Les règles grammaticales sont exigeantes
Et c'est par cette même déférence envers mes pères aussi que je corrige : "exigentes" ;-)
Ah non, on dit bien "exigent", mon premier réflexe était le bon !
exigeant*
Concernant Aristote (Je précise que ce dont je vais parler n'a rien à voir avec la religion, c'est de la métaphysique) :
Aristote donne un argument, au fond, très simple. Pour lui tout être a une cause (il emploie ici un vocabulaire métaphysique, oublié aujourd'hui). L'être, c'est ce qui est, par exemple un homme, une chaise, une planète, une galaxie... Rien de ce qui est n'est sans cause. De la même manière que tu es l'effet de l'union de tes parents, eux-mêmes le sont de tes grands-parents, etc. Cela marche aussi avec une chaise, dont la cause est l'assemblage de pièces de bois réunis par le menuisier, etc.
Il en résulte une sorte de chaîne de causalité, dans la mesure où chaque cause précédait son effet dans le temps. Ce principe de causalité n'a nullement été invalidée par la science moderne puisque la recherche de la cause est le moteur principal de la recherche scientifique, qui commence toute recherche par "Comment ?". Précisons tout de suite que la physique quantique ne casse pas la causalité, elle ne fait que la morceler en probabilités.
On pourrait bien remonter cette chaîne jusqu'au Big Bang, par exemple. Mais à ce dernier il faudra encore trouver une cause, et une cause à cette cause, etc. La chaîne paraît infinie et l'insatisfaction gagne le scientifique : tout a une cause, d'accord, mais toute recherche de cette cause mène fatalement à déplacer le problème.
Cela marche aussi en physique, on cherche sans cesse la cause de tout ce que l'on voit en analysant le déplacement des systèmes d'atomes, mais nous savons que tout ce que nous observons est créée par une potentialité énergétique que nous n'avons pas encore trouvée, et si nous la trouvons, nous chercherons sa cause. De même, si nous trouvons le modèle de lois physiques qui explique la totalité du réel (quantique et relativiste), nous serions encore à chercher les causes de ce modèle de lois, comme par exemple, les causes du modèle standard en physique quantique, sont dans un mystère total. La question est toujours reportée.
Pour résoudre cela, Aristote ne voit dans ces "causes" que des causes secondaires, emprisonnées dans les contingences de l'espace et du temps, qui nous renseignent sur le "comment c'est apparu", mais impuissantes à expliquer "pourquoi il est apparu". Il décide donc de soumettre le cosmos entier à une cause, mais différente, en dehors de toute spatialité et de toute temporalité. La cause secondaire expliquait bien mais déplaçait la question de la cause sur un être précédent. La cause première, elle ne déplace pas la question scientifique, elle y répond pour de bon. C'est cette cause première qu'il appelle "Dieu", quelle que soit sa forme.
L'argument cosmologique est le plus fameux des arguments de l'existence de Dieu et il a été repris par Saint Thomas sous une forme un peu différente : Dieu est cause première, premier moteur, premier nécessaire, premier absolu, fin dernière. Mais passons car les cinq preuves de Thomas procèdent toutes du même argument cosmologique. Ce qu'il faut comprendre c'est que cet argument se base avant tout sur la confiance dans le principe scientifique de causalité : autrement dit il existe un absolu dans lequel le travail du scientifique atteint finalement son but.
La conséquence de la démarche d'Aristote a surtout des conséquences sur la science. En fait, tandis que le scientifique, devant un problème perpétuellement déplacé, finit par ne plus croire à l'utilité de son travail, Aristote restaure sa confiance dans sa méthode principale qui est celle de la recherche de la causalité.
(Je précise qu'il existe une autre démonstration de l'existence de Dieu, la preuve dite "ontologique", développée par Anselme et Descartes, mais elle n'est pas convaincante à mon sens et les théologiens du Moyen Âge mais aussi des Lumières comme Kant l'ont réfutée.)
Je cite souvent Spinoza car Spinoza, comme père de tous les athées, a développé le principal contre-argument à Aristote. Ce contre-argument consiste à penser que le monde lui-même est sa propre cause, ce qui revient à dire qu'il n'a pas de cause. Cela s'appelle le panthéisme - identité de Dieu et du cosmos - et c'est une justification nécessaire pour l'athéisme.
Pourquoi ce contre-argument ne me convainc pas ? Si le cosmos est ce "Dieu", cette cause interne, alors d'une certaine manière nous sommes tous partie de ce Dieu, car partie du cosmos. Cela est gênant. Au fond nous ne décidons de rien, et nous ne créons rien : nous ne faisons que transformer, bouger les objets de place, provoquer des changements : nous changeons les arbres en chaises, nous déposons des pigments de couleur sur des toiles, nous transformons des êtres en d'autres mais nous ne sommes jamais la cause de l'apparition de rien du tout. Même les particules que nous créons dans un accélérateur de particules sont causées par des flux d'énergie que nous n'avons pas créés mais dirigés. Il n'y a rien de foncièrement créateur ni en nous ni en nos animaux de compagnie ou en nos chaises. De plus, nous savons, au fond, que nous ne choisissons presque rien de nos conditions d'existence, ni du lieu et du temps de notre naissance, ni de notre espérance de vie, ni de notre caractère. Je trouve que d'un point de vue de notre expérience du réel, cette idée ne tient pas.
Autre problème : Je l'ai dit, dire que le cosmos est sa propre cause et que le cosmos n'a pas de cause c'est pareil - le cosmos existe et il n'y a rien à part lui. (C'est la raison de l'ambiguïté des mots panthéisme et athéisme qui désignent la même chose). C'est donc en fait un abandon de la recherche de la cause : cela signifie que les myriades d'exploits scientifiques ne sont causées que par une recherche injustifiée - on court après la cause alors qu'au fond elle n'existe pas. C'est une dévalorisation de la science, qui est condamnée à être efficace dans son fait et inefficace dans sa démarche. Le scientifique serait en fait un petit poucet qui court après une infinité de bouts de pain qui n'ont été laissés par personne et d'ailleurs il n'y a pas de pain. La question demeure - le pourquoi ? est la question qui existe mais qui n'a pas vocation à être résolue - et c'est donc un aveu de faiblesse de l'intelligence qui abandonne la chose qu'il pensait être son plus grand mérite intellectuel - sa capacité à déchiffrer le réel à travers la science. Personnellement je ne peux m'y rallier pour continuer à faire de la science et à lui donner quelque mérite.
Ensuite viennent les manifestations possibles de Dieu dans le réel qui sont un autre sujet qu'il faut absolument séparer, car les raisons qui m'ont poussé vers le christianisme n'ont rien à voir.
Concernant Aristote (Je précise que ce dont je vais parler n'a rien à voir avec la religion, c'est de la métaphysique) :
Aristote donne un argument, au fond, très simple. Pour lui tout être a une cause (il emploie ici un vocabulaire métaphysique, oublié aujourd'hui). L'être, c'est ce qui est, par exemple un homme, une chaise, une planète, une galaxie... Rien de ce qui est n'est sans cause. De la même manière que tu es l'effet de l'union de tes parents, eux-mêmes le sont de tes grands-parents, etc. Cela marche aussi avec une chaise, dont la cause est l'assemblage de pièces de bois réunis par le menuisier, etc.
Il en résulte une sorte de chaîne de causalité, dans la mesure où chaque cause précédait son effet dans le temps. Ce principe de causalité n'a nullement été invalidée par la science moderne puisque la recherche de la cause est le moteur principal de la recherche scientifique, qui commence toute recherche par "Comment ?". Précisons tout de suite que la physique quantique ne casse pas la causalité, elle ne fait que la morceler en probabilités.
On pourrait bien remonter cette chaîne jusqu'au Big Bang, par exemple. Mais à ce dernier il faudra encore trouver une cause, et une cause à cette cause, etc. La chaîne paraît infinie et l'insatisfaction gagne le scientifique : tout a une cause, d'accord, mais toute recherche de cette cause mène fatalement à déplacer le problème.
Cela marche aussi en physique, on cherche sans cesse la cause de tout ce que l'on voit en analysant le déplacement des systèmes d'atomes, mais nous savons que tout ce que nous observons est créée par une potentialité énergétique que nous n'avons pas encore trouvée, et si nous la trouvons, nous chercherons sa cause. De même, si nous trouvons le modèle de lois physiques qui explique la totalité du réel (quantique et relativiste), nous serions encore à chercher les causes de ce modèle de lois, comme par exemple, les causes du modèle standard en physique quantique, sont dans un mystère total. La question est toujours reportée.
Pour résoudre cela, Aristote ne voit dans ces "causes" que des causes secondaires, emprisonnées dans les contingences de l'espace et du temps, qui nous renseignent sur le "comment c'est apparu", mais impuissantes à expliquer "pourquoi il est apparu". Il décide donc de soumettre le cosmos entier à une cause, mais différente, en dehors de toute spatialité et de toute temporalité. La cause secondaire expliquait bien mais déplaçait la question de la cause sur un être précédent. La cause première, elle ne déplace pas la question scientifique, elle y répond pour de bon. C'est cette cause première qu'il appelle "Dieu", quelle que soit sa forme.
L'argument cosmologique est le plus fameux des arguments de l'existence de Dieu et il a été repris par Saint Thomas sous une forme un peu différente : Dieu est cause première, premier moteur, premier nécessaire, premier absolu, fin dernière. Mais passons car les cinq preuves de Thomas procèdent toutes du même argument cosmologique. Ce qu'il faut comprendre c'est que cet argument se base avant tout sur la confiance dans le principe scientifique de causalité : autrement dit il existe un absolu dans lequel le travail du scientifique atteint finalement son but.
La conséquence de la démarche d'Aristote a surtout des conséquences sur la science. En fait, tandis que le scientifique, devant un problème perpétuellement déplacé, finit par ne plus croire à l'utilité de son travail, Aristote restaure sa confiance dans sa méthode principale qui est celle de la recherche de la causalité.
(Je précise qu'il existe une autre démonstration de l'existence de Dieu, la preuve dite "ontologique", développée par Anselme et Descartes, mais elle n'est pas convaincante à mon sens et les théologiens du Moyen Âge mais aussi des Lumières comme Kant l'ont réfutée.)
Je cite souvent Spinoza car Spinoza, comme père de tous les athées, a développé le principal contre-argument à Aristote. Ce contre-argument consiste à penser que le monde lui-même est sa propre cause, ce qui revient à dire qu'il n'a pas de cause. Cela s'appelle le panthéisme - identité de Dieu et du cosmos - et c'est une justification nécessaire pour l'athéisme.
Pourquoi ce contre-argument ne me convainc pas ? Si le cosmos est ce "Dieu", cette cause interne, alors d'une certaine manière nous sommes tous partie de ce Dieu, car partie du cosmos. Cela est gênant. Au fond nous ne décidons de rien, et nous ne créons rien : nous ne faisons que transformer, bouger les objets de place, provoquer des changements : nous changeons les arbres en chaises, nous déposons des pigments de couleur sur des toiles, nous transformons des êtres en d'autres mais nous ne sommes jamais la cause de l'apparition de rien du tout. Même les particules que nous créons dans un accélérateur de particules sont causées par des flux d'énergie que nous n'avons pas créés mais dirigés. Il n'y a rien de foncièrement créateur ni en nous ni en nos animaux de compagnie ou en nos chaises. De plus, nous savons, au fond, que nous ne choisissons presque rien de nos conditions d'existence, ni du lieu et du temps de notre naissance, ni de notre espérance de vie, ni de notre caractère. Je trouve que d'un point de vue de notre expérience du réel, cette idée ne tient pas.
Autre problème : Je l'ai dit, dire que le cosmos est sa propre cause et que le cosmos n'a pas de cause c'est pareil - le cosmos existe et il n'y a rien à part lui. (C'est la raison de l'ambiguïté des mots panthéisme et athéisme qui désignent la même chose). C'est donc en fait un abandon de la recherche de la cause : cela signifie que les myriades d'exploits scientifiques ne sont causées que par une recherche injustifiée - on court après la cause alors qu'au fond elle n'existe pas. C'est une dévalorisation de la science, qui est condamnée à être efficace dans son fait et inefficace dans sa démarche. Le scientifique serait en fait un petit poucet qui court après une infinité de bouts de pain qui n'ont été laissés par personne et d'ailleurs il n'y a pas de pain. La question demeure - le pourquoi ? est la question qui existe mais qui n'a pas vocation à être résolue - et c'est donc un aveu de faiblesse de l'intelligence qui abandonne la chose qu'il pensait être son plus grand mérite intellectuel - sa capacité à déchiffrer le réel à travers la science. Personnellement je ne peux m'y rallier pour continuer à faire de la science et à lui donner quelque mérite.
Ensuite viennent les manifestations possibles de Dieu dans le réel qui sont un autre sujet qu'il faut absolument séparer, car les raisons qui m'ont poussé vers le christianisme n'ont rien à voir.
...Personnellement je ne peux m'y rallier pour continuer à faire de la science et à lui donner quelque mérite.
"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer"
Jacques de Bourbon-Busset
P.S. Tes conclusions quant à la vision spinoziste sont bizarres... si "Dieu" est partout et est tout (c'était le vécu des amérindiens - du Nord tout au moins - et du chamanisme), je ne les comprend pas. Je ne vois pas ce qu'elles interdisent ou invalident de l'aventure humaine. Tu vois des impasses partout parce qu'elles mènent selon ton programme vers des dimensions interdites...
Mais bon, tu as revêtu l'armure du Croisé de service et on ne "déradicalise" pas un Croisé. Bonne route.
P.P.S.
Tu attends la mort "avec joie"...? Je pense à tous ceux qui reposent dans nos cimetières militaires, à Douaumont, à Notre-Dame-de-Lorette, etc... et je me dis que...bref, tu vois ce que je veux dire ?
Comme je suis vieux, fatigué et perclus de ferraillages contre les démons de ce monde-ci, je ne vais pas ferrailler contre un provisoire prurit prophétique et juvénile de plus...
...Personnellement je ne peux m'y rallier pour continuer à faire de la science et à lui donner quelque mérite.
"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer"
Jacques de Bourbon-Busset
Mais bon, tu as revêtu l'armure du Croisé de service et on ne "déradicalise" pas un Croisé. Bonne route.
P.P.S.
Comme je suis vieux, fatigué et perclus de ferraillages contre les démons de ce monde-ci, je ne vais pas ferrailler contre un provisoire prurit prophétique et juvénile de plus...
:-))
Tu attends la mort "avec joie"...? Je pense à tous ceux qui reposent dans nos cimetières militaires, à Douaumont, à Notre-Dame-de-Lorette, etc... et je me dis que...bref, tu vois ce que je veux dire ?
Non... Je devrais?
J'aime la croix et l'esprit de service. Pourquoi me culpabiliserai-je d'être le croisé de service ? Est-ce que moi, je te reproche d'être le communard de service ?
Ce type de reproche me laisse indifférent. On fait entrer de l'humeur, du haussement d'épaules, là où il est surtout affaire d'idées.
ça me fait penser à Pieronelle qui me disais que j'étais persuadé d'avoir raison. Et elle, n'est-elle pas persuadée que j'ai tort ? Non ? Eh bien, si elle n'en est pas persuadée, dans ce cas, elle devrait être heureuse de me lire pour regarder où mène cette pensée ?! Qu'il est facile de retourner ces jets de pierre à l'envoyeur.
Ce type de reproche me laisse indifférent. On fait entrer de l'humeur, du haussement d'épaules, là où il est surtout affaire d'idées.
ça me fait penser à Pieronelle qui me disais que j'étais persuadé d'avoir raison. Et elle, n'est-elle pas persuadée que j'ai tort ? Non ? Eh bien, si elle n'en est pas persuadée, dans ce cas, elle devrait être heureuse de me lire pour regarder où mène cette pensée ?! Qu'il est facile de retourner ces jets de pierre à l'envoyeur.
J'aime la croix et l'esprit de service. Pourquoi me culpabiliserai-je d'être le croisé de service ? Est-ce que moi, je te reproche d'être le communard de service ?
Ce type de reproche me laisse indifférent. On fait entrer de l'humeur, du haussement d'épaules, là où il est surtout affaire d'idées.
ça me fait penser à Pieronelle qui me disais que j'étais persuadé d'avoir raison. Et elle, n'est-elle pas persuadée que j'ai tort ? Non ? Eh bien, si elle n'en est pas persuadée, dans ce cas, elle devrait être heureuse de me lire pour regarder où mène cette pensée ?! Qu'il est facile de retourner ces jets de pierre à l'envoyeur.
Ah non Martin je ne pense pas que tu as tort, ça serait un jugement de valeur , mais ça n'empêche pas que , compte tenu de ta façon d'affirmer ce en quoi tu crois, je peux penser que tu es persuadé d'avoir raison , ce qui te conduit donc à partir "en croisade" :-)
Ce que je trouve un peu amusant c'est que je ressens chez toi une sorte de puérilité dans ta façon d'exposer toutes tes idées et de dire que "je devrais être heureuse de te lire" :-) Heureuse pourquoi donc ? Que toi tu le sois ça ne me pose aucun problème mais je sens tellement un tel besoin de te convaincre toi-même avant tout, comme si tu envoyais des bouteilles à la mer ; ce qui fait que tu lâches sans complexes des choses provocantes. Et ces choses là qui me hérissent je ne veux pas y entrer , et honnêtement ca me désole et, si je ne te jetterai pas des pierres je suis assez effondrée de constater qu'on puisse véhiculer et cautionner ces "choses" quand on est aussi intelligent...Et ce n'est pas parce que je voudrais,moi, avoir raison mais parce que je pense profondément que ces idées sont dangereuses et totalement en contradiction avec un humanisme qui devrait exister dans le sentiment religieux...
..Ne confondons pas manifeste et provoc. Un manifeste est un recueil de convictions, la provoc s’apparente à l’insulte. Et Martin n’insulte personne.
Oui, tellement de provoc que cela ne méritait même pas d'être relevé!
Moi je dis bravo Martin ! j’adore les manifestes, les dithyrambes et les coups de gueule.
Et je t’envie. J’aime bien les gens qui ont des convictions fortes et qui les proclament sans ambages.
Mais moi plus j’avance et plus j’ai du mal à m’y retrouver. Je commence à ne plus être sûr de rien. Parce que rien n’est simple. Je crois que la suprême astuce du Diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas. Et sa force est de s’amuser à compliquer tellement les choses que notre conscience du Bien et du Mal ne sait plus s’y retrouver.
Je partage à fond certaines de tes convictions, mais pas toutes.
Mais je te dis : continue comme ça, Martin ! (c’est le vieux pépé qui parle) ;-))
à Rad : A vrai dire l'argument cosmologique est un argument très fort. En effet les causalités internes n'existent pas en science, elles sont "rasées" (par le "rasoir d'Ockham" dont se revendiquent parfois les athées). En fait, l'argument cosmologique est excellent, très souple et emporte facilement l'adhésion, parce qu'il fait appel à l'ordinaire de la science.
Merci SJB. Je suis sincèrement touché de voir que tout le monde ne me dresse pas un tribunal d'opinion. Je te remercie de dire que c'est un manifeste et non une provocation, car c'est bien ainsi que je le comprenais.
@Yo: c'est bien les convictions mais le réel c'est important!
Pas mon soucis les opinions. Ce qui m'intéresse c'est le réel. Un terroriste qi va se faire péter en à des opinions. Il est conviancu d'être das le juste dans la vérité. Mais qu'est ce qu'il en sait? En quoi sa méthode permet elle d'arriver à un savoir, une connaissance?
Ok manifeste je sait ce que c'est. Mais un manifeste qui dit la pensée la plus conservatrice et présente dans l'esprit français n'est ce pas un peu se bourrer le mou, pensée circulaire et déconnectée du réel nous voilà.
D'où ma question sur la méthode pour déduire et les arguments factuels. Bon j'ai une belle histoire en première partie(le 1e message) mais autant belle fut elle la belle histoire ça n'en fait pas une réalité. D'où l'intérêt de faits, de la pensée critique. Celle qui commence par mettre en face les arguments en suspendant son jugement pas en déterminant la valeur des individus, des choses et modes, cultures, idéologies et fomente l'extrême dans leur absolu. Plutôt impliquant une société à la pensée actuelle, de plus en plus autoritaire et inégalitaires injustes et fragmentée.
Ce que veut le pouvoir, l'ordre pour mieux régner et continuer la doctrine de la possession, du consumérisme, de l'ignorance et l'incommunication, bef ce qui est actuellement et qui est déjà le passé, les dominations et soumission à l'empire.
. Sinon rien de neuf mais bien la pensée contemporaine qui empoisonne le monde et la France depuis un moment, OK Boomer(hou ça fait se sentir jeune e genre de choses). J'ai ibien des élements factuels et argumentés que je tape depuis 4h mais suite à une fausse manip j'ai perdue la moitié. Faites signe si ça vous intéresse. En plus les American dream et l'ordre je bosse sur un projet qui me fait me renseigner sur l'ordre d'Hoover(conuut pour ses notes de FBI demandant de tuer l'oppositon des mouvements civiques même pacifique pour perpétuer la suprématie blacnhe dans un pays où la police s'est formée d'ancien chasseurs d'esclaves en fuite, bref une idéologie pas très nouvelle et toujours ne blessure pour ce pays de colons migrants sur un continent entier au mpris de ses primo habitants), Reagan, McCarthy et les manipulations du pouvoir pour toutes de sortes de traffic et abus. Son parallèle avec l'ordre à la française je l'ai bien en têtes et quelques fait vérifiables, pas une pensée réductrice et simpliste ni une position idéologique: des faits et les vérités qui sont pas liés à une croyance , un à priori.... ça devient dangereux quand le réel est soumis à l'interprétation et inquiétant quand la "réalité" dépends de la personne...et révélateur de la qualité de cette réalité.
Avec ma poésie:un ,2,1,eux microphone comme le tonnerre gronde the sound who rip the system, Yo YO
j’assouplis mon esprit, prêt à faire la guerre au cow-boy parce que je suis toujours du côté de celui qui est opprimé, celui à qui on a dénié le droit de s'exprimer, celui que les maîtres apprennent à se battre contre lui, celui qui a le ventre vide pendant que le régnants se remplissent le bide, qui décide pour lui, pour moi pour toi
DE QUEL DROIT
, les pires barreaux,, les pires prisons sont celles que l'on se met, comme des balles dans la tête , à s'en crever les yeux jusqu'au cœur, pour le plaisir de quelques dictatueurs
qu'ont pas compris que j'sais
la liberté ne se donne pas
mais se prend
Quelques faits:
lslam stricto senso est plus moderne que les autres monothéismes (tous hébraïques)il me semble; e n'ai plus le nom en tête mais l'islam contrairement aux autres monothéisme dont il est le cadet a été révisé. Bon sinon je voit ce qui est dit. Sauf que c'est le cas pour Judaïsme ou chrétienté de fait de ne pas être moderne. Une pensée/idéologie qui ne peut être contesté ou discutée ou critiquée et changé c'est pas seulement archaïque mais c'est aussi pas sain dans le principe.
Déjà que chaque idéologie contient l'idéal en absolu, potentiellement(souvent) moteur d'injustice et blessures pour la société. Après si y a des masos,pas la peine de l'impose r aux autres alors. Dur d'être dans la société si on a pas la même réalité du monde.
Un linguiste qui a quelques faits sur les bourdes de la langue française et le conservatisme inadéquat de la langue française.
Plutôt étonnant les fautes et erreurs, le superfétatoire et inutile complexité qui sont du à l’unification du français à partir de ses différents dialectes et l'idée de la France (réecrite par l'ancien régime et les République obviously).
Linguisticae: vidéaste vulgarisateur en linguistique
https://www.youtube.com/watch?v=nJ-3WWqm9V8
Un peu de poésie et chanson française. Le truc qui est censé ne plus exister pourtant. Moi j me rappelle que Patrick Hernandez chantait en anglais Born to be alive...le déclin de la langue. Heureusement il y a la relève et des chanteurs/chanteuses et en français et plein de poésie.
Mais comme je disait avant la culture c'est quelque chose de vivant. ça s'apprend et se travaille, c'est pas limité à une vielle chose fantasmé du passé utilisé par les avides pour récolter des voix en utilisant la peur et la pensée la plus réductrice/populiste/l’idéologie et la croyance contre le fait et le savoir du réel. J'ai fait mon choix.
Bref un manifeste tout ce qu'il y a de plus conventionnel et complétement déconnecté du réel tellement il es chargé(la mort de la langue, le suicide français... pas une garantie d'objectivité mais un champ lexical c'est déjà ça).
Place au chant lexical, à la musique poésie qui est une arme contre l'ignorance
Casey, rien que pour les paroles ça vaut le coup d'oreilles.
(il y a tout l'album et rien que pour les paroles/poésie de cette jeune femme qui s'est battue contre pire que McDo l'industrie du disque et à préférée pas publier parce qu'il y a pas de compromission avec la vérité.
.
Vous allez kiffer(kiffer est dans le dictionnaire de la langue française comme amalgame que j'avais volontairement en fin de mon dernier message sur ce fils de discussion. Pure arithmétique, dynamique de l'histoire, il est temps de tourner les idoles du passé qui nous ont donné un monde rapiécé, tellement troué et fistulé que son hypocrisie , les inégalités, les mensonges du passé, les ordres des autorités, qui n'ont qu'un but prolonger l'état des privilégiés, de ceux qui s’arrogent le droit de se dire roi, c'est sans compter mon poing levé, mon esprit prêt à s'élever, le système que je vais incendier, les enfermés qui emprisonnent je vais abroger. Yo YO
https://www.youtube.com/watch?v=-P2sMFhYDH8
Tragédie d'une trajectoire
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir, né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Couplet 1]
Pourquoi suis-je si radicale ?
Me méfie des mains tendues trop amicales
N'ai aucune tendresse pour mes tours verticales
Ni la bonne humeur de mon île tropicale
Tout ce que j'énumère n'a aucun humour, est noir et amer
Froid et sans amour, fade et sans saveur et a dans son sommaire
Un lexique et une grammaire pour cracher sur leurs mères
Pourquoi suis-je si marginale ?
Epouse la cause du faible de façon machinale
Ne vois que du complot dans les lignes du journal
N'arrive à dormir que dans un bruit infernal
Puisque j'ai les nerfs, l'impression qu'on m'ignore
Et que de toutes manières on en veut à ma crinière
C'est sans aucune lumière que je sors de ma tanière
Avec un poignard imprimé sur la bannière
Pourquoi suis-je si peu sociable ?
Aussi sensible, pénible, irresponsable
Et me sens seule quand mes semblables me prennent pour cible
Pourquoi être stable dans ma tête est impossible ?
Parce que j'ai vu venir de loin mon calvaire
Braquer mon avenir avec un révolver
Je préfère vous prévenir, j'ai d’la colère dans le regard
Quand je marche sur vos boulevards
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Couplet 2]
Cette belle insouciance de l'enfance
Moi elle me ramène à ma province
A Rouen, jolie petite ville de France
Où quand le nègre passe, y a des dents qui grincent
Je vous en prie, s'il vous plait tuez-les tous
Vous ma très sainte Marie pleine de grâce
J'ai sorti les ciseaux de ma trousse avec la frousse
Ai l'intention de leur faire mal à la sortie de la classe
Je rumine, je ressasse, sans cesse, je repense
Au seau d'eau dans ma face qui a tué ma petite enfance
Et ces baffes de la dame de service, j'ai fait payer son fils
A la finale c'est moi qu'ils punissent
Et dans ma jeunesse je leur ai filé la jaunisse
Au collège, ils me connaissent, se plaignent et ils gémissent
Le proviseur est une connasse qui me vire et me menace
D'appeler la police pour ma sale tignasse
Et les profs me provoquent, chaque jour me convoquent
Et me disent qu'on me scolarise pour les allocs
Donc, je réplique, moi l'enfant d’la République
On me rétorque que tout ce que je mérite c'est des claques
Donc j'attaque, affrontements physiques et mises à sac
Ma tête est comme saturée et à bloc
Tout ça n'a pas d’sens, mais tout ça laisse des traces
Et je ne dis rien à ma mère le soir quand elle m'embrasse
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Outro]
J’voulais dire qu’il suffit de peu d’choses pour construire un enragé
Qu’il suffit de peu d’choses pour construire un engagé
Quelques humiliations et quelques injures suffisent…
Casey, tragédie d’une trajectoire
Bon week end , gardez l'esprit ouvert mais attention à ce que vous mettez dedans.
Pas mon soucis les opinions. Ce qui m'intéresse c'est le réel. Un terroriste qi va se faire péter en à des opinions. Il est conviancu d'être das le juste dans la vérité. Mais qu'est ce qu'il en sait? En quoi sa méthode permet elle d'arriver à un savoir, une connaissance?
Ok manifeste je sait ce que c'est. Mais un manifeste qui dit la pensée la plus conservatrice et présente dans l'esprit français n'est ce pas un peu se bourrer le mou, pensée circulaire et déconnectée du réel nous voilà.
D'où ma question sur la méthode pour déduire et les arguments factuels. Bon j'ai une belle histoire en première partie(le 1e message) mais autant belle fut elle la belle histoire ça n'en fait pas une réalité. D'où l'intérêt de faits, de la pensée critique. Celle qui commence par mettre en face les arguments en suspendant son jugement pas en déterminant la valeur des individus, des choses et modes, cultures, idéologies et fomente l'extrême dans leur absolu. Plutôt impliquant une société à la pensée actuelle, de plus en plus autoritaire et inégalitaires injustes et fragmentée.
Ce que veut le pouvoir, l'ordre pour mieux régner et continuer la doctrine de la possession, du consumérisme, de l'ignorance et l'incommunication, bef ce qui est actuellement et qui est déjà le passé, les dominations et soumission à l'empire.
. Sinon rien de neuf mais bien la pensée contemporaine qui empoisonne le monde et la France depuis un moment, OK Boomer(hou ça fait se sentir jeune e genre de choses). J'ai ibien des élements factuels et argumentés que je tape depuis 4h mais suite à une fausse manip j'ai perdue la moitié. Faites signe si ça vous intéresse. En plus les American dream et l'ordre je bosse sur un projet qui me fait me renseigner sur l'ordre d'Hoover(conuut pour ses notes de FBI demandant de tuer l'oppositon des mouvements civiques même pacifique pour perpétuer la suprématie blacnhe dans un pays où la police s'est formée d'ancien chasseurs d'esclaves en fuite, bref une idéologie pas très nouvelle et toujours ne blessure pour ce pays de colons migrants sur un continent entier au mpris de ses primo habitants), Reagan, McCarthy et les manipulations du pouvoir pour toutes de sortes de traffic et abus. Son parallèle avec l'ordre à la française je l'ai bien en têtes et quelques fait vérifiables, pas une pensée réductrice et simpliste ni une position idéologique: des faits et les vérités qui sont pas liés à une croyance , un à priori.... ça devient dangereux quand le réel est soumis à l'interprétation et inquiétant quand la "réalité" dépends de la personne...et révélateur de la qualité de cette réalité.
Avec ma poésie:un ,2,1,eux microphone comme le tonnerre gronde the sound who rip the system, Yo YO
j’assouplis mon esprit, prêt à faire la guerre au cow-boy parce que je suis toujours du côté de celui qui est opprimé, celui à qui on a dénié le droit de s'exprimer, celui que les maîtres apprennent à se battre contre lui, celui qui a le ventre vide pendant que le régnants se remplissent le bide, qui décide pour lui, pour moi pour toi
DE QUEL DROIT
, les pires barreaux,, les pires prisons sont celles que l'on se met, comme des balles dans la tête , à s'en crever les yeux jusqu'au cœur, pour le plaisir de quelques dictatueurs
qu'ont pas compris que j'sais
la liberté ne se donne pas
mais se prend
Quelques faits:
lslam stricto senso est plus moderne que les autres monothéismes (tous hébraïques)il me semble; e n'ai plus le nom en tête mais l'islam contrairement aux autres monothéisme dont il est le cadet a été révisé. Bon sinon je voit ce qui est dit. Sauf que c'est le cas pour Judaïsme ou chrétienté de fait de ne pas être moderne. Une pensée/idéologie qui ne peut être contesté ou discutée ou critiquée et changé c'est pas seulement archaïque mais c'est aussi pas sain dans le principe.
Déjà que chaque idéologie contient l'idéal en absolu, potentiellement(souvent) moteur d'injustice et blessures pour la société. Après si y a des masos,pas la peine de l'impose r aux autres alors. Dur d'être dans la société si on a pas la même réalité du monde.
Un linguiste qui a quelques faits sur les bourdes de la langue française et le conservatisme inadéquat de la langue française.
Plutôt étonnant les fautes et erreurs, le superfétatoire et inutile complexité qui sont du à l’unification du français à partir de ses différents dialectes et l'idée de la France (réecrite par l'ancien régime et les République obviously).
Linguisticae: vidéaste vulgarisateur en linguistique
https://www.youtube.com/watch?v=nJ-3WWqm9V8
Un peu de poésie et chanson française. Le truc qui est censé ne plus exister pourtant. Moi j me rappelle que Patrick Hernandez chantait en anglais Born to be alive...le déclin de la langue. Heureusement il y a la relève et des chanteurs/chanteuses et en français et plein de poésie.
Mais comme je disait avant la culture c'est quelque chose de vivant. ça s'apprend et se travaille, c'est pas limité à une vielle chose fantasmé du passé utilisé par les avides pour récolter des voix en utilisant la peur et la pensée la plus réductrice/populiste/l’idéologie et la croyance contre le fait et le savoir du réel. J'ai fait mon choix.
Bref un manifeste tout ce qu'il y a de plus conventionnel et complétement déconnecté du réel tellement il es chargé(la mort de la langue, le suicide français... pas une garantie d'objectivité mais un champ lexical c'est déjà ça).
Place au chant lexical, à la musique poésie qui est une arme contre l'ignorance
Casey, rien que pour les paroles ça vaut le coup d'oreilles.
(il y a tout l'album et rien que pour les paroles/poésie de cette jeune femme qui s'est battue contre pire que McDo l'industrie du disque et à préférée pas publier parce qu'il y a pas de compromission avec la vérité.
.
Vous allez kiffer(kiffer est dans le dictionnaire de la langue française comme amalgame que j'avais volontairement en fin de mon dernier message sur ce fils de discussion. Pure arithmétique, dynamique de l'histoire, il est temps de tourner les idoles du passé qui nous ont donné un monde rapiécé, tellement troué et fistulé que son hypocrisie , les inégalités, les mensonges du passé, les ordres des autorités, qui n'ont qu'un but prolonger l'état des privilégiés, de ceux qui s’arrogent le droit de se dire roi, c'est sans compter mon poing levé, mon esprit prêt à s'élever, le système que je vais incendier, les enfermés qui emprisonnent je vais abroger. Yo YO
https://www.youtube.com/watch?v=-P2sMFhYDH8
Tragédie d'une trajectoire
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir, né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Couplet 1]
Pourquoi suis-je si radicale ?
Me méfie des mains tendues trop amicales
N'ai aucune tendresse pour mes tours verticales
Ni la bonne humeur de mon île tropicale
Tout ce que j'énumère n'a aucun humour, est noir et amer
Froid et sans amour, fade et sans saveur et a dans son sommaire
Un lexique et une grammaire pour cracher sur leurs mères
Pourquoi suis-je si marginale ?
Epouse la cause du faible de façon machinale
Ne vois que du complot dans les lignes du journal
N'arrive à dormir que dans un bruit infernal
Puisque j'ai les nerfs, l'impression qu'on m'ignore
Et que de toutes manières on en veut à ma crinière
C'est sans aucune lumière que je sors de ma tanière
Avec un poignard imprimé sur la bannière
Pourquoi suis-je si peu sociable ?
Aussi sensible, pénible, irresponsable
Et me sens seule quand mes semblables me prennent pour cible
Pourquoi être stable dans ma tête est impossible ?
Parce que j'ai vu venir de loin mon calvaire
Braquer mon avenir avec un révolver
Je préfère vous prévenir, j'ai d’la colère dans le regard
Quand je marche sur vos boulevards
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Couplet 2]
Cette belle insouciance de l'enfance
Moi elle me ramène à ma province
A Rouen, jolie petite ville de France
Où quand le nègre passe, y a des dents qui grincent
Je vous en prie, s'il vous plait tuez-les tous
Vous ma très sainte Marie pleine de grâce
J'ai sorti les ciseaux de ma trousse avec la frousse
Ai l'intention de leur faire mal à la sortie de la classe
Je rumine, je ressasse, sans cesse, je repense
Au seau d'eau dans ma face qui a tué ma petite enfance
Et ces baffes de la dame de service, j'ai fait payer son fils
A la finale c'est moi qu'ils punissent
Et dans ma jeunesse je leur ai filé la jaunisse
Au collège, ils me connaissent, se plaignent et ils gémissent
Le proviseur est une connasse qui me vire et me menace
D'appeler la police pour ma sale tignasse
Et les profs me provoquent, chaque jour me convoquent
Et me disent qu'on me scolarise pour les allocs
Donc, je réplique, moi l'enfant d’la République
On me rétorque que tout ce que je mérite c'est des claques
Donc j'attaque, affrontements physiques et mises à sac
Ma tête est comme saturée et à bloc
Tout ça n'a pas d’sens, mais tout ça laisse des traces
Et je ne dis rien à ma mère le soir quand elle m'embrasse
[Refrain]
Cette belle insouciance de l'enfance
Qui plus tard laisse place à la sagesse
Je l'ai pas connue, je suis Noir né en France
Et maintenue en position de faiblesse
Et aujourd'hui encore, un rien me blesse
Et pourtant j'ai tout fait pour que passent mes traumatismes
Mais c'est dur, il faut que je le reconnaisse
Et y a peu de chances que ça s’tasse avec la vieillesse
[Outro]
J’voulais dire qu’il suffit de peu d’choses pour construire un enragé
Qu’il suffit de peu d’choses pour construire un engagé
Quelques humiliations et quelques injures suffisent…
Casey, tragédie d’une trajectoire
Bon week end , gardez l'esprit ouvert mais attention à ce que vous mettez dedans.
@Magicite
Oui, mais en pire, puisque tout a été figé et gravé dans le marbre (au XIVe siècle...???), avec interdiction de discuter, analyser, remettre en cause quoi que ce soit. J'appelle-ça une mise en bière, pas une révision !
Je mettrais un bémol à ta remarque : il y a la lettre et l'esprit des croyances, et il y a ceux qui les pratiquent, et ce sont parfois des années-lumière qui séparent les individus de leurs propres croyances, puisqu'elles sont interprétées à l'obscurité d'autres critères (sociaux, linguistiques, ethniques, etc. etc.) !
D'une manière générale, on croit comme on se tient à table, c'est à dire qu'un corpus d'attitudes parfois figées en habitudes sont rentrées à coups de marteau dans le crâne d'un gamin, lequel pour un tas de raisons ne s'en séparera que difficilement, quelle que soit son intelligence par ailleurs.
Raisons (entre autres) pour lesquelles au début des années 40 un gars du réseau de Résistance "Témoignage Chrétien" était torturé et fusillé par des miliciens lesquels sortaient de la messe de 6 heures.
Alors, tous les monothéismes confondus ne brillent pas par leur bilan humain en cadavres...
Et, par les temps qui courent, si on croise un monothèiste, mieux vaut changer de trottoir...
...mais l'islam contrairement aux autres monothéisme dont il est le cadet a été révisé....
Oui, mais en pire, puisque tout a été figé et gravé dans le marbre (au XIVe siècle...???), avec interdiction de discuter, analyser, remettre en cause quoi que ce soit. J'appelle-ça une mise en bière, pas une révision !
...Sauf que c'est le cas pour Judaïsme ou chrétienté de fait de ne pas être moderne...
Je mettrais un bémol à ta remarque : il y a la lettre et l'esprit des croyances, et il y a ceux qui les pratiquent, et ce sont parfois des années-lumière qui séparent les individus de leurs propres croyances, puisqu'elles sont interprétées à l'obscurité d'autres critères (sociaux, linguistiques, ethniques, etc. etc.) !
D'une manière générale, on croit comme on se tient à table, c'est à dire qu'un corpus d'attitudes parfois figées en habitudes sont rentrées à coups de marteau dans le crâne d'un gamin, lequel pour un tas de raisons ne s'en séparera que difficilement, quelle que soit son intelligence par ailleurs.
Raisons (entre autres) pour lesquelles au début des années 40 un gars du réseau de Résistance "Témoignage Chrétien" était torturé et fusillé par des miliciens lesquels sortaient de la messe de 6 heures.
Alors, tous les monothéismes confondus ne brillent pas par leur bilan humain en cadavres...
Et, par les temps qui courent, si on croise un monothèiste, mieux vaut changer de trottoir...
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D'une manière générale, on croit comme on se tient à table, c'est à dire qu'un corpus d'attitudes parfois figées en habitudes sont rentrées à coups de marteau dans le crâne d'un gamin, lequel pour un tas de raisons ne s'en séparera que difficilement, quelle que soit son intelligence par ailleurs....
Pardon pour cette autocitation, mais iul m'est venu un repentir :
Lorsque j'écris "on croit comme on se tient à table", je pense tout aussi bien aux "croyances laïques", c'est à dire à bien des convictions politiques (ou philosophico-morales) qui se forgent à l'âge tendre parfois et qu'on se garde bien de passer à la moulinette de l'entendement et de la critique, car il est bien plus confortable de s'appuyer sur quelque chose plutôt que sur rien, en étant obligé de corriger sans cesse son cap en subissant quelques tempêtes et avaries- avanies au passage...
Car ainsi va la vie : ce quon y puise de misères et de joies a plus de poids que les recettes apprises une foi(s) pour toutes.
Croyants de tous les pays, allez donc au diable (qui pour certains aura au moins eu l'immense réussite de faire croire qu'il existe...:-D))) ).
Croyants de tous les pays, allez donc au diable (qui pour certains aura au moins eu l'immense réussite de faire croire qu'il existe....D))) ).Rad
Je crois que la suprême astuce du Diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas. Et sa force est de s’amuser à compliquer tellement les choses que notre conscience du Bien et du Mal ne sait plus s’y retrouver. SJB
J'avoue que ces 2 phrases m'interpellent et sont aussi interessantes l'une que l'autre ...(SJB appréciera :-))
....Encore un coup de patte de l’ours que je prends en pleine poire…
Croyants de tous les pays, allez donc au diable (qui pour certains aura au moins eu l'immense réussite de faire croire qu'il existe...:-D))) ).
Grrrr ! Grrrr ! ;-))
Je suis d’accord avec toi, Radetsky, « qu’on croit comme on se tient à table ». C’est bien vu et c’est bien dit.
Mais les convictions qui se forgent à l’âge tendre, parce qu’elles ont été entrées à coup de marteau dans le crane d’un gamin, comme tu dis si bien, ne sont le plus souvent qu’un petit verni dont on veut se débarrasser dès les rébellions de l’adolescence.
Mais, sans vouloir philosopher comme au café du Commerce, il arrive parfois un moment dans la vie où on se retrouve devant un précipice et alors on réfléchit : j’y vais, j’y vais pas ?
Alors ce qu’on vous avait fichu dans le crane quand on était gamin remonte à la surface et on se dit : et si c’était vrai ?
Malheureusement, je crois qu’aujourd’hui on se garde bien d’entrer quoi que ce soit dans le crane des gamins. On leur enseigne le « comportement social » ou « la citoyenneté », s’ils veulent bien, parce que c’est facultatif.
Après tout, c’est peut-être un bien : ça les dispensera de réfléchir plus tard mais, peut-être aussi que ça ne les empêchera pas de faire des bêtises…
Mais les convictions qui se forgent à l’âge tendre, parce qu’elles ont été entrées à coup de marteau dans le crane d’un gamin, comme tu dis si bien, ne sont le plus souvent qu’un petit verni dont on veut se débarrasser dès les rébellions de l’adolescence.
Mais, sans vouloir philosopher comme au café du Commerce, il arrive parfois un moment dans la vie où on se retrouve devant un précipice et alors on réfléchit : j’y vais, j’y vais pas ?
Alors ce qu’on vous avait fichu dans le crane quand on était gamin remonte à la surface et on se dit : et si c’était vrai ?
Malheureusement, je crois qu’aujourd’hui on se garde bien d’entrer quoi que ce soit dans le crane des gamins. On leur enseigne le « comportement social » ou « la citoyenneté », s’ils veulent bien, parce que c’est facultatif.
Après tout, c’est peut-être un bien : ça les dispensera de réfléchir plus tard mais, peut-être aussi que ça ne les empêchera pas de faire des bêtises…
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Croyants de tous les pays, allez donc au diable (qui pour certains aura au moins eu l'immense réussite de faire croire qu'il existe...:-D))) ).
Encore un coup de patte de l’ours que je prends en pleine poire…
Grrrr! Grrrr ! ;-))
Voyons, voyons, SJB, tu sais bien que nous ne te mettons pas dans le même sac que les porteurs d'anathèmes, de couteaux de boucher, de ceintures TATP, des hystériques surarmés qui jurent sur la Bible, etc. etc..... enfin !
Les hystériques roulant des yeux blancs, ceux qui montent sur une caisse vide au coin de la rue pour prêcher l'abstinence, la tempérance et je ne sais quelles autres autoflagellations, c'est pas ton truc, on le sait.
Ta foi, c'est celle du charbonnier...disons celle du charbonnier-typographe (profession dont tu dois être le seul représentant, d'ailleurs), et tu apprécies tout aussi bien la communion des esprits autour d'une bière des bons moines.
A la tienne !
....A la tienne Radetsky !
... la communion des esprits autour d'une bière des bons moines.
A la tienne !
On va faire un cul-sec avant qu’elle ne gèle dans ton antre polaire.
;))
"Il n’y a aucune honte à aimer la France, son régime, sa langue et son histoire, depuis Clovis, à lui pardonner ses plus grands torts et à continuer de la défendre politiquement et culturellement."
Non, c'est vrai, mais de quelle France parlent-on ? La France est divisé, j'aime celle qui aiment tout ces enfants, sans faire des différences des points de divisions.
Aucune honte à lui pardonner ses plus grands torts ? Du moment qu'elle les reconnait et en ressent du remords, bien sûr. Totalement dans la tradition chrétienne.
Je ne suis pas sûr par contre que les plus grands torts soient reconnus.Par elle.
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