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Une route, est-ce vraiment une route ? Un chemin de terre tout au plus, caillouteux, herbeux, défoncé. La jeep de Marcel peinait ; lui-même, accroché au volant, le corps tendu, les yeux rivés sur les ornières depuis de longues heures, grognait, gémissait, les membres endoloris. Que n'a-t-il fait des exercices d'étirements avant d'attaquer cette longue course à la recherche de cette cité perdue dans cette immensité d'Amerique latine encore inconnue, se disait-il.
Soudain, une forêt, ravagée par le feu, barre le passage. Sens interdit, pas besoin de panneau pour l'indiquer : les braises sont encore chaudes et pour longtemps, sans doute, au vu de leur épaisseur. Impossible de continuer.
Marcel se mit alors à rêver d'une douche bien fraîche, d'un bain, d'un lac où s'immerger, d'un merveillleux massage pour détendre ses muscles, mais ce n'était qu'un rêve et sa cité perdue un mirage.
Soudain, une forêt, ravagée par le feu, barre le passage. Sens interdit, pas besoin de panneau pour l'indiquer : les braises sont encore chaudes et pour longtemps, sans doute, au vu de leur épaisseur. Impossible de continuer.
Marcel se mit alors à rêver d'une douche bien fraîche, d'un bain, d'un lac où s'immerger, d'un merveillleux massage pour détendre ses muscles, mais ce n'était qu'un rêve et sa cité perdue un mirage.
Tout à fait dans l'esprit de l'exercice; les contraintes sont toutes bien intégrées dans un texte fluide et elles sont traitées d'une manière originale (quel plaisir de constater comme tu as su rendre à cette "Amérique" son (véritable) sens!). Prête pour le prochain direct?
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