivaient de New York avec beaucoup de blancs ; et on a compris que le correspondant devait s'interrompre parce qu'il pleurait aussi.
C'était le célébrissime à l'époque : "ici, Georges Raymond qui vous a parlé de New York"

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