@Blue
ET, oui, tu sais, sur cette planète, il existe des vilains patrons. :-)
Vilains patrons, je n’en sais rien, il y a dû y en avoir comme partout. Mais il faut bien distinguer les patrons sur le terrain et les financiers soucieux de leur porte-feuilles. Ce sont ces financiers qui exigeaient toujours plus de rendement. Je crois que les dirigeants sur le terrain, ceux qui étaient descendus dans la mine et qui la connaissaient bien, étaient conscients des dangers et mettaient la sécurité avant le rendement.
Moi aussi j’ai joué au pied des terrils et même dessus. C’était notre terrain de jeu. Les chemins entre les voisins passaient par les terrils.
Mais je ne dois pas faire le malin ; tout ce que je connaissais des mineurs c’était de les voir à la messe du dimanche ; l’église était pleine et deux messes se suivaient tellement il y avait du monde. Et il fallait venir bien à temps pour avoir une place ; c’était comme au cinéma de quartier quand on jouait « Si tu ne viens pas à la Cardère, la Cardère viendra-ta-toi ». C’était pratiquement tous des Italiens et des Polonais qui venaient avec leur famille nombreuse.
Mais je voyais à la sortie des messes les réunions et les parlottes entre les familles des mineurs et les patrons. La lutte des classes était loin. A mon avis cette fameuse lutte des classes, elle a existé du temps de Zola, et elle a été reprise par les partis politiques quand les charbonnages ont fermé et que les temps sont devenus difficiles.
Dans les années 45 à 75, du temps de nos charbonnages, c’était l’époque du paternalisme et, pour autant que je m’en souvienne, il existait une véritable solidarité entre tous les gens de la mine. Ce qui n’est pas du tout mis en valeur dans le livre, que du contraire, là il y a les mineurs, tous bons et victimes, et les patrons, tous mauvais et profiteurs.
On voit que l’auteur n’a pas connu, comme nous deux, les terrils, hein...
Mais ça ne l’empêche pas d’avoir sorti un très beau livre et d'avoir fait la part des choses avec la plaidoirie de l'avocat général.
Bonjour Marvic, tu écrits "c'est parti!". Dits-moi d'où est partie cette lecture du livre de Chalandon. J'aimerais bien y participer...
Bonjour Fd,
tout a commencé (ou presque) sur ce fil :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Après avoir choisi le titre et laissé le temps à chaque participant de se procurer le livre, nous avons entamé le vendredi 8 mars notre lecture commune. Comme tu l'as probablement déjà vu, nous l'avons presque tous terminée, mais cela ne t'empêche pas de noter tes impressions de lecture au fur et à mesure, et, si besoin d'entamer le dialogue.
Précise bien à quels chapitres correspondent tes interventions et prends garde de ne pas lire les commentaires des chapitres suivants !
Bienvenue Fd, et bonne lecture si tu nous rejoins (ou d'ailleurs si tu ne nous rejoins pas !)
J'ai terminé!
La fin m'a paru un peu inférieure au reste (mais vraiment peu)
Excellent choix, merci Blue et Marvic!
:-))
@ Ludmilla : Peut-être faudrait-il rattacher ce forum au livre dont question, afin d'éviter de perdre des éventuels lecteurs en route?
Voilà qui est fait!
J'allais te le demander ! Merci Ludmilla
Un interview de l'auteur qui peut alimenter la discussion. :-)
https://www.youtube.com/watch?v=yCOBNPvLuBc
Merci pour le lien ! L'homme est aussi passionnant que l'auteur. Une belle personne.
J'aime particulièrement son expression " le monde des dos tournés".
Et je n'ai pas terminé !
Même si on a perdu Septu en route !
Behn, c'est plutôt mon fournisseur d'accès internet, sa connexion, et la grande vague de mauvais temps qui à déferlé sur le Nord-Est de la France qui m'ont perdu en route, oui...
C'est le revers de la médaille d'habiter une maison isolée et en bout de ligne!...
Entre ceux qui voyagent en Italie et ceux qui n'ont pas de connexion, on n'a pas une vie facile dans les lectures communes ;-)
ça tombait mal, encore que je ne sois pas sûre qu'être en panne de net, tombe quelquefois bien !
Je dois dire que malgré toute l'histoire et se retournements, je reste à trouver le personnage de Michel profondément humain et n'arrive à aucun moment à le trouver antipathique. Est-il malade? Fou? ou tout simplement trop enfoncé dans ses mensonges et la réalité "alternative" qu'il s'est imaginé depuis plus de 40 ans, pour en sortir? Un peu de tout cela sans doute, mais au fond au fond est-ce que cela tellement d'importance?
Moi, j'aurais bien aimé avoir un avis tranché :-(
Enfin, je m'en voudrais de terminer sans dire un mot de la magnifique écriture de M. CHALANDON, comme Blue, (et d'autres sur le site d'ailleurs...) je suis un habitué de ses livres et je dois dire que, encore une fois, je suis tomé sous le charme de la beauté de son écriture et de son style si particulier... Surtout pou une histoire aussi tragique!...
Entièrement d'accord !
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
@ Ludmilla : Peut-être faudrait-il rattacher ce forum au livre dont question, afin d'éviter de perdre des éventuels lecteurs en route?
Voilà qui est fait!
Merci Ludmilla!
Entre ceux qui voyagent en Italie et ceux qui n'ont pas de connexion, on n'a pas une vie facile dans les lectures communes ;-)
ça tombait mal, encore que je ne sois pas sûre qu'être en panne de net, tombe quelquefois bien !
Surtout quand tu as des formulaires administratifs urgents à renvoyer!
Je dois dire que malgré toute l'histoire et se retournements, je reste à trouver le personnage de Michel profondément humain et n'arrive à aucun moment à le trouver antipathique. Est-il malade? Fou? ou tout simplement trop enfoncé dans ses mensonges et la réalité "alternative" qu'il s'est imaginé depuis plus de 40 ans, pour en sortir? Un peu de tout cela sans doute, mais au fond au fond est-ce que cela tellement d'importance?
Moi, j'aurais bien aimé avoir un avis tranché :-(
Si je devais ne donner qu'un avis, je dirais simplement que Michel s'est tellement enfoncé dans le mensonge et le déni pendant 43 ans qu'au moment de devoir dire et affronter la réalité, il en est tout simplement incapable!...
Ch 17 & suivants
Bon là ce n'était pas l'Italie mais le Var. Eh oui, je bouge encore, même les week-ends !
Tout s'est joué au niveau du chapitre 15 (qui mérite véritablement son titre !). Après ce ne sont que contrepieds et aménagements dûs au contrepied. C'est sûr, au rugby, à l'aile, avec un contrepied de ce calibre il va droit à l'essai !
J'ai senti pour ma part que Sorj Chalandon se faisait plaisir dans le déroulement du procès avec ces avis si différents, et émotionnellement très forts, exprimés : l'avocat général et l'avocate particulièrement. in fine c'est dans un brouillard carcéral que nous laissons Michel, avec un paquet de questions à son sujet. Mais n'est-ce pas souvent ainsi que se terminent les affaires en justice ?
Au bilan un sujet fort, fort bien traité à mon sens par Sorj Chalandon ...
Bon là ce n'était pas l'Italie mais le Var. Eh oui, je bouge encore, même les week-ends !
Tout s'est joué au niveau du chapitre 15 (qui mérite véritablement son titre !). Après ce ne sont que contrepieds et aménagements dûs au contrepied. C'est sûr, au rugby, à l'aile, avec un contrepied de ce calibre il va droit à l'essai !
J'ai senti pour ma part que Sorj Chalandon se faisait plaisir dans le déroulement du procès avec ces avis si différents, et émotionnellement très forts, exprimés : l'avocat général et l'avocate particulièrement. in fine c'est dans un brouillard carcéral que nous laissons Michel, avec un paquet de questions à son sujet. Mais n'est-ce pas souvent ainsi que se terminent les affaires en justice ?
Au bilan un sujet fort, fort bien traité à mon sens par Sorj Chalandon ...
Quelle joie tous ces partages!Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
je ne sais pas, j'hésite.. je crains que cela ne dérive dans des débats d'idées qui ne m'intéressent pas (plus)... je préfèrerai une oeuvre dans laquelle l'écriture est prépondérante...
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
à votre avis ?? :-))
Mais il faut que ma PAL descende un peu avant de reprendre une lecture commune !
Un interview de l'auteur qui peut alimenter la discussion. :-)
https://www.youtube.com/watch?v=yCOBNPvLuBc
Merci pour le lien ! L'homme est aussi passionnant que l'auteur. Une belle personne.
J'aime particulièrement son expression " le monde des dos tournés".
Et je n'ai pas terminé !
La vidéo dure plus d'une heure, il faut juste trouver un créneau horaire.
Vraiment séduite par cet homme.
Quand il parle de ce qu'il a vu en tant que reporter, il est aussi bouleversé que bouleversant.
Mais revenons à l'auteur. Quand il parle de son écriture, il l'appelle "l'écriture bègue". Bègue pendant son enfance, il était obligé d'être économe dans ses mots, ce qu'il a continué à faire avec l'écrit, s'obligeant à aller "à l'os des phrases".
Et ça fait mouche !
Mais bien sûr, il ne dévoile pas la seconde partie du roman, parlant juste de la "construction du fils".
Moi, j'aurais bien aimé avoir un avis tranché :-(
Si je devais ne donner qu'un avis, je dirais simplement que Michel s'est tellement enfoncé dans le mensonge et le déni pendant 43 ans qu'au moment de devoir dire et affronter la réalité, il en est tout simplement incapable!...
Oui, je suis d'accord. Il aurait occulté une réalité trop douloureuse.
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
à votre avis ?? :-))
Mais il faut que ma PAL descende un peu avant de reprendre une lecture commune !
Moi aussi, mais ce roman a quand même déjà tenté plusieurs personnes, on serait déjà plusieurs. On pourrait se le proposer d'ici mi-avril début mai?
Ou on refait un vote avec cette proposition parmi d'autres...
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
je ne sais pas, j'hésite.. je crains que cela ne dérive dans des débats d'idées qui ne m'intéressent pas (plus)... je préfèrerai une oeuvre dans laquelle l'écriture est prépondérante...
J'avoue ne pas trop comprendre ta remarque, Darius?
Quelle joie tous ces partages!
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
à votre avis ?? :-))
Mais il faut que ma PAL descende un peu avant de reprendre une lecture commune !
Moi aussi, mais ce roman a quand même déjà tenté plusieurs personnes, on serait déjà plusieurs. On pourrait se le proposer d'ici mi-avril début mai?
Ou on refait un vote avec cette proposition parmi d'autres...
Trop tard pour moi ! Car je viens juste de le lire , vu que c'etait le seul livre que j'ai pu avoir à la biblio :-) et quel livre !!! Un vrai monument !
Et j'en ai même profité pour voir le film de John Ford en dvd, absolument extraordinaire !
Mais c'est pas pour Darius ,trop social :-)
Bon, on se donne rdv pour "Les raisins de la colère"?? :-)))))))))))
Et pourquoi pas ? Qui marche ? ;-))
je ne sais pas, j'hésite.. je crains que cela ne dérive dans des débats d'idées qui ne m'intéressent pas (plus)... je préfèrerai une oeuvre dans laquelle l'écriture est prépondérante...
J'avoue ne pas trop comprendre ta remarque, Darius?
peut-être suis je en train de me tromper... mais je l'ai lu, il y a bien longtemps et si je m'en souviens, il s'agit s'une dénonciation de l'exploitation des travailleurs dans une Amérique qui se rue sur le capitalisme... donc j'aimerai plutôt un roman où le style prime plutôt que la dénonciation d'un système...
Ce n'est pas une dénonciation de l'exploitation des travailleurs pour la simple raison que ce sont des fermiers chassés de leurs terres et qui se retrouvent avec un seul camion sur les routes à essayer tant bien que mal de trouver un peu de travail....la pauvreté à l'état pur et surtout la dignité de gens qui ne demande pas l'aumone mais seulement le droit de vivre de leur travail quitte à tout recommencer à zero !
Et le style littéraire est flamboyant ! Tu commences à lire et ça te scotche jusqu'à la fin.
Et le style littéraire est flamboyant ! Tu commences à lire et ça te scotche jusqu'à la fin.
Je suis pour Les raisins de la colère, il y a longtemps que je désirais le lire. Ok pour moi en mai. :-)))
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