Jean-René, assez sage pour ne pas s’enfermer dans les logiques abstraites des mathématiques, décida toutes affaires cessantes, d’aller consulter Baptiste Cayrol, une sorte d’anachorète qui vivait justement en pleine forêt dans une cahute.
Depuis des lustres cet ancien maquisard, dégoûté par la tournure que prenait un monde que toute fraternité avait déserté, avait construit et aménagé de ses mains une sorte d’abri forestier, non loin d’une source, où il s’était retiré lorsque vint l’heure de la retraite. Il subsistait grâce à sa pension d’ancien agent des « Eaux et Forêts », mais surtout avait passé son existence à parcourir lesdites sylves pour son travail, puis par un goût prononcé pour la solitude, la méditation, les livres…Puisque de famille il n’en avait plus depuis longtemps.
Il fallut une petite heure à Jean-René pour atteindre son but, guidé aussi par les bruits de cognée annonçant que le Baptiste fendait son bois…
« Adiou Baptiste ! qué fas ? »
« Oh le Jean de la Fanette ! Qué bon vent ? » s’exclama Baptiste qui n’omettait jamais d’utiliser le vieil usage consistant à nommer la mère de celui ou celle qui lui rendait visite.
Rentrant dans sa cabane, il en ressortit aussitôt avec deux petits verres et une bouteille de vin vieux. Les deux hommes s’assirent sur une grosse souche, trinquèrent, puis Jean-René demanda :
« Baptiste, toi qui vis au milieu des arbres… que penses-tu des pics-verts ?
« Les Pics-verts…qué pics-verts… ? »
« Tu sais bien, ces séances de marteaux piqueurs à heure fixe et pendant quarante-trois minutes. Des chasseurs les ont vus et comptés, en plus »
« …Il ont attrapé un gros virus, tes chasseurs ?? Parce que dis-toi une bonne chose : le pic-vert est un oiseau solitaire…il ne se manifeste jamais en troupeau, jamais ! Mais vu que les chasseurs justement, on ne les fait jamais souffler dans le ballon avant d’aller se balader - en troupeau - avec un fusil, et que l’A.C.C.A organise ses sorties en les faisant précéder systématiquement par un apéro d’où la limonade est proscrite, tu vois un peu où se niche (enfin, si on veut…) la fiabilité de tes chasseurs ! »
« Mais Baptiste, à qui se fier et comment vérifier l’inexplicable ? Et puis toi aussi tu les entends, non ?»
« Oui, je les entends, mais ça se déplace simultanément…tantôt plus loin, tantôt plus près, selon les jours. Alors, tu t’imagines un peu un pic-vert « chef d’orchestre », qui ferait bouger les lignes, comme dans les tranchées en 14, en sonnant la Diane ou la Retraite pour emmouscailler les gens du village ? Et puis surtout, on est au printemps et les pics-verts, au printemps, ils s’occupent de leur couvée, ils ont autre chose à faire qu’à fonder une chorale ; et même si leurs petits sont nés, on n’en a jamais vu tâcher de leur apprendre à jouer du marteau tous en choeur. Alors oui, j’entends, mais je n’ai plus l’âge à ramper dans les bois pour guetter les bruits bizarres. Et puis j’ai toujours eu le sommeil lourd…Alors tes pics-verts… !»
« Soit, Baptiste, je veux bien, mais comment savoir ? »
« Bah ! Si j’étais toi je pourrais toujours aller voir le lieutenant de louveterie, le garde départemental de l’O.N.F., la L.P.O., les pompiers, ou peut-être, tiens, le vieux curé, celui qui a pris sa retraite au Castellar-des-Peyres dans son village justement…Il a toujours eu plus d’un tour dans son sac pour dénicher les mauvais plaisants ou les supercheries… à moins que le diable ait quelque chose à y voir et alors il est orfèvre en la matière, c’est sûr ! » Sur ce, le Baptiste me fit un clin d’œil et eut un petit rire satisfait, comme si ce tohu-bohu l’amusait particulièrement.
« Un petit dernier pour la route, Jean… ? »
« Merci, Baptiste, je dois me surveiller… en tout cas tu as déjà beaucoup fait en acceptant de m’écouter ! A une autre fois.»
« Adichatz Jean, et porte-toi bien… ! »
« Comment dit-on déjà… ? Gros-Jean(René) comme devant… je n’avais pas avancé d’un pouce… »
Depuis des lustres cet ancien maquisard, dégoûté par la tournure que prenait un monde que toute fraternité avait déserté, avait construit et aménagé de ses mains une sorte d’abri forestier, non loin d’une source, où il s’était retiré lorsque vint l’heure de la retraite. Il subsistait grâce à sa pension d’ancien agent des « Eaux et Forêts », mais surtout avait passé son existence à parcourir lesdites sylves pour son travail, puis par un goût prononcé pour la solitude, la méditation, les livres…Puisque de famille il n’en avait plus depuis longtemps.
Il fallut une petite heure à Jean-René pour atteindre son but, guidé aussi par les bruits de cognée annonçant que le Baptiste fendait son bois…
« Adiou Baptiste ! qué fas ? »
« Oh le Jean de la Fanette ! Qué bon vent ? » s’exclama Baptiste qui n’omettait jamais d’utiliser le vieil usage consistant à nommer la mère de celui ou celle qui lui rendait visite.
Rentrant dans sa cabane, il en ressortit aussitôt avec deux petits verres et une bouteille de vin vieux. Les deux hommes s’assirent sur une grosse souche, trinquèrent, puis Jean-René demanda :
« Baptiste, toi qui vis au milieu des arbres… que penses-tu des pics-verts ?
« Les Pics-verts…qué pics-verts… ? »
« Tu sais bien, ces séances de marteaux piqueurs à heure fixe et pendant quarante-trois minutes. Des chasseurs les ont vus et comptés, en plus »
« …Il ont attrapé un gros virus, tes chasseurs ?? Parce que dis-toi une bonne chose : le pic-vert est un oiseau solitaire…il ne se manifeste jamais en troupeau, jamais ! Mais vu que les chasseurs justement, on ne les fait jamais souffler dans le ballon avant d’aller se balader - en troupeau - avec un fusil, et que l’A.C.C.A organise ses sorties en les faisant précéder systématiquement par un apéro d’où la limonade est proscrite, tu vois un peu où se niche (enfin, si on veut…) la fiabilité de tes chasseurs ! »
« Mais Baptiste, à qui se fier et comment vérifier l’inexplicable ? Et puis toi aussi tu les entends, non ?»
« Oui, je les entends, mais ça se déplace simultanément…tantôt plus loin, tantôt plus près, selon les jours. Alors, tu t’imagines un peu un pic-vert « chef d’orchestre », qui ferait bouger les lignes, comme dans les tranchées en 14, en sonnant la Diane ou la Retraite pour emmouscailler les gens du village ? Et puis surtout, on est au printemps et les pics-verts, au printemps, ils s’occupent de leur couvée, ils ont autre chose à faire qu’à fonder une chorale ; et même si leurs petits sont nés, on n’en a jamais vu tâcher de leur apprendre à jouer du marteau tous en choeur. Alors oui, j’entends, mais je n’ai plus l’âge à ramper dans les bois pour guetter les bruits bizarres. Et puis j’ai toujours eu le sommeil lourd…Alors tes pics-verts… !»
« Soit, Baptiste, je veux bien, mais comment savoir ? »
« Bah ! Si j’étais toi je pourrais toujours aller voir le lieutenant de louveterie, le garde départemental de l’O.N.F., la L.P.O., les pompiers, ou peut-être, tiens, le vieux curé, celui qui a pris sa retraite au Castellar-des-Peyres dans son village justement…Il a toujours eu plus d’un tour dans son sac pour dénicher les mauvais plaisants ou les supercheries… à moins que le diable ait quelque chose à y voir et alors il est orfèvre en la matière, c’est sûr ! » Sur ce, le Baptiste me fit un clin d’œil et eut un petit rire satisfait, comme si ce tohu-bohu l’amusait particulièrement.
« Un petit dernier pour la route, Jean… ? »
« Merci, Baptiste, je dois me surveiller… en tout cas tu as déjà beaucoup fait en acceptant de m’écouter ! A une autre fois.»
« Adichatz Jean, et porte-toi bien… ! »
« Comment dit-on déjà… ? Gros-Jean(René) comme devant… je n’avais pas avancé d’un pouce… »
Eh ben à cette allure-là, je vais être contraint de travailler plus tôt que prévu.
L'affaire se corse maintenant dans cette chronique paysanne : vu l'usage patoisant, ça ne se passe peut-être pas dans le futur ? Mais c'est super, ça se suit bien ! Va falloir être fortiche et imaginatif pour la suite...
L'affaire se corse maintenant dans cette chronique paysanne : vu l'usage patoisant, ça ne se passe peut-être pas dans le futur ? Mais c'est super, ça se suit bien ! Va falloir être fortiche et imaginatif pour la suite...
"… je n’avais pas avancé d’un pouce… " Sympa Radetsky. Nous non plus on n'a pas avancé d'un iota. Tu t'es fait une sympa ballade en forêt, tu as bu un coup avec ton pote, mais pour le reste ils sont toujours là nos foutus pics-verts. Les 43 à 10 mn. Non les 10 à 43 minutes !
Pour une première sur Vos Ecrits, c'est parfaitement réussi Radetsky et tu t'es fait manifestement plaisir. Et puis, c'est fou comme nos Ecrits sont représentatifs de ce qu'on est. C'est tout Radetsky là-dedans ; la balade en forêt à défaut de "en montagne", les petites piques ronchon (tu aimes les chasseurs, c'est clair). Et ce qu'on ne savait pas de toi ; même dans la fiction tu es très à l'aise. Bravo !
Apparition d'un nouveau personnage ; l'anachorète du fond de la forêt, Baptiste Cayrol.
Vous savez ce que ça m'évoque, moi, le tour que prend l'affaire, les pieds solidement ancrés dans le terroir, la réalité rurale et un mystère complètement dément ? Moi ça m'évoque ma série préférée, la maman de toutes les séries : "Twin Peaks". Si ça se finit pareil on va avoir mal à la tête !
En tout cas, énormément de possibilités et d'angles d'attaque pour les suivants et Darius en premier lieu ...
Pour une première sur Vos Ecrits, c'est parfaitement réussi Radetsky et tu t'es fait manifestement plaisir. Et puis, c'est fou comme nos Ecrits sont représentatifs de ce qu'on est. C'est tout Radetsky là-dedans ; la balade en forêt à défaut de "en montagne", les petites piques ronchon (tu aimes les chasseurs, c'est clair). Et ce qu'on ne savait pas de toi ; même dans la fiction tu es très à l'aise. Bravo !
Apparition d'un nouveau personnage ; l'anachorète du fond de la forêt, Baptiste Cayrol.
Vous savez ce que ça m'évoque, moi, le tour que prend l'affaire, les pieds solidement ancrés dans le terroir, la réalité rurale et un mystère complètement dément ? Moi ça m'évoque ma série préférée, la maman de toutes les séries : "Twin Peaks". Si ça se finit pareil on va avoir mal à la tête !
En tout cas, énormément de possibilités et d'angles d'attaque pour les suivants et Darius en premier lieu ...
je me suis attaquée à l'épisode 4 j'ai toute ma panoplie, mais je dois la mettre en musique.. sorry, mais je vais poster sans doute demain car un p'tit rouge m'attend.. :-)
"…
Vous savez ce que ça m'évoque, moi, le tour que prend l'affaire, les pieds solidement ancrés dans le terroir, la réalité rurale et un mystère complètement dément ? Moi ça m'évoque ma série préférée, la maman de toutes les séries : "Twin Peaks". Si ça se finit pareil on va avoir mal à la tête !
En tout cas, énormément de possibilités et d'angles d'attaque pour les suivants et Darius en premier lieu ...
oups oups oups... je ne connais rien de rien en séries.. donc ce n'est pas sur moi qu'il va falloir compter.. j'espère alors ne pas vous décevoir..
@ Tistou
D'abord, qui te dit que ce sont bien des pics, verts de surcroit. Génétiquement modifiés peut-être ? Ou avec une puce électronique stimulatrice qui les met en marche... Des pics de fête foraine en quelque sorte, fabriqués en Chine sans doute...Hé, hé, hé....
"… mais pour le reste ils sont toujours là nos foutus pics-verts. Les 43 à 10 mn. Non les 10 à 43 minutes !
D'abord, qui te dit que ce sont bien des pics, verts de surcroit. Génétiquement modifiés peut-être ? Ou avec une puce électronique stimulatrice qui les met en marche... Des pics de fête foraine en quelque sorte, fabriqués en Chine sans doute...Hé, hé, hé....
je me suis attaquée à l'épisode 4 j'ai toute ma panoplie, mais je dois la mettre en musique.. sorry, mais je vais poster sans doute demain car un p'tit rouge m'attend.. :-)
Mais il n'y a pas le feu, Darius. On est partis sur des chapeaux de roue mais nous sommes dans une course de fond.
"…
Vous savez ce que ça m'évoque, moi, le tour que prend l'affaire, les pieds solidement ancrés dans le terroir, la réalité rurale et un mystère complètement dément ? Moi ça m'évoque ma série préférée, la maman de toutes les séries : "Twin Peaks". Si ça se finit pareil on va avoir mal à la tête !
En tout cas, énormément de possibilités et d'angles d'attaque pour les suivants et Darius en premier lieu ...
oups oups oups... je ne connais rien de rien en séries.. donc ce n'est pas sur moi qu'il va falloir compter.. j'espère alors ne pas vous décevoir..
Ce n'est pas parce que j'émets un avis que ... Darius, l'histoire t'appartient totalement, là. Jusqu'au suivant ...
Eh ben à cette allure-là, je vais être contraint de travailler plus tôt que prévu.
L'affaire se corse maintenant dans cette chronique paysanne : vu l'usage patoisant, ça ne se passe peut-être pas dans le futur ? Mais c'est super, ça se suit bien ! Va falloir être fortiche et imaginatif pour la suite...
Comme tu dis !
Beaucoup aimé ce texte aussi, qui en appelle à la sagesse « ancestrale » (parce que sans être mathématicienne, si un maquisard est quelqu’un qui a pris le maquis pendant la seconde guerre mondiale, et qu’on est post-COVID 19, le Baptiste a dans les 95 ans - et j’en conclus que la forêt, et le vin vieux, ça conserve!). Ça fait un pas de côté avec un bon accent, du coup je me représente la scène comme si elle sortait tout droit de l’étrange « Un roi sans divertissement », de Giono. Baptiste souligne un certain nombre de bizarreries dans cette réunion quotidienne de pics-verts musiciens, ce qui ouvre encore d’autres champs des possibles.
haha je rigole bien. Tout ça reste crédible et nul robot oiseau pour l'instant ni de fête foraine génétiquement modifiée.
Au contraire cette ruralité et ces anachorètes il y en a près de mon village, de ceux qui vivent dans des habitations bricolées de différents matériaux perdues dans la montagne( appelées Bender probablement par le fait qu'il faut tordre l'armature de branches/tôle ou autre pour lui donner une forme arrondie et basse plus facile à isoler pour tenir pendant les périodes froides ) ou dans d'anciens Cazoune(autre patois pour désigner 2 à 4 bouts de murs restant, généralement des cuves de stockage d'eau aménagées ou d'anciennes 'huttes' de berger).
Il est clair que la population de chasseur est parfois synonyme de division et qu'à en fréquenter certains on les apprécient moins...moi de même car ils fréquentent parfois les mêmes lieux isolés et que justement c'est ce qui me plait dans ces lieux ces grands espaces sans personnes et qu'une meute aussi bravache qui y passe en arme à saison donnée n'est pas pour faire ma joie. Encore moins depuis que j'ai vu un groupe en Range Rover déposer sur la place du village une carcasse de sanglier sur le sol pour la saigner en rigolant....pas que les sangliers soient tellement mes copains vu que je passe un temps fou à clôturer un potager (et autres animaux sauvages qui sont tentés par mes légumes) mais quand même je souhaite pas à mes ennemis autant d'irrespect et n'ai pas envie de me retrouver face à face avec des boyaux et du sang en sortant de chez moi.
Moi ça me va ce "patoïsme" que tu introduit, surtout que je ne pense pas que ça soit forcément réutilisé ou influence l'histoire et que ça colle bien à la réalité des villages.
Au contraire cette ruralité et ces anachorètes il y en a près de mon village, de ceux qui vivent dans des habitations bricolées de différents matériaux perdues dans la montagne( appelées Bender probablement par le fait qu'il faut tordre l'armature de branches/tôle ou autre pour lui donner une forme arrondie et basse plus facile à isoler pour tenir pendant les périodes froides ) ou dans d'anciens Cazoune(autre patois pour désigner 2 à 4 bouts de murs restant, généralement des cuves de stockage d'eau aménagées ou d'anciennes 'huttes' de berger).
Il est clair que la population de chasseur est parfois synonyme de division et qu'à en fréquenter certains on les apprécient moins...moi de même car ils fréquentent parfois les mêmes lieux isolés et que justement c'est ce qui me plait dans ces lieux ces grands espaces sans personnes et qu'une meute aussi bravache qui y passe en arme à saison donnée n'est pas pour faire ma joie. Encore moins depuis que j'ai vu un groupe en Range Rover déposer sur la place du village une carcasse de sanglier sur le sol pour la saigner en rigolant....pas que les sangliers soient tellement mes copains vu que je passe un temps fou à clôturer un potager (et autres animaux sauvages qui sont tentés par mes légumes) mais quand même je souhaite pas à mes ennemis autant d'irrespect et n'ai pas envie de me retrouver face à face avec des boyaux et du sang en sortant de chez moi.
Moi ça me va ce "patoïsme" que tu introduit, surtout que je ne pense pas que ça soit forcément réutilisé ou influence l'histoire et que ça colle bien à la réalité des villages.
@ Magicite
Je dois dire que la partie de ma vie passée en Ariège (8 ans) a laissé quelques traces, et une certaine nostalgie pour un accent, une toponymie, des attitudes qui donnent même aux conflits une saveur particulière...et puis les gens du sud-ouest sont souvent frondeurs, opiniâtres, intraitables quant à leur liberté.
Cette histoire de village m'a immédiatement titillé la mémoire et je me suis dit que "tirer" le récit dans une coloration plus marquée par une certaine aire géographique ajouterait un aromate à la recette déjà riche....
Moi ça me va ce "patoïsme" que tu introduit, surtout que je ne pense pas que ça soit forcément réutilisé ou influence l'histoire et que ça colle bien à la réalité des villages.
Je dois dire que la partie de ma vie passée en Ariège (8 ans) a laissé quelques traces, et une certaine nostalgie pour un accent, une toponymie, des attitudes qui donnent même aux conflits une saveur particulière...et puis les gens du sud-ouest sont souvent frondeurs, opiniâtres, intraitables quant à leur liberté.
Cette histoire de village m'a immédiatement titillé la mémoire et je me suis dit que "tirer" le récit dans une coloration plus marquée par une certaine aire géographique ajouterait un aromate à la recette déjà riche....
Voilà notre ours préféré à la manoeuvre !!!
Radetsky, tu devrais te joindre à nous plus souvent, je ne doutais pas de ta prestation et j'étais sûre que ça t'éclaterait !!! :-)
Dérivation de Jean-René qui part consulter un homme des bois, avec un petit coup de rouge en prime, ça scelle l'amitié !
Excellent ! Merci mon ours préféré !!!
@ Magicite
Moi ça me va ce "patoïsme" que tu introduit, surtout que je ne pense pas que ça soit forcément réutilisé ou influence l'histoire et que ça colle bien à la réalité des villages.
Je dois dire que la partie de ma vie passée en Ariège (8 ans) a laissé quelques traces, et une certaine nostalgie pour un accent, une toponymie, des attitudes qui donnent même aux conflits une saveur particulière...et puis les gens du sud-ouest sont souvent frondeurs, opiniâtres, intraitables quant à leur liberté.
Cette histoire de village m'a immédiatement titillé la mémoire et je me suis dit que "tirer" le récit dans une coloration plus marquée par une certaine aire géographique ajouterait un aromate à la recette déjà riche....
Et même si tu étais resté dans les bois, j'en aurais été fort aise, c'est un milieu que je connais bien.
Voulant connaître la région où tu situais l'histoire, j'ai tapé le nom du village sur un moteur de recherche qui m'a donné un site de randonnées dans les Alpes Maritimes et en 6° position, l'adresse de "Confinement joyeux - MM7 : épisode 3 - critiquesLibres.com ..."
Bon, ceci pour l'anecdote puisque tu as parlé de souvenirs ariégeois.
Cela me permet de mieux visualiser l'action, le village et ses habitants.
Bon, ceci pour l'anecdote puisque tu as parlé de souvenirs ariégeois.
Cela me permet de mieux visualiser l'action, le village et ses habitants.
Voulant connaître la région où tu situais l'histoire, j'ai tapé le nom du village sur un moteur de recherche qui m'a donné un site de randonnées dans les Alpes Maritimes et en 6° position, l'adresse de "Confinement joyeux - MM7 : épisode 3 - critiquesLibres.com ..."
Bon, ceci pour l'anecdote puisque tu as parlé de souvenirs ariégeois.
Cela me permet de mieux visualiser l'action, le village et ses habitants.
Disons qu'avec un nom comme ça (que j'ai inventé), on pouvait choisir le quart sud-ouest sans risque, avec confettis à la marge (Auvergne et Languedoc-Provence).
Nous voilà parti en forêt, nouveau personnage en cours de route. Même si on avance pas trop dans le pourquoi du concept "pioupiou qui s'activent pendant 43 minutes" on en apprend pas mal sur l'espèce en elle-même. Dialogues bien enlevés. Perso je l'aime beaucoup ce Baptiste !!
Disons qu'avec un nom comme ça (que j'ai inventé), on pouvait choisir le quart sud-ouest sans risque, avec confettis à la marge (Auvergne et Languedoc-Provence).
Personnellement, l'Ariège ou plus généralement le Languedoc sont des terroirs qui me vont très bien.
Relisant les recommandations du brave Baptiste Cayrol et tout bien réfléchi, je m'étonne que ces braves habitants d'une sorte de village virtuel qui ne veut pas dire son nom... n'aient pas songé (moi non plus), vu que ce qui les préoccupe s'assimile parfaitement à un "trouble de jouissance" si ce n'est à un tapage nocturne, à tout bonnement informer les gendarmes...!! Ceux-ci me semblent tout à fait compétents.
A moins qu'une complicité non avouée n'empêche nos villageois de le faire. Une sorte de truc honteux où tous, peu ou prou, ont leur part de responsabilité, tous feignant la surprise lorsque les emmerdements surgissent soudain, alors que personne n'avait anticipé les proportions de la chose...une sorte de Covid-pic-vert, imaginé et conçu pour être une blague à usage et destination uniques, soudain muté en Méphisto.
A suivre...
A moins qu'une complicité non avouée n'empêche nos villageois de le faire. Une sorte de truc honteux où tous, peu ou prou, ont leur part de responsabilité, tous feignant la surprise lorsque les emmerdements surgissent soudain, alors que personne n'avait anticipé les proportions de la chose...une sorte de Covid-pic-vert, imaginé et conçu pour être une blague à usage et destination uniques, soudain muté en Méphisto.
A suivre...
Relisant les recommandations du brave Baptiste Cayrol et tout bien réfléchi, je m'étonne que ces braves habitants d'une sorte de village virtuel qui ne veut pas dire son nom... n'aient pas songé (moi non plus), vu que ce qui les préoccupe s'assimile parfaitement à un "trouble de jouissance" si ce n'est à un tapage nocturne, à tout bonnement informer les gendarmes...!! Ceux-ci me semblent tout à fait compétents.
A moins qu'une complicité non avouée n'empêche nos villageois de le faire. Une sorte de truc honteux où tous, peu ou prou, ont leur part de responsabilité, tous feignant la surprise lorsque les emmerdements surgissent soudain, alors que personne n'avait anticipé les proportions de la chose...une sorte de Covid-pic-vert, imaginé et conçu pour être une blague à usage et destination uniques, soudain muté en Méphisto.
A suivre...
Dans le 1er texte il est dit, me semble t'il, que d'un commun accord ils ne veulent pas en informer la presse alors on peut comprendre que la gendarmerie ne soit pas prévenu. Assez insolite pour que la gendarmerie prenne le relais de la presse (si on reste sur un concept terre à terre ;) !)
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