Je le regardais aller et venir au loin avec sa veste dite de chasse qui le croyait-il le faisait se fondre dans la masse. Cela ne se portait plus depuis belle lurette dans le village. Les anciens châtelains partis depuis longtemps pour la capitale n'auraient jamais osé pareil tenue de chasseur de caricature. Pour faire grand seigneur la « veste de chasse » eût du avoir juste un peu plus de classe.
Mais pourquoi aurait-il fallu lui dire quoi que ce soit ?
On le saluait bien bas, on lui parlait parfois voire on répondait à ses questions mais on riait sous cape. Ils étaient tellement risibles ces néo-ruraux qui faisaient leur retour à la terre depuis quelques temps, qui se croyaient encore dans « Goupi mains-rouges », ce film pétainiste dans lequel des paysans revanchards et bien sûr légèrement obscurantistes veulent se venger « d'un gars euh d'la ville »...
Je me souvenais encore de ces illuminés qui s'étaient installés dans le vieux moulin non loin d'ici, ils avaient construits d'étranges cabanes en pneus et s'étaient essayé faire du miel dans un coin où il n'y avait eu jamais de fleurs de mémoire de notre village. On les voyait se filmer dans leur jardin, redécouvrant l'eau tiède un peu plus chaque jour.
C'était d'aimables rêveurs qui passaient beaucoup de temps à consommer leur propre production d'herbes disons orientales, ils étaient inoffensifs...
Et lors d'un hiver un peu plus rigoureux que d'habitude ils étaient partis suite à de nombreuses scènes de ménage dont nous entendions les échos jusqu'au café de chez José près de l'égllise.
Ils ne parlaient qu'avec ces bourgeois qui venaient de la ville le week-end, se plaignant d'être tellement incompris des bouseux que nous étions à leurs yeux, des ploucs tellement mal élevés ma chèèère, et en plus on ne devait pas voter comme il le fallait. Moi qui avais réussi deux doctorats et je n'étais pas le seul diplômé dans l'endroit cela m'amusait beaucoup. Comme je rigolais à en rajouter dans le côté péquenot de caricature quand l'un d'eux du haut de sa grandeur s'abaissait à me parler.
Avant le confinement on en avait déjà tous les samedis et dimanches des comme lui. Au marché ils expliquaient aux paysans comment cultiver correctement la terre, et fournissant moult conseils, il savaient tout visiblement. Les agriculteurs ne s'en formalisaient plus, ils vendaient leurs fruits et légumes une fortune à ces nantis en rajoutant « bio » sur l'ardoise, voire sans gluten, et cela allait très bien. Les gens du coin râlaient un peu mais comme ils avaient tous leur petit jardin s'en fichaient au fond. On jouait les bonasses, les couillons, on encourageait ces idiots dans leur vanité ça rapportait bien.
Il était à la recherche d'un trésor, ou croyait qu'il y avait un gisement d'hydrocarbures sous le sol. Il n'avait pas compris que c'était la blague habituelle dans le village pour faire monter les prix des ruines que les vieux vendaient à prix d'or à des nantis qui en faisaient ce qu'il voulait après tout. Cela les regardait n'est-ce pas ? Tant qu'il n'y en avait pas trop autour de nous, cela pouvait être supportable. L'avantage de la situation actuelle est que finalement terrorisés par nous contrairement à la « veste de chasse » ils se terraient chez eux emmagasinant steaks au quinoa et autres purges alimentaires.
Je décidais que nous allions l'aider dans sa quête du « trésor » sous le village et nous nous réunîmes dans le café de José à trois en grand conciliabule, en prenant bien entendu toutes les précautions voulues, ma compagne qui avait l'esprit farceur et malicieux s'était joint à nous. Nous allions lui offrir un jeu de pistes dont il se souviendrait longtemps.
Se rendait-il compte que le seul bien inestimable qu'il y avait au village c'était cette vie paisible et heureuse loin du fracas des grandes métropoles que nous menions ?
« Et s'il avait raison ? » dit ma compagne...
Mais pourquoi aurait-il fallu lui dire quoi que ce soit ?
On le saluait bien bas, on lui parlait parfois voire on répondait à ses questions mais on riait sous cape. Ils étaient tellement risibles ces néo-ruraux qui faisaient leur retour à la terre depuis quelques temps, qui se croyaient encore dans « Goupi mains-rouges », ce film pétainiste dans lequel des paysans revanchards et bien sûr légèrement obscurantistes veulent se venger « d'un gars euh d'la ville »...
Je me souvenais encore de ces illuminés qui s'étaient installés dans le vieux moulin non loin d'ici, ils avaient construits d'étranges cabanes en pneus et s'étaient essayé faire du miel dans un coin où il n'y avait eu jamais de fleurs de mémoire de notre village. On les voyait se filmer dans leur jardin, redécouvrant l'eau tiède un peu plus chaque jour.
C'était d'aimables rêveurs qui passaient beaucoup de temps à consommer leur propre production d'herbes disons orientales, ils étaient inoffensifs...
Et lors d'un hiver un peu plus rigoureux que d'habitude ils étaient partis suite à de nombreuses scènes de ménage dont nous entendions les échos jusqu'au café de chez José près de l'égllise.
Ils ne parlaient qu'avec ces bourgeois qui venaient de la ville le week-end, se plaignant d'être tellement incompris des bouseux que nous étions à leurs yeux, des ploucs tellement mal élevés ma chèèère, et en plus on ne devait pas voter comme il le fallait. Moi qui avais réussi deux doctorats et je n'étais pas le seul diplômé dans l'endroit cela m'amusait beaucoup. Comme je rigolais à en rajouter dans le côté péquenot de caricature quand l'un d'eux du haut de sa grandeur s'abaissait à me parler.
Avant le confinement on en avait déjà tous les samedis et dimanches des comme lui. Au marché ils expliquaient aux paysans comment cultiver correctement la terre, et fournissant moult conseils, il savaient tout visiblement. Les agriculteurs ne s'en formalisaient plus, ils vendaient leurs fruits et légumes une fortune à ces nantis en rajoutant « bio » sur l'ardoise, voire sans gluten, et cela allait très bien. Les gens du coin râlaient un peu mais comme ils avaient tous leur petit jardin s'en fichaient au fond. On jouait les bonasses, les couillons, on encourageait ces idiots dans leur vanité ça rapportait bien.
Il était à la recherche d'un trésor, ou croyait qu'il y avait un gisement d'hydrocarbures sous le sol. Il n'avait pas compris que c'était la blague habituelle dans le village pour faire monter les prix des ruines que les vieux vendaient à prix d'or à des nantis qui en faisaient ce qu'il voulait après tout. Cela les regardait n'est-ce pas ? Tant qu'il n'y en avait pas trop autour de nous, cela pouvait être supportable. L'avantage de la situation actuelle est que finalement terrorisés par nous contrairement à la « veste de chasse » ils se terraient chez eux emmagasinant steaks au quinoa et autres purges alimentaires.
Je décidais que nous allions l'aider dans sa quête du « trésor » sous le village et nous nous réunîmes dans le café de José à trois en grand conciliabule, en prenant bien entendu toutes les précautions voulues, ma compagne qui avait l'esprit farceur et malicieux s'était joint à nous. Nous allions lui offrir un jeu de pistes dont il se souviendrait longtemps.
Se rendait-il compte que le seul bien inestimable qu'il y avait au village c'était cette vie paisible et heureuse loin du fracas des grandes métropoles que nous menions ?
« Et s'il avait raison ? » dit ma compagne...
Une grosse farce, géniale ! J'attends la suite avec impatience !
On est en pleine satire, pourquoi, rien ne l'interdisait. Affaire à suivre...
j'ai pas pu m'en empêcher, j'aime bien
il n'y a aucun nom des personnages..à part un certain José mais qui n'apparait nulle part avant, ou alors, j'ai raté un épisode, ou c'est un nouvel arrivant dans l'histoire
On comprend qu'il s'agit d'un plaidoyer anti écologistes, à savoir ceux qui s'installent dans les villages sans rien y connaître..
Chacun sa version, moi qui sujis née dans un village, je peux vous en raconter des conneries que font les paysans, mais bon, on n'est pas là pour çà...
merci en tout cas, d'avoir participé, cela fait avancer le schmilblick.. enfin, j'espère
.
On comprend qu'il s'agit d'un plaidoyer anti écologistes, à savoir ceux qui s'installent dans les villages sans rien y connaître..
Chacun sa version, moi qui sujis née dans un village, je peux vous en raconter des conneries que font les paysans, mais bon, on n'est pas là pour çà...
merci en tout cas, d'avoir participé, cela fait avancer le schmilblick.. enfin, j'espère
.
Je me souvenais encore de ces illuminés qui s'étaient installés dans le vieux moulin non loin d'ici, ils avaient construits d'étranges cabanes en pneus et s'étaient essayé faire du miel dans un coin où il n'y avait eu jamais de fleurs de mémoire de notre village. On les voyait se filmer dans leur jardin, redécouvrant l'eau tiède un peu plus chaque jour.
Excellent et vraiment amusant !
Mais qui est cet observateur parmi les personnages présentés...
Et je dois écrire la suite... Un peu perdue je suis (comme dirait quelqu'un !)
Excellent. C'est aussi le mot qui m'est venu en tête.
Pour développer : ça suit le reste avec originalité, ça piétine pas non plus et laisse quand même tout ouvert pour las suite vu que ce n'est qu'un point de vue. C'est assez juste(qualité nécessaire à la satyre) aussi de certaines mentalités, aussi bien le bobo en exode volontaire que le campagnard réfractaire. Bel humour et une légèreté bienvenue dans le récit tout en amenant quand mêmes quelques pistes ou angles qui peuvent être exploitées.
Pour développer : ça suit le reste avec originalité, ça piétine pas non plus et laisse quand même tout ouvert pour las suite vu que ce n'est qu'un point de vue. C'est assez juste(qualité nécessaire à la satyre) aussi de certaines mentalités, aussi bien le bobo en exode volontaire que le campagnard réfractaire. Bel humour et une légèreté bienvenue dans le récit tout en amenant quand mêmes quelques pistes ou angles qui peuvent être exploitées.
Ouh là, je comprends la réaction de Marvic. Mais Marvic, c'est à toi de décider comment tu agences la suite, de décider qui est l'observateur, qui sont les 3 qui se réunissent, et pour quoi faire. Tu peux faire fructifier ça comme le traiter à la marge et focaliser sur autre chose. C'est ton choix éditorial.
Réactif, AmauryWatremez ! Je suis très impressionné. En même temps, on a l'impression qu'il s'agit d'un plaidoyer pro domo adapté sans mal à la situation issue des épisodes précédents. Ton épisode est en ce sens plutôt du genre à faire progresser l'action qu'à recoller des morceaux pour que ça tienne.
Le café de José, on n'en avait pas encore entendu parler mais à la réflexion c'est bien qu'il y ait encore un café dans ce village, il y en a tellement sans, maintenant ...
Donc 3 conspirateurs veulent jouer un tour à Maximilien. Et on apprend que l'affaire gaz de schistes pourrait n'être qu'une vaste fumisterie pour faire monter les prix ? Ca se tient.
Merci Amaury de nous avoir rejoint. Tu es un fidèle en la matière.
Réactif, AmauryWatremez ! Je suis très impressionné. En même temps, on a l'impression qu'il s'agit d'un plaidoyer pro domo adapté sans mal à la situation issue des épisodes précédents. Ton épisode est en ce sens plutôt du genre à faire progresser l'action qu'à recoller des morceaux pour que ça tienne.
Le café de José, on n'en avait pas encore entendu parler mais à la réflexion c'est bien qu'il y ait encore un café dans ce village, il y en a tellement sans, maintenant ...
Donc 3 conspirateurs veulent jouer un tour à Maximilien. Et on apprend que l'affaire gaz de schistes pourrait n'être qu'une vaste fumisterie pour faire monter les prix ? Ca se tient.
Merci Amaury de nous avoir rejoint. Tu es un fidèle en la matière.
Ouh là, je comprends la réaction de Marvic. Mais Marvic, c'est à toi de décider comment tu agences la suite, de décider qui est l'observateur, qui sont les 3 qui se réunissent, et pour quoi faire. Tu peux faire fructifier ça comme le traiter à la marge et focaliser sur autre chose. C'est ton choix éditorial.
Réactif, AmauryWatremez ! Je suis très impressionné. En même temps, on a l'impression qu'il s'agit d'un plaidoyer pro domo adapté sans mal à la situation issue des épisodes précédents. Ton épisode est en ce sens plutôt du genre à faire progresser l'action qu'à recoller des morceaux pour que ça tienne.
Le café de José, on n'en avait pas encore entendu parler mais à la réflexion c'est bien qu'il y ait encore un café dans ce village, il y en a tellement sans, maintenant ...
Donc 3 conspirateurs veulent jouer un tour à Maximilien. Et on apprend que l'affaire gaz de schistes pourrait n'être qu'une vaste fumisterie pour faire monter les prix ? Ca se tient.
Merci Amaury de nous avoir rejoint. Tu es un fidèle en la matière.
Ce n'est ni un plaidoyer pour ou contre quoi ce soit
Je me moque juste de bourgeois
Les personnages sont nouveaux oui, mais l'idée est amusante je trouve
il n'y a aucun nom des personnages..à part un certain José mais qui n'apparait nulle part avant, ou alors, j'ai raté un épisode, ou c'est un nouvel arrivant dans l'histoire
On comprend qu'il s'agit d'un plaidoyer anti écologistes, à savoir ceux qui s'installent dans les villages sans rien y connaître..
Chacun sa version, moi qui sujis née dans un village, je peux vous en raconter des conneries que font les paysans, mais bon, on n'est pas là pour çà...
merci en tout cas, d'avoir participé, cela fait avancer le schmilblick.. enfin, j'espère
.
Je me fous avec la dernière énergie des écolos ou qui que ce soit, les doux illuminés seraient plutôt des permaculteurs d'ailleurs (je raconte une anecdote vraie soit dit en passant)
Les paysans suivent des règlements, obéissent à la loi, ce qu'on leur a recommandé pendant des décennies.
Les bourgeois pédagogues les conseillant sont du dernier grotesque le plus souvent
Je me souvenais encore de ces illuminés qui s'étaient installés dans le vieux moulin non loin d'ici, ils avaient construits d'étranges cabanes en pneus et s'étaient essayé faire du miel dans un coin où il n'y avait eu jamais de fleurs de mémoire de notre village. On les voyait se filmer dans leur jardin, redécouvrant l'eau tiède un peu plus chaque jour.
Excellent et vraiment amusant !
Mais qui est cet observateur parmi les personnages présentés...
Et je dois écrire la suite... Un peu perdue je suis (comme dirait quelqu'un !)
Cet observateur est un nouveau personnage
Excellent. C'est aussi le mot qui m'est venu en tête.
Pour développer : ça suit le reste avec originalité, ça piétine pas non plus et laisse quand même tout ouvert pour las suite vu que ce n'est qu'un point de vue. C'est assez juste(qualité nécessaire à la satyre) aussi de certaines mentalités, aussi bien le bobo en exode volontaire que le campagnard réfractaire. Bel humour et une légèreté bienvenue dans le récit tout en amenant quand mêmes quelques pistes ou angles qui peuvent être exploitées.
J'ouvre une bonne possibilité non ?
.Je me fous avec la dernière énergie des écolos ou qui que ce soit, les doux illuminés seraient plutôt des permaculteurs d'ailleurs (je raconte une anecdote vraie soit dit en passant)
Les paysans suivent des règlements, obéissent à la loi, ce qu'on leur a recommandé pendant des décennies.
Les bourgeois pédagogues les conseillant sont du dernier grotesque le plus souvent
Loin de moi l'idée de me disputer avec toi.. mais étant née dans un petit village de 80 maisons, et y avoir vécu jusqu'à mes 20 ans et y retournant régulièrement puisque ma famille est restée la-bas, je peux te dire, que les paysans obéissent à des lois bizarres et suivent des règlements anti natures..
Car pour moi, chaque être vivant doit être respecté, un animal n'a ni à être torturé ni battu.. sans compter les tonnes de pesticides qu'ils déversent .. et tous les désherbants, type Roundup qu'ils mettent dans leurs jardins.. mais rassure toi, dans ce "charmant petit village", il n'y a encore aucun écologique "pédagogue" qui leur ait dit de s'arrêter..
.Je me fous avec la dernière énergie des écolos ou qui que ce soit, les doux illuminés seraient plutôt des permaculteurs d'ailleurs (je raconte une anecdote vraie soit dit en passant)
Les paysans suivent des règlements, obéissent à la loi, ce qu'on leur a recommandé pendant des décennies.
Les bourgeois pédagogues les conseillant sont du dernier grotesque le plus souvent
Loin de moi l'idée de me disputer avec toi.. mais étant née dans un petit village de 80 maisons, et y avoir vécu jusqu'à mes 20 ans et y retournant régulièrement puisque ma famille est restée la-bas, je peux te dire, que les paysans obéissent à des lois bizarres et suivent des règlements anti natures..
Car pour moi, chaque être vivant doit être respecté, un animal n'a ni à être torturé ni battu.. sans compter les tonnes de pesticides qu'ils déversent .. et tous les désherbants, type Roundup qu'ils mettent dans leurs jardins.. mais rassure toi, dans ce "charmant petit village", il n'y a encore aucun écologique "pédagogue" qui leur ait dit de s'arrêter..
Un paysan ne suivant pas les directives européennes est sanctionné, il doit payer des amendes s'il refuse de se plier à telle ou telle loi.
Il ne fait pas ce qu'il veut.
Il a aussi des revenus à assurer à sa famille .
Quand un bourgeois pédagogue vient lui faire la leçon souvent candidement et avec une certaine inconscience, il oublie tout cela et c'est parfaitement insupportable.
Mon voisin utilise encore du glyphosate, il sait que ce n'est pas bien mais il faut aussi qu'il vive...
Je me souviens aussi de ces permaculteurs dont je parle, j'étais allé les voir avec ma compagne (nous faisons tous les deux de la permaculture dite le "potager du paresseux")
Ces gens étaient bien gentils et fort sympathiques mais ils redécouvrent en somme l'eau tiède, et moralisent su des choses qui sont connues depuis bien longtemps avant eux.
Et ils importent des techniques d'autres pays parfaitement inadaptées sous nos latitudes...
Il doit faire quoi le paysan, crever de faim et ne pas vivre en attendant un changement de paradigme social qui tarde...
Ma compagne et moi on peut se permettre notre potager du paresseux, on n'en vit pas, on a d'autres sources de revenus même si d'ailleurs on travaillerait bien exclusivement de la terre.
Quant à la viande on consomme local et le moins souvent possible
Peut-être un tournant dans le déroulement de l'histoire...
Oui, je suis bien d'accord ! Faire fi des cancans et des agriculteurs bougons, et tout va bien :-)
Se rendait-il compte que le seul bien inestimable qu'il y avait au village c'était cette vie paisible et heureuse loin du fracas des grandes métropoles que nous menions ?
Oui, je suis bien d'accord ! Faire fi des cancans et des agriculteurs bougons, et tout va bien :-)
Eh bien, une piste encore bien inédite. Qu'ils sont inventifs, tous ces revirements de regards, de situations.
Pour continuer, il faut de la mémoire, de l'imagination... j'ai eu de la chance de commencer... :)
Je souris tout de même derrière mon ordinateur, en observatrice amusée et interpellée aussi par le petit bout de débat sur des modes de vie, de pensée qui sont antagonistes.
C'est difficile de trouver ce qui est juste. Pour les uns et pour les autres. J'ai ma position, que je garde bien pour moi.
Un jour j'ai entendu Christian Bobin, écrivain que certains doivent connaitre, exprimer l'idée qu'il n'était pas forcément besoin de beaucoup voyager pour comprendre les difficultés qu'ont les humains à se comprendre, à vivre ensemble, et qu'il était très instructif de regarder les enfants dans une cour d'école maternelle. Ca se chamaille déjà :) J'en fais bien partie de ces enfants moi aussi ! :)
"Tous les problèmes des humains sont des problèmes relationnels"... hum je crois que c'est d'Alfred Adler, ou peut-être de Paul Watzlawick, ou de Carl Rogers... ce qui, pour cette idée est du pareil au même ;)
On peut aussi choisir de se poser ces questions, par exemple :
1) quelle est notre intention envers l'autre quand on avance une opinion marquée ?
2) qu'est-ce qui est touché en nous quand on en a après l'autre, après une personne ou un groupe ? En quoi ce qu'on dit parle de nous ?
3) quel est notre besoin à combler pour éviter d'être en colère après une personne ou un groupe ?
4) quelles sont les points de rencontre avec l'autre ou les autres ?
Je me suis laissé aller... c'est un défaut professionnel ahahah...
L'occasion était trop belle.
Merci Amaury de m'avoir permis de laisser une petite trace ici ! :)
Pour continuer, il faut de la mémoire, de l'imagination... j'ai eu de la chance de commencer... :)
Je souris tout de même derrière mon ordinateur, en observatrice amusée et interpellée aussi par le petit bout de débat sur des modes de vie, de pensée qui sont antagonistes.
C'est difficile de trouver ce qui est juste. Pour les uns et pour les autres. J'ai ma position, que je garde bien pour moi.
Un jour j'ai entendu Christian Bobin, écrivain que certains doivent connaitre, exprimer l'idée qu'il n'était pas forcément besoin de beaucoup voyager pour comprendre les difficultés qu'ont les humains à se comprendre, à vivre ensemble, et qu'il était très instructif de regarder les enfants dans une cour d'école maternelle. Ca se chamaille déjà :) J'en fais bien partie de ces enfants moi aussi ! :)
"Tous les problèmes des humains sont des problèmes relationnels"... hum je crois que c'est d'Alfred Adler, ou peut-être de Paul Watzlawick, ou de Carl Rogers... ce qui, pour cette idée est du pareil au même ;)
On peut aussi choisir de se poser ces questions, par exemple :
1) quelle est notre intention envers l'autre quand on avance une opinion marquée ?
2) qu'est-ce qui est touché en nous quand on en a après l'autre, après une personne ou un groupe ? En quoi ce qu'on dit parle de nous ?
3) quel est notre besoin à combler pour éviter d'être en colère après une personne ou un groupe ?
4) quelles sont les points de rencontre avec l'autre ou les autres ?
Je me suis laissé aller... c'est un défaut professionnel ahahah...
L'occasion était trop belle.
Merci Amaury de m'avoir permis de laisser une petite trace ici ! :)
@Darius
Darius, le paysan est étranglé (suivant qu'il est propriétaire, fermier, métayer...) :
- par les règlements nationaux ou européens
- par le fisc
- par les coûts de son travail (carburant, matériel mécanique, outillage, engrais, fourrage, cotisations, etc. etc.)
- par ses clients ou ses fournisseurs
- par les obligations de rendements s'il veut avoir la tête hors de l'eau... et c'est là qu'interviennent les politiques menées depuis la Libération dans la course au "progrès" (outre la révision du foncier, le remaniement du cadastre par le remembrement dont on mesure de nos jours l'effet désastreux en Bretagne).
- par les oscillations du marché des diverses denrées, marché qui se fout comme d'une guigne des conditions de production de ce qu'il couvre.
- par les banques enfin.
Et, last but not least :
- par ses "représentants" à tous les échelons, qui ne font que servir de courroie de transmission aux décisions prises plus haut (comme chez toutes les corporations réformistes).
Je mets à part les plus gros, comme les grands céréaliers de la Beauce, qui ont les reins solides et les méthodes de n'importe quel capitaliste...et qui ne sont "paysans" que par antonymie.
Les contradictions de la paysannerie ne pourront disparaître qu'avec le système...
Loin de moi l'idée de me disputer avec toi.. mais étant née dans un petit village de 80 maisons, et y avoir vécu jusqu'à mes 20 ans et y retournant régulièrement puisque ma famille est restée la-bas, je peux te dire, que les paysans obéissent à des lois bizarres et suivent des règlements anti natures..
Car pour moi, chaque être vivant doit être respecté, un animal n'a ni à être torturé ni battu.. sans compter les tonnes de pesticides qu'ils déversent .. et tous les désherbants, type Roundup qu'ils mettent dans leurs jardins.. mais rassure toi, dans ce "charmant petit village", il n'y a encore aucun écologique "pédagogue" qui leur ait dit de s'arrêter..
Darius, le paysan est étranglé (suivant qu'il est propriétaire, fermier, métayer...) :
- par les règlements nationaux ou européens
- par le fisc
- par les coûts de son travail (carburant, matériel mécanique, outillage, engrais, fourrage, cotisations, etc. etc.)
- par ses clients ou ses fournisseurs
- par les obligations de rendements s'il veut avoir la tête hors de l'eau... et c'est là qu'interviennent les politiques menées depuis la Libération dans la course au "progrès" (outre la révision du foncier, le remaniement du cadastre par le remembrement dont on mesure de nos jours l'effet désastreux en Bretagne).
- par les oscillations du marché des diverses denrées, marché qui se fout comme d'une guigne des conditions de production de ce qu'il couvre.
- par les banques enfin.
Et, last but not least :
- par ses "représentants" à tous les échelons, qui ne font que servir de courroie de transmission aux décisions prises plus haut (comme chez toutes les corporations réformistes).
Je mets à part les plus gros, comme les grands céréaliers de la Beauce, qui ont les reins solides et les méthodes de n'importe quel capitaliste...et qui ne sont "paysans" que par antonymie.
Les contradictions de la paysannerie ne pourront disparaître qu'avec le système...
@Darius
Loin de moi l'idée de me disputer avec toi.. mais étant née dans un petit village de 80 maisons, et y avoir vécu jusqu'à mes 20 ans et y retournant régulièrement puisque ma famille est restée la-bas, je peux te dire, que les paysans obéissent à des lois bizarres et suivent des règlements anti natures..
Car pour moi, chaque être vivant doit être respecté, un animal n'a ni à être torturé ni battu.. sans compter les tonnes de pesticides qu'ils déversent .. et tous les désherbants, type Roundup qu'ils mettent dans leurs jardins.. mais rassure toi, dans ce "charmant petit village", il n'y a encore aucun écologique "pédagogue" qui leur ait dit de s'arrêter..
Darius, j'ai oublié une chose dans mon énumération...:
Le monde paysan, sauf quelques exceptions locales comme l'Allier ou la Creuse, a toujours donné ses suffrages aux formations politiques dont la tâche (entre autres) était d'organiser la liquidation de la paysannerie en tant que classe.
Là, il y aurait de quoi gloser longtemps.
Tiens, un premier récit à la première personne! Et "je" en profite pour étriller "il" et "ils", avec leurs grands airs. Ca change de ton, et maintenant je file voir à l'épisode 10 si le changement de cap sera maintenu?
Eh bien, une piste encore bien inédite. Qu'ils sont inventifs, tous ces revirements de regards, de situations.
Pour continuer, il faut de la mémoire, de l'imagination... j'ai eu de la chance de commencer... :)
Je souris tout de même derrière mon ordinateur, en observatrice amusée et interpellée aussi par le petit bout de débat sur des modes de vie, de pensée qui sont antagonistes.
C'est difficile de trouver ce qui est juste. Pour les uns et pour les autres. J'ai ma position, que je garde bien pour moi.
Un jour j'ai entendu Christian Bobin, écrivain que certains doivent connaitre, exprimer l'idée qu'il n'était pas forcément besoin de beaucoup voyager pour comprendre les difficultés qu'ont les humains à se comprendre, à vivre ensemble, et qu'il était très instructif de regarder les enfants dans une cour d'école maternelle. Ca se chamaille déjà :) J'en fais bien partie de ces enfants moi aussi ! :)
"Tous les problèmes des humains sont des problèmes relationnels"... hum je crois que c'est d'Alfred Adler, ou peut-être de Paul Watzlawick, ou de Carl Rogers... ce qui, pour cette idée est du pareil au même ;)
On peut aussi choisir de se poser ces questions, par exemple :
1) quelle est notre intention envers l'autre quand on avance une opinion marquée ?
2) qu'est-ce qui est touché en nous quand on en a après l'autre, après une personne ou un groupe ? En quoi ce qu'on dit parle de nous ?
3) quel est notre besoin à combler pour éviter d'être en colère après une personne ou un groupe ?
4) quelles sont les points de rencontre avec l'autre ou les autres ?
Je me suis laissé aller... c'est un défaut professionnel ahahah...
L'occasion était trop belle.
Merci Amaury de m'avoir permis de laisser une petite trace ici ! :)
J'adore Marcel Aymé je me suis souvenu de ce qu'il écrit aussi. Et j'en ai profité pour faire un peu de satire qui est très révélatrice. La satire psychologisée je veux bien mais c'est juste de la satire...
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