Martin1

avatar 03/05/2018 @ 11:00:03
Pauvres petits produits bourgeois du capitalisme pourri gâté...

Comment vous expliquer ?
Comment vous expliquer que le capitalisme n'avance pas sous le visage dur, impénétrable et froid de l'Etat ? Le capitalisme n'était aucune des façades d'épiceries et de salons de coiffure que vous avez détruites. Il n'était pas non plus dans les camions des CRS, ni dans les voitures que vous avez brûlées, ni dans les universités que vous avez bloquées.
Et pour cause, le capitalisme avance sous le visage cool, jeune, moderne, stylé, de la société consumériste et individualiste. Le capital, c'est vous. Vous protestez contre lui mais vous créez vous-mêmes les conditions dans lesquelles il s'épanouira.
Vous désirez voir les femmes accéder à l'égalité devant l'emploi ; c'est beau, mais vous devriez savoir que c'est le capital qui a exigé de voir ainsi doubler le salariat, afin de faire pression sur les salaires. Et les ménages sont désormais incapables de mener une vie normale sans ce double emploi.
Vous désirez voir les immigrants accueillis par milliers ; mais vous devriez savoir que ce sont les grands patrons que vous détestez tant qui sont à la recherche d'une main d'oeuvre bon marché, et moins revendicative que vos syndicats casse-pieds ; et vous la lui servez sur un plateau.
Vous êtes attachés à la légitimité des divorces et des familles monoparentales ; mais c'est le capital qui les a légalisés à votre place, de quoi vous plaignez vous ? Il ne se réjouit jamais autant que lorsqu'il voit la famille s'effriter. Car plus les structures sociales se diluent dans la société, plus vous vous retrouvez seul face à vos besoins vitaux ; dès lors, vous consommez comme des bêtes jamais rassasiées.
Vous hurlez dès qu'on touche au Code du Travail ? Vous devriez savoir que ce sont les PME, et pas les grands patrons, qui souffrent précisément des restrictions étouffantes de ce Code du Travail ! Si les PME ne peuvent plus germer, comment voulez-vous qu'elles fassent de la concurrence aux grosses boîtes ?
Vous appelez à la fraternité et à l'amour des peuples ! Mais qu'est-ce que l'Union Européenne, sinon l'enrichissement des capitalistes, mis à l'abri de l'autorité des états, sous le faux prétexte de l'union des peuples ?
Vous voulez enterrer le nationalisme ? Mais ce sont les nations qui permettent de circonscrire le capitalisme derrière les frontières, mes pauvres amis, à quoi croyez vous qu'elles servent ?
Vous vous réclamez des valeurs de Mai 68 ? Vous n'avez vraiment pas de chance. C'est Mai 68 qui a réclamé la société atomisée, naïve, publicitaire, embourgeoisée, où chaque individu isolé se fait sucer éternellement de l'argent par les grandes marques. C'est encore mai 68 qui s'est empressée de déconstruire tous les écrans qui servaient de protection à l'individu : la famille, l'université, le syndicat, l'Eglise, l'Etat, la nation. Parce que désormais on ne subit plus aucune interdiction ; on se croit assez fin pour exiger des institutions qu'elles nous accueillent selon nos propres règles. Mais les institutions se perduraient justement par ces règles qu'on ne comprend pas lorsqu'on a quinze ans. Vous ne deviez les comprendre que plus tard ; mais c'est trop tard, vous avez tout saccagé. Vous avez saccagé les familles avec vos histoires d'avortement et de divorces. Vous avez saccagé l'université en l'empêcher de jouer de la sélection. Vous avez saccagé les syndicats en affadissant leurs discours et en les transformant en tremplin à l'embourgeoisement, alors qu'ils étaient sensés protéger seulement les plus humbles. Vous avez liquidé l'Eglise alors qu'elle servait largement de frein à cette société individualiste ; mais vous avez précipité la déchristianisation pendant les années 60. Vous avez saccagé l'Etat en exigeant qu'il se libéralise ; depuis Giscard et Mitterrand, il a perdu tout contrôle, sur les médias comme sur son opposition. Et pour finir, vous avez saccagé la nation en prétendant qu'elle n'existait pas ; et que l'intégration d'éléments immigrés ne saurait fragiliser quelque chose qui n'existe pas...
Le capitalisme récupère tout. Y compris ceux qui se disent ses ennemis. Et vous êtes d'excellents recyclables, semble-t-il. Je vous souhaite bien du courage à casser ainsi des cailloux sur tous ceux qui pouvaient vous aider. Cassez, mais ne vous blessez pas trop ; le capital, que vous détestez tant, a encore besoin de vous.

Frunny
avatar 03/05/2018 @ 20:02:44
Martin, tu es inconscient ou quoi ?
Remettre en cause l'intellect d'ultra-gauchistes...
Tu veux que être radié de CL ?
Ce qui me rassure, c'est qu'ils vont écoper de peines "exemplaires" (Ouarfffffffffffffff )


Saule

avatar 03/05/2018 @ 20:21:57
Ultra-gauchistes, sur CL, vraiment ?

Bon petit texte Martin, mais je ne vois pas trop qui est le "vous" ? les petits bourgeoix pourri gâté ? tout le monde (sauf toi) ? Mais à part ça je suis assez d'accord, surtout sur la dernière phrase.

Pieronnelle

avatar 03/05/2018 @ 23:18:10
Hou là Martin cela mérite de te répondre point par point bien que ce "vous" fourre-tout pourrait trés bien ne concerner personne...
A trés bientôt !

Martin1

avatar 03/05/2018 @ 23:50:57
Ultra-gauchistes, sur CL, vraiment ?

Bon petit texte Martin, mais je ne vois pas trop qui est le "vous" ? les petits bourgeoix pourri gâté ? tout le monde (sauf toi) ? Mais à part ça je suis assez d'accord, surtout sur la dernière phrase.

Merci!
Le "vous" désigne tous ceux qui déplorent les effets (le capitalisme, les problèmes qu'il entraîne sur les conditions de production, le salariat, le tiers-monde, etc.) dont ils chérissent les causes (les racines du problème : c'est-à-dire le délitement des institutions dont j'ai parlé ci-dessus). S'y reconnaîtra qui voudra, mais je vois ici le principal élément de la schizophrénie de l'extrême-gauche, et sûrement de beaucoup d'autres personnes.

Donatien
avatar 04/05/2018 @ 08:28:57
Merci Martin,

Il est réconfortant de lire des messages de "jeunes" qui analysent correctement les situations mais il faut aussi dire que ce genre de commentaires sont rares!
Je crois aussi qu'ils se trompent de cibles et sont l'objet de manipulations politiques!

IL faut une liberté d'esprit et une force de caractère peu communes pour réagir de la sorte. Le "système" est tellement puissant et récupérateur.L'avenir me paraît sombre.(Voir chez Antoine Volodine)
Mais tant qu'il y aura des "réfractaires"!
A+

Hiram33

avatar 04/05/2018 @ 10:22:23
"Vous avez saccagé les familles avec vos histoires d'avortement et de divorces"

Un fan du professeur Lejeune sans doute...

Mai 68 est surtout l'augmentation du SMIC de 35 % et le début de démocratisation du monde du travail qui se poursuivra en 1982 avec les Lois Auroux.

Saint Jean-Baptiste 04/05/2018 @ 11:14:14
C’est vrai que c’est un discours courageux parce qu’il va à contre courant.
Les « vous », j’ai supposé que c’était les casseurs du Ier mai que Martin considère comme des anti-capitalistes.
Mais je ne crois pas que ces casseurs ont toutes les intentions que leur prête Martin.
Je crois plutôt qu’il y a une catégorie des gens sans ambition, sans avenir, des assistés du système qui protestent quand le système devient plus restrictif et puis, qui cassent tout pour le plaisir de tout casser.

Dernièrement, à Bruxelles, des bons petits Belges, nés en Belgique, et qui aiment leur Patrie, ont tout cassé parce que une équipe marocaine avait gagné un match de football...

Quand Martin dit :
« Vous désirez voir les femmes accéder à l'égalité devant l'emploi ; c'est beau, mais vous devriez savoir que c'est le capital qui a exigé de voir ainsi doubler le salariat, afin de faire pression sur les salaires. »
Là, Martin exagère : le capital n’y est pour rien. A mon avis, les femmes veulent travailler pour avoir leur argent parce que l’argent les rend libres de « faire leur vie » sans dépendre de personne.

Quand Martin dit :
« Vous êtes attachés à la légitimité des divorces et des familles monoparentales ; mais c'est le capital qui les a légalisés à votre place, de quoi vous plaignez vous ? »
Là aussi, il exagère : le capital n’y est pour rien dans l’évolution des moeurs.

Par contre quand il dit :
« ce sont les PME, et pas les grands patrons, qui souffrent précisément des restrictions étouffantes de ce Code du Travail ! », là il a cent fois raison !
Ce Code du Travail a mis en faillite des centaines de PME et, en Belgique, quand ce n’est pas ce fameux Code, ce sont les syndicats.

On pourrait comme ça discuter point par point le discours de Martin. A mon avis, il y a à boire et à manger.

Pour Martin, « le capitalisme récupère tout. Y compris ceux qui se disent ses ennemis ».
Ce n’est pas mon avis. Le capital n’a pas d’intention, ni de plan social, ni de morale.
C’est un système basé sur l’offre et la demande. C’est aussi vieux que le commerce.
Mais il faudrait un pouvoir international qui l’empêcherait de tricher, et qui lui imposerait les règles sinon, comme ça se passe aujourd’hui, c’est la loi du plus fort.

Saint Jean-Baptiste 04/05/2018 @ 11:21:53

« comme ça se passe aujourd’hui, c’est la loi du plus fort.
Et là, Mai 68 y est pour quelque chose : « interdit d’interdire », ça veut dire supprimer les règles, chacun fait comme il veut et que le plus fort gagne !

Martin1

avatar 04/05/2018 @ 12:26:40
a SJB : Je m'attendais à cette réponse, mais je ne fais pas ici une Histoire, c'est une interprétation de l'Histoire
Si le capital est fortifié par l'évolution des moeurs, alors réciproquement il va encourager l'évolution des moeurs. Et ainsi ce qui est décrit comme une conséquence devient, vu sous un autre angle, une cause. Ce que je ne dis est donc une interprétation des faits historiques, elle n'est pas la seule interprétation possible, d'autres pouvant inclure une causalité différente. Les historiens sont habitués à superposer des interprétations de l'Histoire qu'il tiennent pour vraies et qui pourtant retournent les chaînes de causalité.
Et pourtant ce que je dis est néanmoins exact. Simone de Beauvoir aurait été bien étonnée si on lui avait dit qu'elle devenait un outil pratique travaillant à la gloire du capital, et à son époque, on trouvait peut-être cela inenvisageable. Mais aujourd'hui c'est pourtant bien le cas. Qu'on le veuille ou non, le travail des femmes est un élément décisif dans l'arrivée du triomphe capitaliste, qui a toujours cherché à faire baisser les salaires et, qui, par opportunisme, à favoriser l'atomisation et l'embourgeoisement de la société. En devenant si souvent célibataires, elles sont désormais forcées de trouver un travail ; et en augmentant le rang des demandeurs d'emploi, elles mettent les patrons dans une position de force. Et inversement, depuis que les femmes travaillent, elles deviennent indépendantes et il devient plus facile pour elles de rester célibataire ou de divorcer (et elles ne s'en privent pas).

Tout ça, c'est basique, c'est la critique de Marx (je ne parle pas ici de sa prétendue solution au capitalisme, mais de sa brillante critique du capitalisme qu'il a écrite dans les années 1850 et 1860) dans l'étude du cas des femmes.
Ainsi, en 1910, toutes les familles avec deux enfants s'en sortaient généralement avec un seul salaire ; aujourd'hui, il en faut impérativement deux.
Nous n'avons pas à moraliser cela, mais à le comprendre. Il est normal que l'Histoire conduise à de tels paradoxes. Les femmes travaillent, c'est un fait, et je ne m'oppose pas à cette évolution, par ailleurs adoptée par ma propre famille, j'essaie de vous faire accepter ce fait dans tout ce qu'il implique, même de plus gênant. C'est cela, faire preuve de réalisme. C'est par exemple accepter les conséquences négatives ou ambiguës, des réformes de nous considérions comme souhaitables.

a Hiram : ce type d'argument épouvantail (an la la lejeune = méchant) ne m'intéresse pas. Va chercher plus loin dans les méandres de ton cerveau un truc qui ressemble à un argument et on discutera. Pour mai 68, tu es typiquement dans l'aveuglement décrit juste ci-dessus : ce que tu dis n'est pas faux (c'est même totalement vrai) mais tu refuses de regarder l'autre facette.

Martin1

avatar 04/05/2018 @ 12:35:03

Mais je ne crois pas que ces casseurs ont toutes les intentions que leur prête Martin.

C'est que j'ai pas mal discuté avec certains d'entre eux (ou plutôt, ceux qui les défendaient ^^), et donc j'ai repris les positions politiques les plus fréquentes.
Evidemment, je n'ai pas fait une analyse statistique ;-)
Je te remercie néanmoins pour l'attention avec laquelle tu as lu mon texte.

Ludmilla
avatar 04/05/2018 @ 13:02:09
https://women-equity.org/accueil/…
"Il serait pourtant erroné de dire que les femmes ne travaillaient pas avant 1900. En 1866, on dénombre déjà 6,2 millions d’actives ce qui représente environ un tiers de la population active recensée en France, auxquelles s’ajoutent de nombreuses contributions absentes des statistiques : agricultrices, épouses d’artisans ou de commerçants…"
"7 millions d’actives sont néanmoins dénombrées en 1911."

Personnellement, je trouve plus gênant le statut d'"inférieure" que le travail des femmes et l'indépendance qu'il apporte. Pour rester dans le sujet du travail, en France, il a fallu attendre:
- 1965 pour pouvoir travailler ou ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de son mari
- 1970 pour l'ouverture de Polytechnique aux femmes, ouverture qui ne sera effective qu'en 1972. (A noter que cette année-là, le major de promotion a été une femme...)

Par ailleurs, en 1910, la majorité de la population française était encore rurale.
https://persee.fr/doc/… (56% de la population en 1911)

Veneziano
avatar 04/05/2018 @ 15:44:27
S'il est courageux d'oser afficher ses opinions à contre-courant et si je me retrouve dans ce qui est dit sur les PME, je ne cautionne pas le reste.
La misogynie ouverte et le sectarisme de ce message me consternent. Ni femme d'extrême gauche, je le trouve aussi violent que les réalités qu'il dénonce. Les libertés d'expression et d'opinion s'appliquent à toutes et tous, ce qui est formidable. Si leur exercice se fait dans le respect mutuel, la bienveillance et l'empathie, c'est tout aussi bien.

Sur l'avortement, avant un certain stade, l'enfant n'est pas viable et dépend du corps de la femme, ce qui justifie qu'il lui soit donné un droit de regard sur sa maîtrise pendant cette période.
Sur le travail des femmes, rien n'indique, bien au contraire, qu'elles soient moins aptes que les hommes.

Sur le capitalisme, le libéralisme peut s'accommoder de régulations sectorielles, voire plus générales comme sur la concurrence, en vue de permettre l'accès des PME aux marchés et de protéger les consommatrices et consommateurs.
Et les concurrences nationales en matières fiscales et sociales, en Europe ou ailleurs, portent des effets néfastes pour les économies nationales. La concurrence, c'est pour les entreprises et non pour les Etats, selon moi, et le nationalisme ne répond pas aux problèmes économiques et sociaux, au risque de créer une autarcie des pays qui optent pour une telle idéologie. Il s'agit là d'un avis personnel, basé sur une conviction profonde, et c'est tout. Je suis ouvert au débat, dans la concorde et le respect mutuel.

Quant à l'extrême gauche, elle est bien porteuse de contradictions, tout comme l'extrême droite. Ces idéologies ont montré leur propension à la violence, au sectarisme de masse, au moins dans l'histoire du XXème siècle. Aussi m'inspirent-elles peu confiance a priori.

Martin1

avatar 04/05/2018 @ 17:36:28

La misogynie ouverte et le sectarisme de ce message me consternent.

Ah enfin, cela faisait huit posts que personne ne m'avait traité de misogyne, je commençais à m'inquiéter.
Ironie mise à part, lis le post que j'ai répondu à SJB, puisque ma réponse sera à peu près la même.

Martin1

avatar 04/05/2018 @ 17:51:04
le nationalisme ne répond pas aux problèmes économiques et sociaux, au risque de créer une autarcie des pays qui optent pour une telle idéologie. Il s'agit là d'un avis personnel, basé sur une conviction profonde, et c'est tout. Je suis ouvert au débat, dans la concorde et le respect mutuel.

C'est tout à ton honneur.
L'autarcie c'est un mot bien joli mais bon quand on a plus d'essence on se rend vite compte qu'il a ses limites. Du coup là-dessus on est d'accord. Ici, le nationalisme dont je parlais consiste surtout dans une prise de conscience de l'utilité des frontières. Les frontières, dans le concret, c'est essentiellement des tarifs et des contrôles, pas la disparition des échanges, surtout dans le monde présent...
Les frontières sont des barrières qui empêchent les grands patrons de délocaliser comme ils le souhaitent. Ils permettaient, disons, aux Etats ayant une réglementation de garder la main sur les grands magnats de l'économie.
Bon, autant vous dire que c'est raté, on a la main sur rien du tout en ce moment.

Frunny
avatar 04/05/2018 @ 18:44:25
Il y a les "vrais réfractaires au système" qui le QUITTENT et les hypocrites et lâches qui en vivent, le critiquent, le violentent mais qui crient aux scandales quand on empiète sur leurs petits avantages.
Les pilotes d'Air France qui sont en train de tuer leur Cie mais qui n'ont pas le cran d'aller se vendre ailleurs.
Les grévistes de la SNCF qui tentent de bloquer le pays mais qui n'ont pas le cran d'aller tenter le chance ailleurs, au plus offrant....
Ces "rebelles" n'auraient-ils pas des compétences à valoriser ailleurs ?
Quand on a du cran et que l'on est pas satisfait de sa rémunération, on se prend pas la main et fait valoir ses compétences ailleurs.
Mais, pour ça, il faut avoir un minimum de fierté et de courage.
Il est tellement plus simple de tous casser au nom de revendications d'un autre âge.
La Gauche, c'est redistribuer l'argent des autres....


Saule

avatar 04/05/2018 @ 19:20:59
Ces "rebelles" n'auraient-ils pas des compétences à valoriser ailleurs ?
Quand on a du cran et que l'on est pas satisfait de sa rémunération, on se prend pas la main et fait valoir ses compétences ailleurs.

Ca ne marche que pour les jobs de spécialistes, en informatique ou dans des domaines très pointus. Dans tout les autres métiers il y a un déséquilibre entre l'offre d'emploi et la demande, du coup les employés ne sont pas libres de quitter un job même mal payé.

Pour le système, c'est la même chose : à moins d'aller dans le Larzac, on n'est pas LIBRE de quitter le système, c'est donc de facto un système totalitaire. Je pense que ce serait une bonne chose, de prévoir une alternative pour les gens qui veulent quitter le système, surtout qu'il n'y a pas assez d'emplois dans le secteur marchands tandis que beaucoup de gens ont des compétences utiles dans le secteur non-marchand, il devrait bien avoir moyen de permettre aux plus grand nombre d'être utile. (pour le coup c'est à mon tour de rêver au pays d'Alice et des bisounours...)

Frunny
avatar 04/05/2018 @ 19:29:34

Ca ne marche que pour les jobs de spécialistes, en informatique ou dans des domaines très pointus. Dans tout les autres métiers il y a un déséquilibre entre l'offre d'emploi et la demande, du coup les employés ne sont pas libres de quitter un job même mal payé.



C'est faux pour les pilotes de ligne. Ce marché n'a jamais été aussi prolifique. Toutes les Cies cherchent des pilotes. Mais ceux d'Air France sont prêts à tuer la poule aux oeufs d'or. Sans commentaire !

Saule

avatar 04/05/2018 @ 22:18:28
Oui ça c'est vrai aussi, c'est comme quand les fonctionnaires européens menacent de faire grève si on leur retire un petit avantage... ou le pire, en Belgique, les députés qui retardent la pension pour tout le monde... sauf pour eux car ils ont un travail trop pénible :-)

Martin1

avatar 04/05/2018 @ 22:21:17

Quand on a du cran et que l'on est pas satisfait de sa rémunération, on se prend en main et on fait valoir ses compétences ailleurs.

Entièrement d'accord

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