Pierrot
avatar 06/11/2017 @ 12:37:14
C’est quasiment sans remord
Et pour narguer l’ennui
Que tu attends ton heure
Et peut-être la nuit.

Alors que le temps retors
Gère le vent et la pluie
Pour des ombres là-dehors
Sous un noir parapluie.
Les arbres eux pourfendus
Par divers symptômes
Semblent un peu suspendus
Mués en fantômes.
Sollicitent de l’aide
Par leurs longs doigts crochus
Pour un temps et puis cède
Rabougris et déchus.
Survivront-ils à l’hiver ?
Ils n’en savent rien
Si le froid persévère
Par ce vent aérien.

C’est quasiment sans remord
Et pour narguer l’ennui
Que tu attends ton heure
Et doucement la nuit…

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