Pierrot
avatar 07/02/2018 @ 13:44:29
Je vous attends, ne vous en déplaise
Qu’à chaque instant, sans être surpris
Vous refermiez, la parenthèse
Sans bienveillance, ou même mépris.

Je suis presque heureux, d’être parvenu
D’apprécier l’automne, de ma vie
Malgré les rides, sous mon crâne chenu
Sans être pourtant, tout à fait ravi.

Du fait du sablier, où meurt le temps
Sous forme de sable pour cacher son grain
Ce grain de folie comme l’harmattan
Tanne l’humain, en une peau de chagrin.

Car je ne crois pas, à vôtre vil hiver
Ou je pressens, qu’une durable nuit
Qui négligerai, le moindre fait divers
Soit à la longue, à mourir d’ennui

Je préfère de loin, le clair –obscur
Au détriment, de vôtre obscurité
Qui daigne au moins, dans sa posture
Passer de l’ombre à lumière vantée.

Tistou 20/02/2018 @ 22:41:49
J'ai du mal à relier le titre au poème ? Ou peut-être alors ne le comprenai-je pas correctement ?

Le poème, lui, est un curieux mélange de complexité et de petites incorrections :"d’être parvenu d’apprécier l’automne" par exemple, ou "Je vous attends qu’à chaque instant,".

Ca en fait comme un objet qu'on manipule entre ses mains sans trop savoir comment le prendre ni comment l'utiliser. Je suis dans la situation de la poule qui a trouvé un clou ...

Pieronnelle

avatar 21/02/2018 @ 09:22:06
Je pense qu'il s'agit d'un petit problème de ponctuation et d'un " à" à mettre à la place du d' avant apprecier
Concernant le poème personnellement je l'adore car il me parle et je le trouve joliement tourné et chantant.
Sourire de son âge , ironiser sur le temps et surtout sur le fait que la vieillesse n'est pas un renoncement et que le "clair-obscur " est finalement préférable au noir ou une fausse lumière.
J'aime bien tes poèmes Pierrot et aussi ton humour...
Peut-être pourras-tu nous rejoindre lors d'un exo ? :-)

Pierrot
avatar 21/02/2018 @ 12:09:44
Bonjour, Tistou.
Pour me faire pardonner.
Marie

Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C’est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu’elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s’en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d’argent
Des soldats passent et que n’ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l’automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s’écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

Bisou à vous Pieronnelle.

Tistou 21/02/2018 @ 15:39:41
Pardonner ? Oh, il n'y a à se faire pardonner, Pierrot. J'espère bien que tu ne prends pas mes commentaires pour des avis comminatoires ?!
Par contre, tu n'as pas répondu à Pieronnelle :

"Peut-être pourras-tu nous rejoindre lors d'un exo ? :-)"

Pierrot
avatar 21/02/2018 @ 18:01:50
Peut-être... mais, c'est quoi cette bête, un exo?

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier