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Subrepticement on les sent frémir Tous hélas, ne franchiront pas les mers
D’instinct, eux qu’on dit sans raison Certains périront dans les eaux
Pris par cette envie de conquérir Entrainés par les lames amères
Le climat, d’autres horizons Matérialisées en rouleaux
Ils partent pour éviter le pire D'autres encor s'écraseront au sol
D’un pays, aux mortes saisons Brûlés par un soleil cuisant
Pour un autre, afin de se nourrir Ou becqueté par un corbeau tout seul
De mets terrestres à foison Vêtu, tout d'un noir reluisant
Ils côtoient les nues sans apriori Mais ils gisent en pleine lumière
Sans risque de choir en prison Sans boniment ou oraison
Forcés qu'ils seraient, tels des canaris Quand l'homme se vante au cimetière
De pousser sans joie la chanson De trépasser dans un caisson
Par-dessus les forêts et les prairies Levons la tête, pour les voir passer
Plus haut que les toits des maisons Eux, ces beaux oiseaux migrateurs
Ils volent vers leur éden favori Qui dans un périple harmonisé
Des étendues de floraisons . Nous, dominent par leurs hauteurs .
Clin d'œil aux poèmes de:
Maupassant & Richepin Villeurbanne : Le 5 octobre 2018
D’instinct, eux qu’on dit sans raison Certains périront dans les eaux
Pris par cette envie de conquérir Entrainés par les lames amères
Le climat, d’autres horizons Matérialisées en rouleaux
Ils partent pour éviter le pire D'autres encor s'écraseront au sol
D’un pays, aux mortes saisons Brûlés par un soleil cuisant
Pour un autre, afin de se nourrir Ou becqueté par un corbeau tout seul
De mets terrestres à foison Vêtu, tout d'un noir reluisant
Ils côtoient les nues sans apriori Mais ils gisent en pleine lumière
Sans risque de choir en prison Sans boniment ou oraison
Forcés qu'ils seraient, tels des canaris Quand l'homme se vante au cimetière
De pousser sans joie la chanson De trépasser dans un caisson
Par-dessus les forêts et les prairies Levons la tête, pour les voir passer
Plus haut que les toits des maisons Eux, ces beaux oiseaux migrateurs
Ils volent vers leur éden favori Qui dans un périple harmonisé
Des étendues de floraisons . Nous, dominent par leurs hauteurs .
Clin d'œil aux poèmes de:
Maupassant & Richepin Villeurbanne : Le 5 octobre 2018
La migration des oiseaux, de saison... pour les retardataires. Je ne connaissais pas le principe, certaines phrases marchent très joliment (Ils côtoient les nues sans apriori Mais ils gisent en pleine lumière) d'autres sont un peu plus bancales, mais le résultat est assez admirable.
Remerciement.
Souvenirs
C'est un endroit unique au monde C'est ce dehors qu'intérieurement
Un site fragmenté du paradis Je passe en boucle dans ma tête
Où des nuages en queue d'aronde Pour me souvenir éternellement
Passent au-dessus de ce lieu-dit . De nos anciens tête à tête
Qui semble s'étendre à l'infini Et tant pis si toutes ces arondes
Et où la plénitude inonde Sont quand faites, que des chauves-souris
Sur un paysage indéfini Je veux me fondre dans l'autre monde
Sa mansuétude profonde . Dans ce foyer chaud, qu'est ton sourire .
Villeurbanne : Le 18 octobre 2017 .
Souvenirs
C'est un endroit unique au monde C'est ce dehors qu'intérieurement
Un site fragmenté du paradis Je passe en boucle dans ma tête
Où des nuages en queue d'aronde Pour me souvenir éternellement
Passent au-dessus de ce lieu-dit . De nos anciens tête à tête
Qui semble s'étendre à l'infini Et tant pis si toutes ces arondes
Et où la plénitude inonde Sont quand faites, que des chauves-souris
Sur un paysage indéfini Je veux me fondre dans l'autre monde
Sa mansuétude profonde . Dans ce foyer chaud, qu'est ton sourire .
Villeurbanne : Le 18 octobre 2017 .
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