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Forums  :  Vos écrits  :  Noces de chêne.

Pierrot
avatar 14/05/2018 @ 11:14:11
Tu t’es vêtue d’une robe blanche
Et moi, d’un costume gris souris
Pour nous marier, en ce dimanche
Sans qu’on est besoin de la mairie

Nous avions décidés par avance
De rompre avec l’inutile
A toutes ces feuilles d’ordonnances
Et tous nos avoirs, si futiles.

D’adresser en pensée, un faire-part
Aux nombreux inconnus, si fervents
De nous soutenir avant le départ
Pour jouer les chevaliers servants.

Aux rênes d’un étalon gris argent
Nous gagnâmes ainsi la campagne
Retrouver sous un ciel engageant
La pâle et vieille compagne.

Nous libérâmes du cabriolet
Nôtre complice si attachant
Qui fatigué de jouer les valets
Sans regret, prit la clé des champs

Nous gagnâmes, ainsi nôtre sommeil
Avant que la nuit ne recouvre
Deux cœurs unis, à nul autre pareil.
Et que seule la mort découvre…

Pierrot
avatar 14/05/2018 @ 15:31:58
Attention ! Je vous signale que les répétitions sont bannies ici ! Vous pourriez donc écrire, dans la dernière strophe, ‘Nous trouvâmes’.
Amicalement vôtre double.
Merci, à vous ; voilà ce que c’est que d’ écrire d’un geai…On se casse le bec !

Pierrot
avatar 07/07/2018 @ 09:37:36
Noces de chênes.
Tu t’es vêtue d’une robe blanche
Et moi, d’un costume gris souris
Pour nous marier, en ce dimanche
Sans qu’on ait besoin de la mairie

Nous avions décidés par avance
De rompre avec l’inutile
A toutes ces feuilles d’ordonnances
Et tous nos avoirs, si futiles.

D’adresser en pensée, un faire-part
Aux nombreux inconnus, si fervents
De nous soutenir avant le départ
Pour jouer les chevaliers servants.

Aux rênes d’un étalon gris argent
Nous gagnâmes ainsi la campagne
Retrouver sous un ciel engageant
La pâle et vieille compagne.

Nous libérâmes du cabriolet
Nôtre complice si attachant
Qui fatigué de jouer les valets
Sans regret, prit la clé des champs
C’est sous les branches fournies d’un charme
Que nous jugeâmes, tous deux matures
Sans mélancolie sans une larme
De nous unir, à la nature

Nous trouvâmes ainsi nôtre sommeil
Avant que la nuit ne recouvre
Deux cœurs unis, à nul autre pareil
Que seule l’éternité découvre.



Pieronnelle

avatar 08/07/2018 @ 23:10:20
C'est beau Pierrot ! Ca m'a fait penser à Sweig et sa compagne...et ce n'est pas triste (même si ça donne envie de pleurer : -) car le ton est joyeux dans cette dernière escapade qui se termine par une noce...de chêne même si sous un charme : -) Et puis tu touches là à un sujet sensible : partir ensemble c'est...comme un rêve...Merci pour tes poèmes Pierrot !

Lobe
avatar 18/07/2018 @ 09:53:08
"Merci, à vous ; voilà ce que c’est que d’ écrire d’un geai…On se casse le bec !"

Cette ligne, c'est magique magique! (ça me le clouerait presque, mon bec).
Et ton poème est touchant aussi. Encore un monsieur à costume gris souris (cf texte de Catinus). Des noces de chêne et beaucoup de charme, je ne peux pas m'empêcher de penser à... ça: http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

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