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Orage d’oranges font un ciel qui tremble
La pierre chauffée en son cœur est devenue lave
Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes
Est-ce le jour, est-ce la nuit, il me semble.
Pas une thune, juste du vin, rien à fume
Sous l’étroit toit recroquevillé en larve
Attendre le virus enfin en terminer
Plutôt que rêver tendre à s’évader
Je rêvais que je rêvais mes rêves en bouts
Quand un serpent invisible m’a réveillé
Susurrant sursaut posé sur mon oreiller
Si au moins j’étais fou je ne verrais pas tout
Il s’est envolé sur l’autre côté du lit
Relevé j’ai jeté draps et couvertures
Hélas il m’avait mordu avant de s’enfuir
Je sort du sommeil, met au point ce que je vit
C’est le même jour et toujours la même nuit
Où par mes chemins qui s’enfuient cherche l’ennui
Plutôt que penser à tout, que penser à tu
Je tape mes pensées pour que ton nom soit tu
Heures d’enfermement, prisons de mes envies
Il n’y aura de fin que celle que je choisit
Morceau de chair indigeste, pourri, moisi
Nymphes, phalènes, j’avais pourtant renoncé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...à cette vie
La pierre chauffée en son cœur est devenue lave
Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes
Est-ce le jour, est-ce la nuit, il me semble.
Pas une thune, juste du vin, rien à fume
Sous l’étroit toit recroquevillé en larve
Attendre le virus enfin en terminer
Plutôt que rêver tendre à s’évader
Je rêvais que je rêvais mes rêves en bouts
Quand un serpent invisible m’a réveillé
Susurrant sursaut posé sur mon oreiller
Si au moins j’étais fou je ne verrais pas tout
Il s’est envolé sur l’autre côté du lit
Relevé j’ai jeté draps et couvertures
Hélas il m’avait mordu avant de s’enfuir
Je sort du sommeil, met au point ce que je vit
C’est le même jour et toujours la même nuit
Où par mes chemins qui s’enfuient cherche l’ennui
Plutôt que penser à tout, que penser à tu
Je tape mes pensées pour que ton nom soit tu
Heures d’enfermement, prisons de mes envies
Il n’y aura de fin que celle que je choisit
Morceau de chair indigeste, pourri, moisi
Nymphes, phalènes, j’avais pourtant renoncé
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...à cette vie
Ouh là. Psychotropes ne pas abuser, telle est ma recommandation. Ca évoque l'ambiance début des seventies. Une époque où les hippies étaient à la pointe et faisaient sûrement des omelettes aux champignons qui font rire. Voilà ce que ça m'évoque.
Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes Je vois bien en sujet du Bac de Français une incitation à développer cette pensée iconoclaste mais qui sonne joliment.
Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes Je vois bien en sujet du Bac de Français une incitation à développer cette pensée iconoclaste mais qui sonne joliment.
bizarrement c'est un état entre rêve et éveil alors que je m'endormais qui m'a incité à ce texte, aucune substance psycho, des tropes/tropisme à la limite j'en met plein sur toutes les feuilles. Ce jour là pas de tabac non plus, rappelez vous le confinement tout semblait mort en ville, la campagne était plus vivante sans les humains mais pas les bars tabacs de villages isolés.
En train de m'endormir j'ai ressentit un serpent invisible ses crocs près de ma joue ce qui m'a réveillé en sursaut en jetant la couverture et moi-même hors du lit mezzanine(aïe).
Sursaut et un peu plus tard (en me relevant)j'ai trouvé dans les draps une araignée assez imposante qui devait se balader sur ma figure un peu avant.
oui donc un état second parfaitement 'naturel' sauf si on compte 2 'innocents' verres de vin cuit.
L'orage d'oranges c'était que pour mon confinement j'ai "trouvé" 10L de vin cuit parfumé aux agrumes qui sont les pluies dans mon gosier des jours d'avant.
bon le texte n'est pas mieux avec les explications, je devais être assez content de celui-ci pour le partager ici, il exprimait mes pensées du moment plus l'émotion que j'ai eu du réveil brutal qui m'a tellement choqué que je voulait poser cette sensation à l'écrit...sur le champ et à moitié réveillé(vous savez quand on essaie de retenir les rêves une fois qu'on s'éveille), encore rempli de la terreur de mon endormissement accidenté.
"Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes " oui j'en suis content même si ça veut rien dire, peut-être je pensais à ce que disait Eluard:
"la terre est bleue comme une orange."
En français j'avais toujours un peu au dessus de la moyenne au lycée, 11 ou 12 avec la mention "hors sujet: note divisée par 2". Ce qui prouve que les profs de français ne sont pas bon en math sinon j'aurais eu 21 ou 22 sur 20 je suppose...
En train de m'endormir j'ai ressentit un serpent invisible ses crocs près de ma joue ce qui m'a réveillé en sursaut en jetant la couverture et moi-même hors du lit mezzanine(aïe).
Sursaut et un peu plus tard (en me relevant)j'ai trouvé dans les draps une araignée assez imposante qui devait se balader sur ma figure un peu avant.
oui donc un état second parfaitement 'naturel' sauf si on compte 2 'innocents' verres de vin cuit.
L'orage d'oranges c'était que pour mon confinement j'ai "trouvé" 10L de vin cuit parfumé aux agrumes qui sont les pluies dans mon gosier des jours d'avant.
bon le texte n'est pas mieux avec les explications, je devais être assez content de celui-ci pour le partager ici, il exprimait mes pensées du moment plus l'émotion que j'ai eu du réveil brutal qui m'a tellement choqué que je voulait poser cette sensation à l'écrit...sur le champ et à moitié réveillé(vous savez quand on essaie de retenir les rêves une fois qu'on s'éveille), encore rempli de la terreur de mon endormissement accidenté.
"Un jour d’agrumes à s’arracher les plumes " oui j'en suis content même si ça veut rien dire, peut-être je pensais à ce que disait Eluard:
"la terre est bleue comme une orange."
En français j'avais toujours un peu au dessus de la moyenne au lycée, 11 ou 12 avec la mention "hors sujet: note divisée par 2". Ce qui prouve que les profs de français ne sont pas bon en math sinon j'aurais eu 21 ou 22 sur 20 je suppose...
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