Catinus
avatar 28/05/2019 @ 09:30:14
François Weyergans, né le 2 août 1941 à Etterbeek (Bruxelles) en Belgique et mort le 27 mai 2019, est écrivain et réalisateur franco-belge.

« C’est juré : dans une autre vie j’habiterai Liège. » François Weyergans, Berlin mercredi.

Patman
avatar 28/05/2019 @ 10:31:13
Prix Renaudot (1992) et Prix Goncourt (2005), membre de l'Académie française et fils de Franz Weyergans lui même écrivain reconnu (Prix Rossel) ... il avait de qui tenir.

Malic 28/05/2019 @ 11:02:54
François Weyergans a aussi été critique aux Cahiers du Cinéma. De lui, à part ses critiques, je n'ai lu que "Le pitre", roman dans lequel il brosse un portrait cruel de Jacques Lacan, jamais nommé mais très reconnaissable, avec qui il avait fait une cure de psychanalyse.

Veneziano
avatar 28/05/2019 @ 11:05:17
Voilà une triste nouvelle.

Cyclo
avatar 28/05/2019 @ 18:34:47
Un auteur honorable.
Mais arrêtons de dire à chaque décès : "triste nouvelle" ! La mort fait partie de la vie, et quand celle-ci a été bien remplie, ce qui, est le cas d'un écrivain ou d'un artiste, ça n'a rien de triste en soi. Sa vie, il/elle l'a accomplie : que demander de plus ?
Triste est la mort d'un enfant, car il n'a pas eu le temps de vivre, d'une femme aimée (ou d'un homme aimé) si elle arrive bien avant son terme normal ou après une longue et douloureuse maladie, comme on dit, et encore ça peut être un soulagement dans ce cas.
Pour moi, les morts ne sont pas morts, tant qu'ils restent dans mon coeur et ça vaut non seulement pour les personnes de ma tribu ou de mon entourage, mais aussi pour mes écrivains favoris, morts parfois depuis fort longtemps : ce sont des amis, des gens que j'aime !
Et je pense souvent à la mort, j'en parle et tant pis si je choque parfois autour de moi : c'est devenu le gros tabou aujourd'hui, qui a remplacé le sexe... Dans mon enfance, elle faisait partie de la vie, les enterrements passaient sous les fenêtres de notre maison, au village, on savait ce que c'était ! D'ailleurs, les personnes âgées mouraient à domicile.
Ma grand-mère maternelle, qui vivait chez nous, nous avait répondu aionsi quand on l'avait interrogé sur la mort :
"Enfants, vous avez vu qu'on porte les morts au cimetière, où ils sont enterrés. Certains pensent qu'ils vont au ciel, mais je vais vous dire un secret. Les morts que l'on a aimés ne sont ni sous la terre nu dans le ciel, mais ils sont dans votre coeur, et chaque fois que vous repensez à eux, ils sont en vie dans votre pensée".
Nous avions été rassurés (j'avais six ans) ; brave grand-mère, 45 ans qu'elle est morte, et je pense encore à elle tous les jours !

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